Le trafic de drogue, ce ne sont pas seulement des transactions de produits illégaux et des halls squattés par les dealers. C’est aussi toute une délinquance périphérique – vols et extorsions, incendies volontaires, règlements de comptes, armes en circulation libre etc. Illustration avec deux faits divers récents à Nantes.
Le 3 janvier au 53, rue de la Basse-Chênaie à la Bottière, des résidents sont réveillés à la hâte. Le parking de cette résidence Adoma est en feu, des fumées ont envahi les étages. Le feu est parti d’une Mercedes garée dans le parking presque vide et a atteint une Citroën garée à côté. Une expertise du bâtiment va être faite, et une enquête pour incendie volontaire lancée.
Pour lutter contre les incendies justement, ainsi que le deal – certains véhicules abandonnés servent de cache – neuf voitures ventouse, dont une brûlée, ont été enlevées rue du Lot à Bellevue, quartier « sensible » de l’ouest de Nantes.
Dimanche 1er, repéré à Malakoff chemin de la Roche, un conducteur refuse le contrôle de police – sa voiture est pourtant intéressante, car les plaques de son Audi sont rendues illisibles avec du scotch et des masques chirurgicaux. Il est poursuivi, perd le contrôle, s’enfuit à pied et est finalement interpellé avec beaucoup de difficulté. Sur le sol de la voiture, les policiers ont retrouvé un Glock, chargé et approvisionné. Le conducteur, âgé de 23 ans, de nationalité algérienne, déjà défavorablement connu de la justice, avait pourtant interdiction de détenir une arme.
Louis Moulin
Photo d’illustration : DR
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