L’État a manifesté sa volonté de réorienter plusieurs milliers de migrants actuellement stationnés en Île-de-France afin de les répartir à travers les régions de l’Hexagone. Un « effort républicain » qui n’épargnera pas la Bretagne.
La région parisienne veut répartir ses clandestins
« Desserrer la pression » en Ile-de-France, tels furent les mots de Marlène Schiappa, la ministre déléguée à la Citoyenneté, lors de l’annonce le 18 décembre dernier de la mise en place d’un nouveau schéma d’accueil des demandeurs d’asile à partir de janvier 2021.
Tandis qu’elle se déplaçait dans un centre d’accueil à Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), Marlène Schiappa résumait ainsi la situation : « En Ile-de-France se polarise environ 45 % de la demande d’asile et pourtant il n’y a que 19 % du parc d’hébergement qui est disponible et donc des campements s’organisent régulièrement ». Les propos de la Ministre corroborant alors son édito dans le Schéma national d’accueil des demandeurs d’asile et d’intégration des réfugiés 2021-2023.
La suite de l’exposé justifiant ce nouveau schéma d’accueil semblait alors évident : une fois leur demande d’asile enregistrée, « les demandeurs d’asile qui sont issus des régions en tension pourront être orientés dans des régions dans lesquelles il va y avoir des places disponibles ».
De son côté, le ministère de l’Intérieur avait indiqué qu’environ 2 500 migrants demandeurs d’asile seraient réorienter « progressivement » depuis l’Île-de-France vers les autres régions administratives dans le but de réaliser « un rééquilibrage territorial important de la prise en charge de la demande d’asile ».
Un afflux doublé en Bretagne
Pour mettre en œuvre ce « rééquilibrage » sur lequel les habitants des régions françaises n’ont, bien entendu, pas été consultés, 4 500 places d’hébergement supplémentaires seront également créées en 2021 « en dehors de l’Ile-de-France » afin d’assurer « une meilleure répartition » en France.
Le député européen RN Gilbert Collard a résumé sans détour la situation sur Twitter : « L’État veut réorienter 2 500 migrants par mois de la région parisienne aux régions où la pression migratoire est moins forte. Remplir nos campagnes vides de ses habitants pour les remplacer par des demandeurs d’asile, comment peut-on qualifier cette pratique ? »
L’État veut réorienter 2 500 #migrants par mois de la région parisienne aux régions où la pression migratoire est moins forte. Remplir nos campagnes vides de ses habitants pour les remplacer par des demandeurs d’asile, comment peut-on qualifier cette pratique ?
(Src : Le Progrès) pic.twitter.com/CzkCzbGBpJ— Gilbert Collard (@GilbertCollard) January 7, 2021
Cette « solidarité territoriale » prônée par Marlène Schiappa réserve une place de choix à la Bretagne puisque la région administrative va devoir multiplier par plus de 2 son accueil des migrants : si elle ne recevait jusqu’à présent « que » 2 % du total des demandeurs d’asile, elle devra en accueillir 5 % à partir de 2021.
Enfin, quant au modus operandi, une fois le lieu d’accueil en région proposé, le migrant se voit remettre un billet de train et dispose de cinq jours pour rejoindre la destination. En cas de refus du transfert, les diverses prises en charge dont il bénéficie peuvent être suspendues. Notamment l’allocation versée à chaque demandeur d’asile et dont le montant varie entre 204 euros par mois pour les clandestins hébergés à 426 euros pour les migrants sans hébergement. À savoir qu’il y aurait près de 148 000 bénéficiaires de ces aides en France actuellement…
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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6 réponses à “Répartition des migrants dans les régions : un « effort républicain » qui n’épargne pas la Bretagne”
Oui, comme le relève l’article, dans cette france se disant super démocratique, la population locale / officielle / légitime n’est pas consultée et une nouvelle population va nous être imposée D’AUTORITÉ « démocratique » … ça en dit long …
Le pire c’est qu’on connaît la suite: ils vivront comme tant d’autres dans des bidonvilles (cf les nombreux camps de rooms ou autres autour de Nantes par ex) , se regrouperont entre eux et se monteront le bourrichon … voleront par manque d’argent etc etc
Et tout ça, pour satisfaire aux obligations européennes …
S’il faut « desserrer la pression », comme dit Mme Schiappa, c’est qu’il y a pression. Autrement dit, le gouvernement plie devant une force étrangère. L’urgence n’est pas de répartir les excédents mais
1) d’adopter des règles claires et raisonnables sur ce qu’est l’asile (par exemple, quelqu’un qui franchit les frontières de son pays poursuivi par les baïonnettes sera évidemment un réfugié, quelqu’un qui prend un avion de ligne pour quitter son pays, a priori, n’en est pas un ; ou encore, celui qui franchit la frontière de son pays sous la menace est un réfugié, celui qui ensuite franchit la frontière du pays où il s’est réfugié devient un migrant)
2) d’accélérer le traitement des demandes d’asile et de demander au CSM d’exercer une action disciplinaires contre les juges qui n’appliqueraient pas la loi.
3) de créer des centres de rétention stricts pour les migrants irréguliers, y compris les déboutés du droit d’asile qui ne quitteraient pas immédiatement le territoire national. Ces centres assureraient aux retenus une aide pour rejoindre d’eux-mêmes leur pays.
4) de tenir une comptabilité des frais occasionnés par les migrants, qui resteraient nominalement à leur charge (ils ne pourraient par la suite obtenir un visa régulier qu’après apurement de leur dette), ou solidairement à la charge des personnes ayant favorisé l’entrée ou le maintien illégaux sur le territoire.
qu’elle fasse donc un referendum sur le sujet.
la Bretagne n’est pas faite pour absorber la merde des Parisiens, si elle ne veut plus des immigrés, qu’elle les renvoient dans leur pays.
À jessax56 : Vous oubliez que la Bretagne a voté largement pour ce gouvernement… On finit par gagner ce que l’on mérite….
Je pense que la Bretagne (Finistère, Ille et Vilaine, Ville de St-Nazaire) est prioritaire pour accueillir les clandestins car elle subventionne SOS Méditerranée avec de l’argent public à hauteur de 50 000€ par Conseil départemental et 10 000€/an pour St-Nazaire. Il ne suffit pas d’assurer le SAV des passeurs mais d’aller jusqu’au bout au lieu de les livrer à la rue
https://www.ouest-france.fr/bretagne/ille-et-vilaine/ille-et-vilaine-50-000-eu-du-departement-pour-sos-mediterranee-7050828
https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/finistere-une-subvention-de-50-000-eu-allouee-a-sos-mediterranee-7076746
il n’y a qu’une répartition des clandestins envahisseurs (alias migrants ) qui vaille :une répartition dans les différentes régions d’afrique d’où ils vienent : point.
et merci de ne pas nous foutre de de la « république » à toutes les sauces ; je m’en fout de la république ; ce qui m’intéresse , c’est la France .