La ville de Brest est une nouvelle fois prisonnière de ses quartiers dits « sensibles ». À Kerourien, une scène qui s’apparente fortement à un règlement de compte à eu lieu il y a quelques jours.
Un affrontement violent à Kerourien
La guerre entre bandes de voyous se poursuit à Brest. Dans la soirée du samedi 6 février, une violente rixe a éclaté entre deux groupes d’individus dans le quartier de Kerourien.
Lors de leur arrivée sur les lieux après les policiers de la brigade anticriminalité, les pompiers vont ainsi devoir transporter à l’hôpital un individu de 19 ans qui présente de sévères blessures commises à coups de battes de base-ball et de barres de fer. Résident dans le quartier de Pontanezen, l’homme a également reçu un coup de couteau à la cuisse et se verra délivrer par la suite une interruption totale de travail de 45 jours.
Interrogé par les enquêteurs sur la raison de sa présence à Kerourien, l’individu ne fournira pas d’explications. Mais la piste du règlement de compte entre bandes rivales semble la plus évidente. En effet, différentes sources rapportent qu’une voiture blanche avec à son bord 4 à 5 hommes aurait fait irruption dans le quartier quelque temps avant la rixe en question. À l’arrivée des forces de l’ordre, tous les protagonistes avaient pris la fuite sauf le blessé susmentionné, stationnant dans une flaque de sang.
Par ailleurs, des témoins ont aussi rapporté que des coups de feu avaient été tirés par les passagers de la voiture lorsque cette dernière quittera le quartier. Une information qui n’a pas été confirmée par la police brestoise.
Fusillade entre racailles : des précédents à Brest
Le quartier de Kerourien n’en est pas à sa première algarade. Le mardi 27 août 2019, une fusillade y avait déjà eu lieu et deux personnes furent blessées par arme à feu. Il s’agissait alors d’un règlement de comptes entre des bandes de délinquants du quartier avec des rivaux provenant (déjà) de celui de Pontanezen, un autre quartier brestois très sensible et à forte population d’origine extra-européenne qui fait également régulièrement parler de lui pour son insécurité et l’islamisme qui s’y développe.
Lors de cette soirée, outre les coups de feu, une cinquantaine de personnes armées de bâtons s’étaient alors affrontées à Kerourien. Une vidéo d’une partie de la fusillade avait ensuite circulé sur les réseaux sociaux :
Face à la banalisation de ces actes d’une extrême violence, ce n’est pas la mise en place, prévue d’ici la fin de l’année, d’une « brigade de tranquillité » composée de 25 agents par la municipalité socialiste brestoise qui permettra d’endiguer le phénomène. Ce déni de réalité concernant l’insécurité est l’un des marqueurs des mandats successifs du maire François Cuillandre. Une trace supplémentaire de l’héritage communiste de la ville ?
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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