200 élèves musiciens et danseurs du Conservatoire de Brest enregistrent la « Danse slave n°8 » d’Antonín Dvořák.
Les élèves de tous niveaux et instruments confondus, ont enregistré chacun leur partie, pour obtenir une pièce complète d’orchestre. Les élèves danseurs ont travaillé à partir de l’enregistrement pour chorégraphier la pièce. Enregistrement réalisé en décembre 2020, par les élèves musiciens en distanciel et les élèves danseurs en présentiel accompagnés par leurs professeurs
Les Danses slaves d’Antonín Dvořák figurent parmi ses œuvres les plus appréciées. Il s’agit de deux séries contenant chacune huit pièces n’ayant aucune parenté tonale ou thématique entre elles. L’une et l’autre ont été écrites en premier lieu pour piano à quatre mains, avant d’être orchestrées par le musicien lui-même.
L’écriture de ces danses a été inspirée au compositeur par les Danses hongroises de Johannes Brahms sur une suggestion de Fritz Simrock, éditeur de ce dernier. Dvořák a lui-même orchestré cinq des danses brahmsiennes.
Le musicien tchèque s’est, à de nombreuses reprises, inspiré des musiques folkloriques de son pays ou d’autres régions. Il avait en particulier écrit des Danses écossaises en 1877. Ses Danses slaves ne sont cependant pas de simples transcriptions, comme l’avait pu faire Brahms pour certaines des premières Danses hongroises. De plus, contrairement à ce dernier, Dvořák s’est chargé intégralement de leur orchestration.
Cette inspiration slave est relativement nouvelle, par rapport à la musique hongroise, déjà représentée par Brahms, Franz Liszt et même Hector Berlioz (Marche hongroise).
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