Le discours du démocrate Emanuel Cleaver a inauguré, dimanche 3 janvier, la première session parlementaire du 117e Congrès américain. Mais gauchisme mental oblige, ce dernier, au nom de l’inclusion et de « la lutte pour le droits des minorités » s’est fendu d’une conclusion relevant plus de la psychiatrie (et surtout de l’inculture) : Après une allocution ouvertement sociale, Emanuel Cleaver a conclu par un « Amen and Awomen ».
Ainsi, ce dernier a visiblement cru que Amen était un mot anglais, lui ajoutant Women pour faire inclusif. Problème, Amen vient de l’hébreu et signifie Ainsi soit-il.
Un choix très rapidement décrié par l’opposition, qui s’est chargée de rappeler que « Amen » n’est pas un mot anglais, et qu’y ajouter « women » ne fait pas sens, même dans une logique d’inclusion. Le républicain Guy Reschenthaler a ainsi écrit, sur Twitter, que le terme religieux vient de l’hébreu. Et de déplorer que « les faits ne sont pas pertinents pour les progressistes ».
Valeurs actuelles, qui a repéré ce qui prêterait à rire si ces individus n’étaient pas aux plus hautes responsabilités, indique : Un avis partagé par la journaliste du Figaro Eugénie Bastié, qui s’est fendue d’un train d’humour : « La gauche américaine est womanifique », a-t-elle réagi. Ben Shapiro, un des plus influents essayistes et journalistes américains conservateurs, lui-même juif, a par ailleurs précisé, là encore sur Twitter, que « Amen » est un « mot biblique hébreu » signifiant « ainsi soit-il ». Le terme « n’a rien à voir avec le mot “man” ou “woman” parce que c’est de l’hébreu. C’est une des conneries les plus stupides que j’ai vu de ma vie », a-t-il ajouté.
La gauche américaine est womanifique. https://t.co/m8yrRD3bn3
— Eugénie Bastié (@EugenieBastie) January 4, 2021
Illustrations : DR
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