Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire et son homologue italien ainsi que la commissaire européenne à la concurrence se sont entretenus. Fincantieri, le groupe de construction navale italien, ne deviendra pas l’actionnaire majoritaire des Chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire.
Risque de pillage industriel, de spécialisation en »tout paquebot », la menace pesait depuis le départ sur le dernier grand chantier naval français. Restait à annoncer le renoncement avec diplomatie. C’est chose faite, le Covid étant intervenu en renfort pour justifier la décision, avec l’effondrement du marché de la croisière. Et maintenant ? Que va faire le gouvernement français qui a d’autres préoccupations plus urgentes à gérer ?
À Saint-Nazaire, les représentants des salariés se disent peu surpris mais quand même soulagés. Et surtout, ils regardent devant et veulent participer à l’avenir des Chantiers de l’Atlantique.
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