Les mauvaises nouvelles s’accumulent au fil des jours pour Donald Trump. Le futur ex-président des États-Unis risque de connaître un retour difficile aux affaires après avoir quitté la Maison Blanche.
Après le Capitole : Donald Trump chassé des greens
Avec la fin de la présidence de Donald Trump aux États-Unis et l’investiture de Joe Biden à son poste mercredi 20 janvier, les ennuis sont loin d’être terminés pour le premier. Depuis les évènements survenus au Capitole le 6 janvier dernier, la liste des entreprises et organisations qui cherchent à couper les liens commerciaux avec Donald Trump continue de s’allonger et pourrait bien faire vaciller son empire économique avec, à la clef, des millions de dollars de dettes et de pénalités fiscales.
Parmi ces nouvelle défections, citons notamment le comté de Palm Beach, en Floride, qui a déclaré qu’il envisageait de mettre fin à son bail avec le Trump International Golf Club, très prisé du président, à West Palm Beach. Une information qui a été révélée pour la première fois par le The Palm Beach Post.
Sur le green toujours, la ligue américaine de golf a décidé d’annuler le 11 janvier le championnat PGA 2022 qui devait se passer dans l’un des clubs détenus par le président américain, dans le New Jersey. Dans la foulée, le 12 janvier, le R&A [NDLR : autorité réglementaire du golf au niveau mondial hors Mexique et USA] déclarait que le Trump Turnberry, un complexe écossais détenu par Donald Trump ayant accueilli à plusieurs reprises le British Open, n’aura plus l’occasion de le faire. Par ailleurs, ce ne sera pas la seule compétition suspendue ou annulée sur les 17 parcours de golf dont Donald Trump est propriétaire.
Un avenir économique incertain
Depuis ce 6 janvier où tout a basculé pour l’homme d’affaires élu président en 2016, l’empire économique de Donald Trump se fragilise un peu plus chaque jour. Le 14 janvier déjà, nous faisions l’inventaire des sociétés et des banques ne voulant désormais plus rien avoir à faire avec lui.
Entre temps, le ciel s’est encore assombri un peu plus : après la Signature Bank et la Deutsche Bank, la banque JP Morgan ou encore la ville de New York ont décidé de tourner le dos à Donald Trump. Le maire démocrate Bill De Blasio a déclaré mettre un terme aux contrats de gestion de certaines attractions de Central Park et un terrain de golf du Bronx, confiés jusqu’ici à la Trump Organization pour un montant d’environ 17 millions de dollars par an.
Un changement de cap d’autant plus remarqué tandis que bons nombres de firmes américaines ont connu de beaux jours durant son mandat. À tel point que les indices boursiers US majeurs tels le Dow jones ou le Nasdaq ont atteint des plus hauts historiques en 2020 et ce, malgré la crise du Covid-19…
Enfin, une enquête du Financial Times publiée le 29 octobre 2020 indiquait un montant de dettes cumulées par Donald Trump et son organisation évalué à 1,1 milliards de dollars quand la seule Deutsche Bank réclame environ 340 millions de dollars d’ici à 2024 au futur ex-président des États-Unis.
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