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Le confessionnal, de la Mayenne à la Sarthe, en passant par Rennes et Saint-Nazaire

Ce Lundi 15 février, à 20h40, KTO vous emmène à la découverte des confessionnaux, à la rencontre de ceux qui vont se confesser et de ceux qui se confessent, sur les chemins des pays de la Loire et de la Bretagne.

Le secret est au cœur de nombreux débats dans notre société. Il existe encore quelques zones de secret : le cabinet de psychanalyste, le secret médical… et les lieux de culte. Par mon éducation, explique la réalisatrice, je connais surtout les églises. Et le confessionnal. Mais le principe de la confession, qui est central pour les catholiques, est en pleine mutation. Depuis quelques années, de plus en plus de prêtres reçoivent les confessions en face à face. Dans un bureau. Les confessionnaux sont en voie de disparition. Alors, si les zones de secret disparaissent, où allons-nous pouvoir déposer ce qui nous hante ? Qui va encore se confesser et pourquoi ? Pour comprendre, j´ai voulu rencontrer ceux et celles qui vont au confessionnal et ceux qui les accueillent. Sans trahir leurs secrets, je souhaite recueillir leurs confidences et ausculter cet aspect de notre société et de nos vies. Voyage au cœur de la confession, quelque part entre le prieuré de la Cotellerie (Mayenne), l’abbaye de Solesmes(Sarthe) et l’église Saint-Sauveur (Rennes- Ille-et-Vilaine).

Rediffusions : mardi 16 mars à 12h20 et 23h15 jeudi 18 mars à 14h20, vendredi 19 mars à 13h et samedi 20 à 10h45.

Illustration : wikimedia (cc)
[cc] Breizh-info.com, 2021
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3 réponses à “Le confessionnal, de la Mayenne à la Sarthe, en passant par Rennes et Saint-Nazaire”

  1. Dabbadie dit :

    Autrefois il n’y a pas si longtemps de cela, on se confiait au Bon Dieu dans l’hombre du confessionnal sous le seul regard du Très Haut et avec le prêtre pour seul témoin discret et pratiquement invisible,
    Maintenant on se confie au prêtre avec le sentiment très confus que le Bon Dieu est peut-être là quelque part,
    Et ça change tout car on se confie au prêtre et plus directement à Dieu. Cela devient une aimable conversation
    C’est dommage que le clergé n’ai pas encore compris que ce n’est pas à lui qu’on s’adresse et qu’il n’est là que pour nous transmettre l’assurance du pardon…. Que à la limite la conversation ne le regarde pas, sauf pour concrétiser au pénitent les paroles de réconforts et d’encouragements que le Bon Dieu adresse au repentie.
    Il ne faut pas être un fin psychologue pour comprendre pourquoi les fidèles fuient le sacrement
    Maintenant les chrétiens se confient à Dieu chez eux sans ce prêtre devenu en quelques sortes indiscret.

  2. Dabbadie dit :

    Il n’y a pas encore si longtemps on pouvait se confier au Bon Dieu dans l’hombre d’un confessionnal
    C’était un cœur à cœur avec Dieu dans l’hombre loin des distractions. Avec pour seul témoin effacé et pratiquement invisible un prêtre qui n’était là que pour transmettre l’assurance du Pardon.
    Maintenant c’est l’inverse. C’est une aimable conversation d’homme à homme, face à face avec le prêtre et quelque part le Bon Dieu plus difficile à saisir parce qu’ inévitablement distrait par l’environnement.
    Le sentiment très désagréable que le prêtre a pris la place de Dieu.
    C’est dommage que le clergé n’est pas compris que ce n’est pas lui que je viens voir.
    Quand je vais chez le toubib, c’est pas au secrétariat que je m’adresse, c’est à la Science dans l’anonymat du cabinet du médecin.
    Et plus matériellement, ces confessionnaux étaient souvent des œuvres d’art offert par les fidèles.

  3. Alpha dit :

    « Maintenant les chrétiens se confient à Dieu chez eux sans ce prêtre devenu en quelques sortes indiscret. »

    Je partage ton analyse Dabbadie.
    Sans compter qu’il y a désormais des confessionnaux entièrement vitrés, ou partiellement, et pas insonorisés du tout… Je me suis parfois demandé si on vient se confesser ou se faire voir en confession, se donner bonne conscience pour mieux recommencer puisqu’après tout, rien n’a l’air bien grave.
    Et surtout, plus de pénitence ! Malheureux ! On ferait fuir les fidèles !
    Nous ne sommes plus à l’époque du curé d’Ars, mais avoir de saints pasteurs ferait le plus grand bien à l’Eglise. Au lieu de cela, il faut inventer, « manager », remplir la messe et les services et donc ne pas froisser. Je me demande parfois ce qu’il reste de Dieu dans l’Eglise.

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