Des individus s’en sont de nouveau pris à des caméras de surveillance dans le quartier de Kercado à Vannes le 2 janvier. Un quartier sinistrement réputé pour sa délinquance endémique sur fond d’immigration extra-européenne. Diverses exactions ont été commises par ailleurs dans le secteur.
Vannes : attaques à répétition des dealers contre la vidéosurveillance
L’hsitoire semble se répéter sans fin à Vannes, où certains individus supportant mal la présence de la vidéosurveillance dans le quartier de Kercado, se sont fixés l’objectif de détruire les caméras installées dans la zone.
Un objectif atteint en partie dans la soirée du samedi 2 janvier, où un groupe d’une vingtaine de personnes a bravé le couvre-feu pour sectionner un poteau sur lequel était placé une caméra. Pour ralentir l’arrivée de la dizaine de policiers vannetais dépêchés sur place, les voyous avaient préalablement barré la route avec des conteneurs poubelles en feu et du mobilier. Les forces de l’ordre ont, en outre, essuyé des jets d’objets divers.
Si ces dernières ont finalement fait fuir le groupe vers 22 h 15 et réussi à arrêté un individu (placé en garde à vue par la suite), le poteau visé par les racailles était déjà abattu…
Du côté de la municipalité de Vannes, le maire David Robo, indiquant par ailleurs que le poteau devait être remplacé dans les prochains jours, a assuré qu’« il n’y a pas de quartiers de non droit à Vannes et Kercado n’échappe pas à la règle ». Des déclarations qui feront des sceptiques puisque cette attaque contre la vidéosurveillance n’est pas la première du genre, loin s’en faut…
La troisième tentative en un mois à Kercado
Si David Robo mise peut-être sur l’amnésie potentielle de ses administrés en matière d’insécurité, il n’est pas difficile de lui rafraîchir la mémoire : dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier déjà, deux individus ont été repérés lors de leur tentative de scier un mât de vidéosurveillance, toujours à Kercado.
Kercado où, le 21 décembre dernier, trois personnes masquées furent également filmées par un riverain tandis qu’elles tentaient de scier avec une disqueuse un mât en fer sur lequel était jonchée une caméra de surveillance.
Les dealers n’aiment pas les #policiers qui gênent leur trafic juteux.
Ils s’attaquent aussi aux caméras qui perturbent leur activité.
C’est sans compter la réactivité de la #Police de #Vannes qui a interpellé un individu impliqué dans cette dégradation ?.@Prefet56 #Castex pic.twitter.com/0rueqgspl0— Commissaires de Police SICP (@SICPCommissaire) December 22, 2020
Enfin, au mois de mai 2020, un mineur de 15 ans fût interpellé dans le même quartier de Kercado peu de temps après avoir été surpris à essayer de scier le mât d’une caméra de surveillance installée dans la cité Armorique, là encore à l’aide d’une disqueuse. L’individu, provenant de Créteil et déjà défavorablement connu des services de police tandis que les dégâts occasionnés sur le mât de la caméra furent alors estimés à environ 2 000 euros.
Des voitures incendiées pour le début d’année
Les voyous de Kercado ne s’en sont pas pris uniquement aux caméras de surveillance perturbant leurs trafics puisque des fusées de feux d’artifice ont aussi été tirées et des pétards allumés le soir de la Saint-Sylvestre. Une soirée de transition entre 2020 et 2021 où les policiers sont intervenus à trois reprises dans le quartier, ainsi qu’à Ménimur, quartier au profil similaire.
Plusieurs véhicules ont aussi été incendiés à Vannes durant cette soirée mouvementée. Un phénomène qui se répète à chaque 31 décembre et qui frappe de nombreuses villes bretonnes. Pour sa défense, David Robo pourra toujours plaider qu’il n’est pas le seul maire breton à avoir perdu la bataille de la sécurité…
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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2 réponses à “Vannes. Pour le maire David Robo, « il n’y a pas de quartiers de non droit » malgré la vidéosurveillance détruite et les voitures incendiées [Vidéo]”
Robo… cop?
Dans les années cinquante Michelin a fait venir des immigrés pour son usine,
aujourd’hui de la drogue est vendue dans leur quartier de Kercado, et il y a des kebabs un peu partout. Les riches Vannetais ont quitté la ville pour une banlieue chic, Arradon, en laissant les autres se dépatouiller. Vannes était une belle ville, tranquille, avant.