Une énième affaire de trafic de drogue a été jugée à Brest tandis que les saisies se succèdent. Et les profils des condamnés ont, une fois encore, un lien avec l’immigration extra-européenne.
500 000 euros d’héroïne et une arme à feu
Le trafic de stupéfiants est fleurissant en Bretagne. Une nouvelle affaire était ainsi jugée par le tribunal correctionnel de Brest le 14 janvier dernier. Trois individus ont été présentés devant la justice suite à la saisie par les gendarmes de quelques 19,5 kg d’héroïne (pour un montant estimé à 500 000 euros) et d’une arme à feu avec munitions dans le jardin d’une maison située à Plouvien en juin 2019.
C’est la compagne de l’un des prévenus qui fera la découverte et en avertira les forces de l’ordre. Qui placeront par la suite en détention provisoire son conjoint et deux autres prévenus (un Breton et deux extra-européens)
Lors de l’audience, les explications des trois individus sont rocambolesques et parsemées de contradictions. Si Anouar Boudjaja reconnait avoir enterré l’héroïne et l’arme à feu, la provenance de la drogue demeure mystérieuse, l’homme avouant simplement s’être vu confier la marchandise par une équipe de voyous l’ayant menacé de mort. Et choisira ainsi de cacher la drogue « à la campagne ». Un récit qui ne convaincra pas le tribunal, lequel condamnera les trois hommes à des peines de trois ans, quatre ans et cinq ans de prison ferme, les trois comparses étant incarcérés dès la fin de l’audience. De son côté, le vice-procureur avait requis des peines allant de cinq à sept ans de prison.
Autre affaire à Brest : 240 000 euros de drogue
La même semaine, le 11 janvier, une vaste opération menée par la brigade des stupéfiants de la Sûreté départementale avait lieu à Brest après plusieurs semaines de surveillance et d’écoutes téléphoniques afin de démanteler un autre réseau de trafic de drogue en place depuis plus de deux ans, notamment dans les quartiers de Bellevue (que l’on ne présente plus…) et de Saint-Pierre. Au total, six points de vente de stupéfiants étaient alimentés.
Outre deux individus âgés de 21 ans, suspectés d’être le grossiste et le revendeur principal, 18 autres personnes considérées comme étant clientes ont aussi été entendues par les enquêteurs.
Sur le plan matériel, les différentes perquisitions et saisies ont permis aux policiers de mettre la main sur 7 835 euros, 164 grammes d’héroïne et 16 grammes de cocaïne ainsi que sur une arme de poing de calibre 7.65 mm. Du côté de la sûreté départementale du Finistère, on estime à près de 280 000 euros le chiffre d’affaires réalisé par le réseau en question en l’espace de deux ans avec plus de 8 kg d’héroïne et 1 kg de cocaïne écoulés sur Brest.
Après un passage en garde à vue, les deux « cerveaux » des opérations devaient être jugés en comparution immédiate le 15 janvier. Déjà bien connus de la justice, ils ont finalement demandé un délai pour préparer leur défense. Placés en détention provisoire, ils doivent comparaître le 12 février prochain. Nul doute que les toxicomanes locaux auront, entre temps, su trouver un autre « supermarché ».
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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Une réponse à “À Brest, trafics d’héroïne, armes à feu et immigration font bon ménage…”
Il me semble « normal » que le Finistère soit inondé de clandestins puisqu’il les attire en subventionnant SOS Méditerranée
https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/finistere-une-subvention-de-50-000-eu-allouee-a-sos-mediterranee-7076746