Le deal de drogue génère toute une délinquance connexe, qui ne se résume pas aux infractions sur la législation des stupéfiant ou aux fusillades, certes plus visibles. Illustration encore à la Bottière le 14 février au matin, et aux Dervallières dans la nuit de lundi à mardi.
Vers 1h45, une patrouille de police essaie de contrôler une Volkswagen Passat dont le conducteur circule en excès de vitesse. Le conducteur refuse le contrôle et se dirige vers la Bottière, un quartier « sensible » à l’est de Nantes. Après avoir emprunté une série de ronds-points à contre-sens, il finit par faire éclater un pneu de son véhicule et s’immobilise rue de la Bottière. Lui et ses trois passagers prennent la fuite.
Le conducteur, poursuivi par les policiers, se jette sur eux en hurlant des menaces, tente de récupérer l’arme de service qu’un policier a sorti et l’entraîne au sol ; il s’est aussi cogné la tête contre une voiture en stationnement. Il a été placé en garde à vue après un crochet au CHU. Au passage, il a refusé de se soumettre au test de dépistage de stupéfiants. Il a été déféré en comparution immédiate pour refus d’obtempérer, mise en danger de la vie d’autrui, outrage, violence volontaire et rébellion.
Par ailleurs aux Dervallières, deux voitures ont été incendiées volontairement sur la place au centre du quartier devant le Building, toujours gangréné par le deal de drogue. Les riverains affirment avoir vu des jeunes « déjà vu dealer » mettre le feu à un premier véhicule vers deux heures du matin, puis un second. L’apaisement du quartier est assurément en route.
Louis Moulin
Crédit photo : DR
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