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Angers. Un millier de personnes ont manifesté pacifiquement contre la PMA sans père et la GPA

En marge de l’examen au sénat du projet de loi dite improprement bioethique,  une cinquantaine de manifestations étaient organisées dans toute la France, samedi 30 et dimanche 31 janvier, à l’appel de plusieurs associations (Alliance Vita, LMPT, AFC, etc…) réunies derrière le collectif Marchons enfants.

Les raisons de cette mobilisation

Dans un communiqué, Le collectif indiquait que :

« Les nombreuses dérives de ce projet de loi justifient notre opposition :

– PMA pour toutes
– IMG jusqu’au 9ème mois sur base de détresse psycho-sociale
– recherches sur embryons chimères homme-animal
– expérimentations sur des embryons transgéniques
– basculement vers la marchandisation des gamètes
– absence de principe de précaution pour la procréation et la filiation
– pas de vrai plan de lutte contre l’infertilité
– pas de prise de position ferme à l’international contre la GPA »

Le silence des médias du système

Chacun a pu remarquer le silence quasi général des médias du système sur cet appel à manifester. Au contraire, dans le même temps, ils accordaient une large place à  celle de Varsovie pour la promotion de l’avortement que le gouvernement polonais a décidé d’encadrer strictement.

Un millier de manifestants pacifiques à Angers

Pour les Pays de Loire, cela se passait à Angers samedi et au Mans ce dimanche.

Malgré ce silence médiatique et un temps couvert et pluvieux, qui n’incite pas à sortir de chez soi, un millier de personnes, toutes générations confondues, se sont retrouvées à Angers place de la Visitation à 13H30 autour d’un podium qui ont permis aux animateurs de rappeler les raisons de ce rassemblement.

A 14h30, dans une ambiance bon enfant sans agressivité ni violence,  les opposants à la PMA sans père ont pu défiler jusqu’à la place du ralliement sans incident grâce à une importante protection policière nécessitée par les agissements provocateurs fréquents de ceux qui refusent aux opposants de cette dérive sociétale la liberté de s’exprimer et de manifester, provocateurs qui bénéficient du relais médiatique de la presse du système, comme Ouest France.

Les manipulations du compte-rendu de la presse mainstream locale

En effet, ces opposants avaient également mobilisé à proximité de la place de la visitation. Leur manifestation a rapidement tourné à l’affrontement avec les forces de l’ordre.

Ceci permet au journaliste d’un quotidien rennais, de titrer  » les deux manifestations se sont terminées avec deux interpellations  » (sic).

Avec de tels titres, qui ne correspondent d’ailleurs pas au récit détaillé du déroulement des deux manifestations, un lecteur rapide retiendra que la violence a eu lieu des deux côtés et les interpellations également, ce qui est totalement faux.

Cette manipulation porte aussi sur le nombre des manifestants dans le récit détaillé heure par heure :

 » 14 h 30. Depuis 13 h 30, ce samedi 30 janvier, environ 550 personnes sont rassemblées place de la visitation, à Angers. »

550, C’est le chiffre sans nuance des manifestants dénonçant la loi bio-éthique annoncé par le journaliste de Ouest France.

 » 14 h 45. Du côté des défenseurs de la cause LGBTQI +, plus de 1 100 manifestants sont rassemblés place du Ralliement. »

1100, soit le double, c’est celui sans nuance de ses défenseurs.

 » 15 h 20. Il y aurait 950 participants à la Manif pour tous selon la police. »

Celui de la police, rarement surévalué, est de 950. Il est mis au conditionnel par le journaliste qui, curieusement, ne donne pas celui de l’autre cortège.

Des symboles pour dénoncer la marchandisation de la maternité

Le cortège était précédé par des chariots de supermarché contenant des poupées et des baigneurs symbolisant la marchandisation de la procréation. A l’arrivée, cette transformation en opération commerciale de la maternité était représentée par un gros poupon gonflable couvert de dollars et d’euros.

La députée ex-LREM Agnès Thill est présente, comme elle l’avait annoncé.

Après quelques interventions développant les raisons de refuser cette loi, les participants se sont dispersés dans le calme pour rentrer chez eux avant le couvre feu.

Thierry Monvoisin

Crédit photos : Breizh-info.com
[cc] Breizh-info.com, 2021, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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