Un centre de rétention administrative pour migrants situé en Ile-de-France a été en partie détruit par des incendies déclenchés volontairement par des clandestins suite à une émeute. Une destruction soutenue… par un journaliste du Monde diplomatique.
D’importants dégâts causés par les clandestins
Il s’agit du plus grand centre de rétention administrative de France. Près de Roissy, au Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne), de violents incidents ont eu lieu mercredi 20 janvier en fin de mâtinée lorsqu’au moins une dizaine de migrants (le centre en abrite actuellement 70) se sont rebellés.
La raison serait le refus de certains de ces clandestins de subir un test PCR. Selon la Cimade, association pro-migrants présente sur place, les individus se sont révoltés « contre l’imposition d’un test PCR, leur expulsion étant conditionnée à la présentation d’un test négatif récent ». Une explication avancée aussi par Le Parisien.
?A 11h10, des personnes détenues au #CRA 3 du Mesnil-Amelot ont déclenché un incendie. Les pompiers sont sur place, pas de blessés
Elles se révoltent contre l’imposition d’un test #PCR, leur #expulsion étant conditionnée à la présentation d’un test négatif récent #FermerlesCRA— La Cimade (@lacimade) January 20, 2021
Les migrants récalcitrants ont alors décidé de mettre le feu à deux des trois bâtiments situé dans le secteur 3 du CRA tandis que des renforts composés d’une quarantaine de CRS, de policiers locaux et des équipages de la Police aux frontières (PAF) de Roissy-Charles-de-Gaulle étaient dépêchés sur les lieux.
Ce n’est qu’après l’intervention des forces de l’ordre que les pompiers ont pu éteindre les multiples départs de feu. Aucun blessé n’a été à déplorer par ailleurs mais les flammes ont occasionné des dégâts importants puisqu’une vingtaine de chambres ont été détruites ou sont inhabitables. En outre, des salles TV ont aussi été endommagées. Sur le plan judiciaire, deux enquêtes ont été ouvertes : l’une sur les incidents, l’autre sur les incendies. En parallèle, sept migrants ont été placés en garde à vue.
Julien Brygo, journaliste au Monde diplomatique, applaudit
?Le plus gros centre de rétention (CRA) français, celui du Mesnil-Amelot, brûle de mille feux. Les exilé.e.s que l’État français enferme de force se révoltent. Soutien à eux. Puissent-ils cramer ces prisons de la honte et recouvrer leur liberté ?
— Julien Brygo (@JulienBrygo) January 20, 2021
À croire que, pour Julien Brygo, il est nécessaire d’alourdir encore davantage la facture de l’immigration en France en incendiant les infrastructures dédiées. Une facture évaluée à 6,6 milliards d’euros en 2019…
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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Une réponse à “Un journaliste du Monde diplomatique encourage les migrants à incendier les centres de rétention”
Rien qu’a regarder sa photos on a envie de lui faire connaitre Fleury-Mérogis de l’intérieur pour plusieurs années.