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Mardi 26 janvier 2021, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, affirmait que Génération Identitaire « saperait le travail de la République ». Au point d’annoncer étudier sa possible dissolution. Signes des temps ? Les Français sont ulcérés par les politiques migratoires menées depuis cinquante ans tandis que la classe politico-médiatique s’effraie de constater que la défense des racines et de l’identité européenne et française demeure ancrée dans l’ADN des peuples.
Il aura suffi d’une petite semaine pour que ces questions – les migrations, les racines et l’identité – s’imposent dans le débat public grâce à Génération Identitaire. D’abord, la polémique déclenchée par les réactions face au passage de Thaïs d’Escufon, l’une des porte-paroles de Génération Identitaire, dans « Balance Ton Post », l’émission de Cyril Hanouna sur C8, jeudi 21 janvier. Le sujet ? Celui qui préoccupe Darmanin et l’idéologie dominante : « Faut-il obliger le gouvernement à dissoudre Génération Identitaire ? ».
Thaïs d’Escufon était invitée à la suite d’une nouvelle action d’envergure menée le 19 janvier, une mission de défense des abords du col du Portillon, près de Bagnères-de-Luchon dans les Pyrénées, lieu de passage des migrants, illégaux et donc par nature délinquants, ce qui n’empêchait pas France Info de répéter en boucle mardi soir 26 janvier qu’il s’agirait de « réfugiés » – ce qu’ils ne sont pas tant qu’aucune décision de droit n’est allée dans ce sens. Sous l’intitulé de Defend Europe, les militants ont voulu rappeler au gouvernement qu’il est de son devoir de protéger les frontières, en particulier contre les filières de migrants abritant des terroristes, ainsi que les attentats perpétrés en France l’ont démontré.
D’après le commandant en chef de la gendarmerie de Saint-Gaudens, « aucun trouble à l’ordre public » ni « opération de remise de migrants » n’a eu lieu. Mieux, il n’a vu que « des personnes avec des drapeaux qui sont restées un petit peu et sont reparties ». Contrairement aux véritables fauteurs de troubles, à l’image des milieux indigénistes que personne ne menace de dissolution, les militants de Génération Identitaire sont soucieux d’ordre. Le procureur de Saint-Gaudens est en désaccord : il ouvre une enquête pour « provocation à la haine raciale », en raison d’une banderole anti-immigration, ce qui reste pourtant du domaine de l’opinion. Pour les mêmes faits, en 2018, dans les Alpes, GI avait été innocentée en appel après avoir été condamnée en première instance. Il va être difficile de dissoudre un mouvement auquel la justice n’a rien d’illégal à reprocher. Une justice qui ne poursuit pas d’autres structures, écologistes notamment, pour des actions coups de poing bien plus violentes.
Ce qui gêne au fond ? Des propos comme ceux de Thaïs d’Escufon. « Il se trouve que pour l’avoir vécu moi-même, toute femme sait très bien que les personnes qui viennent l’embêter dans la rue, qui viennent l’insulter, ce sont des jeunes hommes d’origine africaine et maghrébine, ça… c’est un fait. » Une réalité qui dérange, en somme. •
Paul Vermeulen
Une réponse à “Génération Identitaire met le gouvernement au pied du mur”
Cette idée que l’Europe reviendrait de droit aux peuples qui ne serait pas européens, c’est à dire aux €uropéens est totalement DÉ-LI-RANT.
Les clowns au pouvoir depuis 52 ans ont toujours été clairement identifiés.
Clairement identifiés par François Mauriac qui écrivait le 16 mai 1962, à la suite de la prise de position du Général sur l’Europe, poussant à démissionner cinq ministres M.R.P. du gouvernement (Pierre Pflimlin, Joseph Fontanet, Robert Buron, Maurice Schuman, Paul Bacon) :
« Je ne crois pas que rien lui inspire plus de mépris que ce besoin, que cette idée fixe chez certains Français de noyer la France devenue faible et petite, dans un grand ensemble (l’€urope) où elle deviendrait en quelque sorte invisible. » (François MAURIAC, De Gaulle)
De Gaulle préside au mont Valérien la cérémonie commémorative de l’appel du 18 juin, le 18 juin 1963 et déclare:
« CEUX QUI ONT RENONCÉ A LA FRANCE DEPUIS LONGTEMPS, cherchent une situation qui noie la France dans des systèmes politiques où la France n’existerait pas. C’est pourquoi ils sont ivres de l’O.N.U., de l’O.T.A.N., de l’intégration €uropéenne… Leur instinct est que la France disparaisse. » (Cité par Alain PEYREFITTE, in C’était de Gaulle, t II.)
Dans ses Mémoires d’Espoir (1970), tome 1, « le Renouveau », De Gaulle écrit :
« À quelle PROFONDEUR D’ILLUSION ou de parti-pris faudrait-il plonger, en effet, pour croire que des nations européennes, forgées au long des siècles par des efforts et des douleurs sans nombre, ayant chacune sa géographie, son histoire, sa langue, ses traditions, ses institutions, pourraient cesser d’être elles-mêmes et n’en plus former qu’une seule ? »
Ces gens là ont une cervelle de déraillement de chemin de fer dans lequel un virus mutant et très instable aurait infesté tous les wagons, locomotive comprise.
NB; cette image n’a évidemment aucun rapport avec une réalité existante ou devant exister dans un futur à court ou moyen terme.
Of course.