Ce n’est pas la première fois que les ONG pro migrants qui se ruent en mer pour ramener des migrants en Europe au prétexte de les sauver, sont dénoncées comme complices des trafiquants de migrants, nouveaux esclavagistes en Mer Méditerranée.
Le journal Africa Manager rapporte ainsi les propos du contre-amiral italien à la retraite Nicola De Felice, que nous avions interviewé sur Breizh Info et qui était à la tête du commandement naval italien en Sicile dans les années 2015-2018 au plus fort de la crise des migrants.
« Les navires de sauvetage de migrants ne font qu’encourager des tentatives de traversée plus dangereuses et violent toute une série de lois » indique celui qui dénonce les ONG européennes qui « coopèrent avec les trafiquants d’êtres humains et violent le droit international en mer », selon ses dires.
Dans un article publié le 5 janvier, De Felice a réagi à l’arrivée de 265 « victimes de naufrages payants » à bord du navire d’ONG espagnoles Open Arms dans le port sicilien de Porto Empedocle. « Une fois de plus », écrit-il, « le chantage consistant à montrer quelques mineurs présents à bord du navire a soulevé une solidarité – hypocrite et bienveillante – du faible gouvernement italien qui, malgré les problèmes liés à la pandémie et les difficultés que le peuple italien doit affronter, maintient ses ports ouverts, encourageant ainsi l’afflux incontrôlé d’immigrants illégaux ».
« En approchant des côtes libyennes, les navires des ONG réchauffent le facteur d’attraction qui incite les trafiquants d’êtres humains à donner de l’allant à leurs activités criminelles et à envoyer des bateaux remplis d’immigrants illégaux dans leur direction. Les Bengalis, qui sont la deuxième ethnie la plus nombreuse à débarquer en Italie en 2020, paient jusqu’à 30 000 euros par personne pour embarquer à bord des navires. Les ONG deviennent ainsi indirectement complices du trafic d’êtres humains, qui fait de plus en plus de victimes en mer ».
Des ONG comme Activa Open Arms (Espagne) sont accusées d’encourager le trafic d’être humains, d’augmenter le nombre de morts par noyades, et de violer les lois internationales sur le sauvetage en mer, y compris la Convention de Hambourg sur la recherche et le sauvetage maritimes. Les ONG sont accusées d’enfreindre également d’autres normes internationales et européennes, comme l’article 13 du règlement de Dublin, aux termes duquel l’État du pavillon du navire (en l’occurrence l’Espagne) doit prendre en charge la protection internationale et les demandes d’asile des migrants « sauvés ».
Le rôle central de l’Allemagne, de la France et de l’Italie
Africa Manager rapporte ensuite :
Selon l’amiral de la marine italienne, l’arrêt de l’immigration clandestine sur la route de la Méditerranée centrale serait possible si l’Allemagne, la France et l’Italie avaient la volonté d’agir ensemble dans ce sens. Sans une telle volonté, l’opération européenne IRINI avec des navires de la marine qui patrouillent au large des côtes libyennes pour faire respecter l’embargo sur les armes des Nations unies n’est qu’un autre facteur d’attraction opérant de la même manière que les navires des ONG.
En septembre dernier, l’ancien amiral a écrit une lettre aux ambassadeurs d’Espagne et d’Allemagne en Italie pour dénoncer une coopération de fait du navire espagnol Open Arms et du navire allemand Sea-Watch – qu’il appelle « navires négriers » – avec des bandes criminelles de trafiquants d’êtres humains en Afrique du Nord. Sa lettre n’a cependant jamais reçu de réponse.
Dans une interview accordée en novembre à El Correo de España, De Felipe a dénoncé le rôle destructeur joué par la région autonome espagnole de Valence, gouvernée par le même type de coalition de socialistes avec l’extrême gauche qu’au niveau national – et par la ville portuaire de Burriana qui ont fourni une base pour l’exploitation de cinq navires d’ONG en Méditerranée centrale : l’Alan Kurdi, le Open Arms, le Sea-Watch 3, le Sea-Watch 4 et le Louise Michel.
Dans la même interview, l’ancien chef du commandement de la marine italienne en Sicile a insisté sur la nécessité de « convaincre les gouvernements africains de coopérer (…), notamment en recourant au rapatriement massif par mer, à la persuasion morale, aux pressions économiques, aux restrictions commerciales et à la coopération militaire ».
« L’UE, au lieu d’inventer des opérations navales peu concluantes, devrait avoir une activité mixte de surveillance et de patrouille euro-libyenne/euro-tunisienne dans les eaux territoriales libyennes et tunisiennes afin de bloquer les bateaux avant qu’ils ne quittent le sol africain », a conclu De Felice dans son article publié le 5 janvier, « et ils devraient le faire avant qu’il ne soit trop tard pour notre belle Europe ».
L’argent des Français dépensé par les collectivités au service des ONG Pro Migrants ?
La politique de collaboration avec les ONG Pro Migrants, les Bretons connaissent bientôt. Ou plutôt par les Bretons, mais leur portefeuille, puisque les collectivités, de la région Bretagne au département Loire-Atlantique, en passant par les métropoles de Rennes ou de Nantes, pour ne citer qu’elles, versent depuis plusieurs années des centaines de milliers d’euros à une association comme SOS Méditerranée, qui va chercher des migrants en mer pour les ramener, non pas sur la côte la plus proche (c’est à dire au sud de la Méditerranée) mais chez nous, en Europe, sans que la population autochtone ne soit consultée sur cet accueil qui pose déjà de lourdes conséquences, économiques, mais aussi sociétales.
Le Département de Loire-Atlantique s’est récemment engagé avec SOS Méditerranée et son président Philippe Grosvalet a annoncé un soutien de 200 000 € par an, après une première subvention de 500 000 €, ce dernier expliquant qu’il y aurait « 1001 bonnes raisons de soutenir l’ONG ». 700 000 €, ce sont, par exemple, 700 000 repas pour les enfants distribués dans les cantines de 47 communes rurales de Loire-Atlantique éligibles au fonds de soutien de l’Etat à l’instauration d’une tarification sociale des cantines dans les territoires ruraux fragiles. Mais pour Philippe Grosvalet, ce sont les autres avant les nôtres, et surtout, les autres, avec votre argent.
https://www.youtube.com/watch?v=6vNXX3HWnjY
Le département du Finistère a voté lui aussi, tout comme le département d’Ille et Vilaine (à chaque fois à majorité PS) un soutien à l’ONG en décembre 2020. Retrouvez ici la liste de toutes les collectivités qui prennent l’argent des contribuables pour financer des associatifs qui ramènent ensuite des migrants sur le territoire français – alors qu’ils pourraient être sauvés et débarqués sur les côtes africaines – pour les imposer à la population.
Les citoyens qui élisent les décideurs à la tête de ces collectivités sont-ils vraiment au courant de la manière dont est dépensé l’argent public ? Ce n’était en tout cas pas écrit dans le programme….
YV
Crédit photo : Pixabay (cc)
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2 réponses à “Des ONG Pro migrants accusées de collaboration avec les trafiquants de migrants par un amiral italien”
jusqu’à 30 000 € le passage ?
comment ces Bengalis peuvent-ils engager 7 ans de salaire moyen pour un passage alors qu’ils ne courent aucun danger dans leur pays.
je doute fort de la réelle nationalité de ces expatriés qui, à mon avis, ressemblent plus à des soldats islamistes qu’à des immigrés.
il est urgent d’arrêter ces crimes de traite d’êtres humains, de mettre en prison ces voyous des mers qui se font passer pour des ONG et de couler leurs navires.
tant que ces pirates continueront leur sale trafic, on doit considérer que les États sont complices, déjà de par le financement qu’ils organisent par les subventions octroyées sans contrôles.
Ces élus , font exactement ce qui s’appelle : l’abus de biens sociaux et détournement d’argent public ! ; Les impôts et taxes qu’ils prélèvent sur leurs administrés ne sont en aucune façon destines à autre chose que des dépense au profit exclusif des ces mêmes administrés et pas du tout à des opération étrangères qui se déroulent à des milliers de kilomètres ! ; Quel procureur dénoncera ce gaspillage et cette fraude ?