Un rassemblement pour le maintien du calvaire de Plorec-sur-Arguenon, dans les Côtes d’Armor, avait lieu ce dimanche 3 janvier, à l’initiative de plusieurs personnalités et notamment de David Cabas (DLF) .
En cause, la décision du tribunal administratif de Rennes rendue le 18 novembre dernier, obligeant le Département à retirer le calvaire, situé à l’entrée de la commune pour « non-conformité » avec la loi de séparation de l’Église et de l’État. En effet, la croix se trouve actuellement sur un terrain départemental et donc public, ce qui semble insupportable à La Libre Pensée, mouvement laïque d’extrême gauche spécialisé dans les procédures de ce type, visant quasi exclusivement les catholiques.
Au final, une petite centaine de manifestants se sont rendus symboliquement devant le calvaire. Meriadeg de Keranflec’h, pour la revue War Raok, était sur place et nous a adressé son point de vue sur la manifestation :
Sous la pression de quelques vieux nostalgiques des pires dictatures, la « Libre pensée » a obtenu du Tribunal administratif de Rennes la démolition pure et simple du calvaire de Plorec-sur-Arguenon dans les Côtes d’Armor. Installé en 1946 à l’entrée de la commune, au croisement des routes départementales 60 et 89 et comportant initialement un socle de pierre surmonté d’une seule croix de bois, le calvaire incriminé a été modifié par la suite et comporte à ce jour trois croix.
Le Département des Côtes d’Armor doit donc « engager les démarches » et « prendre les mesures nécessaires » pour que les trois croix soient enlevées dès le début du mois de février.
Nous connaissons tous les visées perpétuelles de cette « Libre pensée », association sectaire viscéralement opposée à tous symboles religieux mais pas seulement. Elle combat depuis toujours tout ce qui fait le caractère spécifique de la Bretagne, qu’il soit spirituel ou profane, et s’acharne ainsi contre son patrimoine, son histoire, ses traditions… ou les hommes et les femmes qui se battent pour l’émancipation du peuple breton ! Aujourd’hui un calvaire, demain une chapelle, et ensuite la culture, l’identité bretonne… Il y a un véritable danger !
Ce dimanche 3 Janvier, malgré la situation sanitaire et la fin des fêtes de fin d’année, une soixantaine de personnes s’est rassemblée devant le calvaire, drapeaux bretons au vent afin d’affirmer le caractère breton du rassemblement. Laissant quelques instants de côté leurs différences spirituelles et faisant ainsi preuve d’intelligence en évitant toutes querelles stériles, les manifestants ont montré leur détermination face à cette véritable agression contre le patrimoine breton.
Ne laissons pas la « Libre pensée » imposer sa loi en terre bretonne !
Faisons en sorte que la justice française revoit, avant le 5 février, sa copie !
Bec’h dezhi !
De son côté, le président de l’ASER, dont des membres étaient présents, explique :
L’Alliance Souverainiste de l’Estuaire de la Rance est fière d’avoir pu contribuer à la manifestation à Plorec-sur-aguenon pour la défense de son calvaire,
Cette manifestation trans-partisane et apolitique était nécessaire même si la date ne favorisait pas une mobilisation de masse, l’urgence de la situation le nécessitait .
Nous comprenons les réticences de certains acteurs locaux qui souhaitent un règlement plus discret de cette affaire, mais notre mobilisation n’est pas en contradiction avec leur démarche, Nous souhaitons, comme eux que le calvaire soit sauvé mais pensons que même le bouger de quelques centimètres serait une défaite . Si leur négociation échoue , ce que nous ne souhaitons pas évidemment, il ne restera que cette manifestation comme acte de résistance à la destruction de notre patrimoine et culture.
Les actions de l’ASER ne se limiteront pas à la Bretagne et nous nous mobiliserons à chaque fois que notre culture et patrimoine seront en danger .
Photo d’illustration : DR
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Une réponse à “Ploreuc sur Arguenon (22). « Faire front » pour défendre le calvaire !”
« d’extrême gauche »
Oui, si on veut. Ce sont des « enragés de la république » qui en sont restés à Valmy, aux colonnes infernales et aux massacres de septembre. Ils sont proches des lambertistes qui voient dans la défense des 36 000 communes et l’éradication des « langues régionales » des combats révolutionnaires prolétariens. Un de leurs anciens responsables fut interviewé par « Français d’abord ».