Les émotions et épisodes liés au Covid-19 paraissent bien loin de la réalité proprement médicale de la crise. Olivier Rey, dans un stimulant essai invite à élever la réflexion au plan anthropologique et politique.
Présentation par l’éditeur (Gallimard) :
En tant qu’il commande un respect absolu, le sacré se trouvait anciennement placé au dessus de la vie. C’est pourquoi il pouvait, le cas échéant, réclamer le sacrifice de celle-ci. Comment la vie nue en est-elle venue à prendre elle-même la place du sacré ? Au point que sa conservation, comme l’a montré la crise engendrée en 2020 par l’épidémie de coronavirus, semble bien être devenue le fondement ultime de la légitimité de nos gouvernements. Que cela apprend-il du rapport des populations à la politique, au pouvoir ? À quelles servitudes nous disposons-nous, si nous accordons à la « vie » la position suprême ?
Voir l’auteur en conférence :
L’Abbé Nicolas Telisson, de la Fraternité Saint-Pierre, évoque ce livre dans la vidéo ci-dessous.
Olivier Rey, L’idolâtrie de la vie, Tracts Gallimard, juin 2020 Olivier Rey.
Pour les référence données au transhumanisme, voir entre autres Cyrille Dounot, « Les origines idéologiques du transhumanisme », in Transhumanisme : question éthique et enjeux juridiques, Colloque de l’UCO, 8 et 9 avril 2019, Parole et Silence, 2020, p. 67-107.
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