C’est le journal Le Télégramme qui révèle l’information : L’hôpital de Morlaix, ainsi que celui de Morlaix, notamment, ont décidé de suspendre la vaccination réalisée sur son personnel soignant avec le vaccin AstraZeneca.
« Face à une proportion importante de vaccinés présentant des effets secondaires, la direction du CHRU aurait pris la décision de suspendre la vaccination. Il s’agit de syndromes grippaux avec maux de tête et fortes fièvres qui, selon nos sources, ont obligé 20 à 25 % des personnels vaccinés à se mettre en arrêt de travail. Les mêmes réactions, dans les mêmes proportions auraient été enregistrées pour les personnels de l’hôpital de Quimper. » indique le quotidien.
Des effets secondaires ont été relevés également au CHU de Rennes, avec 35 personnes environ concernées par un syndrôme grippal, et un cas grave ressenti (sur 70 personnes vaccinées).
Contactée par Le Télégramme, l’Agence du médicament, l’ANSM, précise avoir reçu 149 remontées de syndromes grippaux de ce type depuis samedi. « Une nouvelle recommandation a été publiée dans la soirée : le vaccin AstraZeneca doit être administré de façon « échelonnée » au sein d’un même service afin d’éviter que trop de soignants soient affaiblis en même temps. S’ils souffrent de douleur ou de fièvre, une prise de paracétamol est conseillée. Une suspension de la vaccination n’est, en tout cas, pas indiquée pour l’instant »
Et les autorités de tenter de rassurer comme elles peuvent, en expliquant qu’il n y a que 149 cas rapportés sur 10 000 personnes, c’est à dire 1,49%. On n’ose imaginer les mesures qui seraient prises en France si le Covid-19 rendait gravement malade 1,49% de la population…
Nous ne pouvons qu’inviter nos lecteurs à observer comment les autorités traitent médiatiquement les effets secondaires de vaccins sur lesquels il n y a aucun recul.
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