Avant propos
L’année « pandémique » 2020 étant arrivée à son terme, l’heure d’en dresser le bilan est venue. Ce bilan comprendra 3 volets qui seront développés l’un après l’autre dans mes comptes rendus bi-mensuels.
1 – Le bilan sanitaire et démographique sera traité dans les lignes qui suivent.
2 – Le bilan social et sociétal sera traité dans le bulletin du 17 janvier.
3 – Le bilan économique et géopolitique devrait l’être le 30 janvier dès que le FMI aura publié ses données 2020 et ses prévisions jusqu’à 2025.
Le bilan sanitaire et démographique est établi sur les seules déclarations plus ou moins sincères des 218 États et territoires affectés par l’épidémie. Par expérience professionnelle, je n’ai aucune raison de croire que les bilans déclarés par les « occidentaux » soient plus sincères que les autres. Ce bilan planétaire mérite d’être comparé aux grands épisodes épidémiques de l’histoire pour en relativiser la gravité et l’ampleur.
De 1347 à 1352, la Grande peste noire emporte de 30% à 50% de la population européenne. Un habitant sur trois, voire un habitant sur deux y perd la vie.
Cette pandémie a affecté l’Eurasie, l’Afrique du Nord et peut être l’Afrique subsaharienne. Elle a eu des conséquences géopolitiques considérables.
En 2020, la planète compte près de 8 milliards d’habitants. 1,05 milliards de tests Covid ont été pratiqués sur cette population. Si l’on tient compte du fait que certains se sont fait tester plusieurs fois, c’est moins d’un habitant sur dix qui aura été testé en 2020 sur la planète, avec, bien sûr, des disparités énormes d’un pays à l’autre.
Sur cet échantillon testé, déjà très significatif, 84 millions d’individus ont été déclarés positifs donc « cas confirmés ». Ce nombre ne représente que 1,06 % des habitants de la planète et une très forte majorité de ces cas confirmés n’a pas nécessité d’hospitalisation.
Au total, 1,83 millions de décès « étiquetés » Covid ont été déclarés par les 218 Etats ou territoires affectés. Ce nombre représente 0,235 décès pour mille habitants. Rapporté aux 59 millions de décès de l’année 2020 enregistrés sur notre terre cela représente 3% de l’ensemble de ces décès. Le nombre d’habitants sur terre aura quand même augmenté de plus de 80 millions en 2020…
Il faut ajouter à cela que le nombre de décès attribués à la seule Covid-19 est probablement très exagéré. Un simple regard sur le tableau ci après, tiré du site officiel de santé britannique nous montre qu’au 12 décembre dernier, 92% des 45 500 décès concernaient des individus âgés de plus de 60 ans et que 55% concernaient des patients de plus de 80 ans. Il nous montre aussi que 96% des patients décédés avaient des problèmes de santé pré-existants à la Covid. En clair, un individu de moins de 60 ans, en bonne santé, n’a qu’une chance infime, au Royaume Uni, de décéder de la Covid s’il en est atteint.
En dépit des alarmes et des prévisions apocalyptiques, cette épidémie aura été, en 2020, peu meurtrière. La malnutrition et la malbouffe, les cancers, le tabac, l’alcool, la drogue, le Sida, les suicides, sont des causes de mortalité qui, année après année, réduisent l’espérance de vie de manière beaucoup plus importante que n’a pu le faire la Covid 19 en 2020.
Les deux tiers des décès enregistrés l’ont été dans 10 pays : Les États-Unis, le Brésil, l’Inde et le Mexique ont déclaré, à eux quatre, 825 000 décès (plus de 41% de toute la pandémie). Avec l’Italie, le Royaume Uni, la France, la Russie, l’Iran et l’Espagne, on arrive à 1,2 millions de décès soit près de 66% des pertes.
20 pays ou territoires n’ont compté aucun décès.
117 pays ou territoires ont compté moins de 365 décès (moins de 1 décès par jour)
171 pays ont déclaré moins de 3 650 décès sur l’année (moins de 10 décès par jour)
Si le taux de contamination mondial déclaré a été de 1,06% de la population, il a été très variable d’un pays à l’autre et d’un épisode épidémique à l’autre. Les taux réels de contamination sont très probablement bien supérieurs aux taux déclarés car de très nombreuses personnes contaminées se sont guéries toute seules sans jamais avoir été testées. Si l’on excepte les micro-États, la République Tchèque vient en tête avec 6,5% de sa population déclarée contaminée. Suivent les USA avec 6,1%, la Belgique 5,5%, la Suisse 5,2%, les Pays Bas 4,6%, Israël 4,5%, la Suède 4,3%, l’Espagne, 4,1%, Le Portugal, la France et l’Autriche 4%, la Serbie 3,8%, Le Royaume Uni et le Brésil 3,6%. A l’autre extrémité du tableau, on trouve 54 pays dans lesquels la contamination a été inférieure à 0,01% de leur population respective.
En lisant la liste ci dessus, on réalise que bon nombre des pays qui ont été les plus contaminés sur l’année 2020 sont des pays qui ont appliqué des confinements généralisés sans nuance sur de longues périodes…
Quelques mots sur les deux « exceptions » suédoise et française et leur gestion comparée du Covid.
La Suède est un pays où la proportion de personnes âgées de plus de 65 ans (donc classées à risque) était de 20,096% au départ de l’épidémie. Cette proportion était donc très légèrement supérieure à celle de la France (20,035%). Si la densité de population suédoise était, sur le papier, inférieure à celle de la France, il faut considérer que l’épidémie de Covid n’a concerné vraiment que les zones urbanisées, et notamment le grand Stockholm, et que ces zones regroupent 87% de la population suédoise avec une densité de population de 1437 habitant/km² supérieure à celle de l’Ile de France (1022 habitants/km²). Dans ces conditions, il était normal que la population suédoise non confinée soit plus contaminée (4,3%) qu’une population française confinée pendant plus de trois mois sur l’année (4%).
Ce qui interpelle, c’est le fait qu’avec un taux de contamination supérieur, une proportion de personnes âgées supérieure, une densité de population supérieure dans les zones concernées par la Covid, la Suède ait déclaré, sans jamais avoir confiné, un taux de mortalité inférieur de 20% à celui de la France qui, elle, a confiné sa population plus de trois mois en deux phases. C’est ce que l’on peut appeler l’ «exception suédoise» ….. En fait, ce qui a fait la différence, c’est une prise en charge plus précoce et efficace des patients Covid du côté suédois et la liberté de prescrire laissée à la médecine de ville. Pour compléter ces quelques lignes, lire le témoignage publié par France Soir sur le cas Suédois. https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/retour-de-suede-autopsie-dune-desinformation
L’exception « française » a consisté, pendant trop longtemps, à renvoyer les patients chez eux avec du Doliprane, à ne les prendre en charge que trop tardivement, à saturer les hôpitaux avec des cas trop détériorés exigeant des soins de trop longue durée. L’exception française a été le retard permanent dans la décision et dans l’action de responsables sanitaires et politiques qui ne « percutaient pas » :
– Retard pour prendre l’épidémie au sérieux, pour fermer nos frontières et limiter les grands rassemblements de foule.
– Retard sur les masques jugés initialement inutiles avant d’être proclamés indispensables.
– Retards sur les tests, sur les respirateurs, sur les réactifs, sur la logistique, etc.
L’exception française s’est également révélée dans la centralisation excessive, voire la soviétisation de son système de santé. C’est bien cette structure « administrative » aux effectifs pléthoriques qui a fait l’impasse sur la médecine de ville, voire sur l’hôpital privé, qui a interdit de prescrire tel ou tel médicament hors des hôpitaux publics, qui a mis trop de temps à faire appel aux laboratoires vétérinaires pour tester, qui a poursuivi le démantèlement de structures sanitaires en pleine épidémie alors qu’il aurait fallu les renforcer, qui a préféré imposer au pays les coûts financiers et humains des confinements plutôt que d’investir dans la réhabilitation de structures hospitalières en piteux états. Si nos hôpitaux risquaient la saturation et n’étaient plus en mesure de faire face, c’est tout simplement que nos GO (Gentils organisateurs) avaient supprimé 65 000 lits en quinze ans pour faire des économies.
L’exception française, c’est enfin l’omniprésence des conflits d’intérêt, voire de la corruption, dans la conduite de cette crise sanitaire, le rôle trouble des lobbies pharmaceutique (Gilead) et le fait que cela ne semble pas déranger le moins du monde la grande majorité de la classe politique et des grands responsables de l’exécutif. Il est vrai qu’il ne s’agit plus là d’une exception française puisque les institutions européennes, voire mondiales, sont elles mêmes de plus en plus gangrenées par l’argent des lobbies.
Deux exemples ? Pour l’UE, acheter pour 1 milliard d’euros de Remdesivir, alors qu’elle avait tous les éléments pour savoir, une semaine avant l’achat, que ce produit était nocif. Pour les autorités sanitaires françaises, tenter de promouvoir l’utilisation par les hôpitaux publics de ce médicament notoirement nocif, à la seule fin d’écouler un stock devenu inutile. On voit bien que la préoccupation première des diverses autorités en cause n’était pas la protection, la santé, où la vie de la population mais le renvoi d’ascenseur à Gilead dont les lobbyistes s’étaient montrés très « généreux »…
Quid de la guérison ?
Sur 84 millions de cas confirmés, près de 60 millions ont été déclarés « guéris », soit près de 71% au niveau mondial. Ce nombre de guérisons est probablement très largement sous estimé. En effet, certains pays (dont la France et la Belgique) ne semblent pas faire le suivi des gens déclarés positifs et qui, sans symptômes sérieux, sont renvoyés chez eux et mis en quatorzaine pour se remettre, avec ou sans traitement. Certains autres pays, parmi les plus touchés, ne déclarent pas les guérisons. (UK, Espagne, Pays Bas, Suède). En appliquant à ces 6 pays le taux de guérison mondial de 71%, ce qui est vraisemblable, on obtient 1,7 millions de guérisons au Royaume Uni, 1,4 millions en Espagne, 570 000 au Pays Bas, 320 000 en Suède. Il faut ajouter, pour la France, 1,7 millions de guérisons « à domicile » et pour la Belgique, 460 000. Rien que pour ces 6 pays, on obtient 6,15 millions de guérisons non déclarées qu’il faudrait rajouter aux 60 millions.
D’autres pays ont peut être aussi connu un défaut de suivi des guérisons des cas confirmés « bénins ». La conclusion est claire : le taux de guérison réel est certainement déjà supérieur à 80% au niveau mondial. Le nombre de cas actifs ne serait donc plus de 23 millions mais plus proche de 15 millions, dont une petite fraction seulement a dû être hospitalisée.
Si la valse des nombres peut paraître impressionnante en première approche, elle l’est beaucoup moins lorsqu’on décrypte un peu. Il faut le rappeler avec force et sérénité, cette épidémie n’aura tué qu’une personne sur 4 000 au niveau de la planète, et encore, cette personne était-elle, dans la grande majorité des cas, très âgée et atteinte d’autres pathologies potentiellement mortelles. Parmi ces personnes à risque, citons les personnes en surpoids (1,7 milliards au niveau de la planète selon l’OMS) et parmi elles, les personnes atteintes « d’obésité », qui seraient 773 millions dans le monde (source OMS).
On ne le répétera jamais assez, cette pandémie aura été plus médiatique et politique que meurtrière. La meute médiatique mondiale aura été conduite par les médias occidentaux, tout simplement parce que l’occident, mal préparé à ce genre «d’inciden t de parcours», aura subi l’essentiel des pertes et que le rapport à la mort n’y est pas le même que sur le reste de la planète. La vie d’un «occidental» n’a pas de prix…
Quid du vaccin ?
Une campagne de vaccination a commencé dans plusieurs pays européens. Au Royaume Uni, 900 000 personnes auraient déjà été vaccinées, en Allemagne, plus de 40 000 et en France… 332 depuis le 27 décembre. En France, l’enthousiasme pour le vaccin ne semble donc pas encore au rendez vous malgré une campagne de presse massive et sans précédent. Peut être manque-t-il un ingrédient majeur : la confiance. Confiance dans les grands gestionnaires de cette crise sanitaire que l’on a vu à l’œuvre pendant toute l’année 2020, et confiance dans les laboratoires pharmaceutiques qui ont fait la course entre eux pour sortir un produit avant les autres avec pour objectif premier de faire de l’argent.
Les Français sont donc prudents et ne se bousculent pas au portillon pour prendre les premières places à la grande fête vaccinale. Il va falloir se montrer convaincant. Cela ne sera pas simple surtout lorsque les Chefs du Conseil scientifique de l’Organisation Mondiale de la Santé doutent de la réelle efficacité des vaccins mis actuellement sur le marché.
Leurs déclarations les plus récentes au sujet des vaccins et de la pandémie ont été rapportées par de grands médias anglo-saxons. Le lecteur pourra en prendre connaissance sur les liens suivants : https://nationalpost.com/news/world/who-chief-scientist-not-confident-vaccines-prevent-transmission et/ou https://www.theguardian.com/world/2020/dec/29/who-warns-covid-19-pandemic-is-not-necessarily-the-big-one
Mais quid de cette épidémie en France ?
L’examen du tableau ci après permet à chacun de re-situer les effets de la pandémie dans le contexte de la mortalité française des 4 dernières années. S’il y aura bien une surmortalité relevée en 2020, celle ci ne semble pas dramatique, d’autant que les périodes de surmortalité sont généralement suivies de périodes de sous mortalité. Ceux qui sont décédés en 2020 ne seront plus en situation de pouvoir décéder à nouveau en 2021 ou 2022.
Tableau de la mortalité mensuelle française toutes causes confondues de Janvier 2017 à décembre 2020.
Pour relativiser l’importance des 2 épisodes épidémiques 2020 en France, il faut se souvenir qu’au mois de Janvier 2017, pic épidémique de la grippe saisonnière de cette année là, le nombre de décès en France, toutes causes confondues, a été, selon l’INSEE, de 66 990. Ce nombre de décès était supérieur à celui d’avril 2020, pic épidémique de la crise Covid-19: 66 956 décès. Nos médias et nos hommes politiques n’en avaient pas fait tout un fromage, nos structures hospitalières avaient tenu, et la France n’avait pas eu recours au confinement général du pays, solution moyenâgeuse, pour limiter la contagion et la létalité d’un virus grippal 2017 particulièrement meurtrier.
Pour remettre la mortalité mensuelle française en perspective, il faut rappeler que celle ci a varié, entre 2017 et 2020, entre un plus bas estival de 43 400 et un plus haut hivernal à 66 990, relevés en juillet et janvier 2017. Aucun des mois de l’année 2020 n’est sorti de ces limites. A l’échelle de l’histoire, cette épidémie sera donc un non-événement «démographique», mais restera comme un bouleversement majeur de notre économie, de notre société et sans doute des grands équilibres géo-économique et géopolitique mondiaux.
La stratégie du confinement généralisé sauve-t-elle vraiment des vies et combien?
Toutes les projections apocalyptiques faites par les «scientifiques»(?) (ceux qui tiennent le haut du pavé et qui sont à l’origine des mesures de confinement général prises par certains gouvernements) se sont avérées fausses, et pas qu’un peu. Ceux ci prévoyaient, pour la Suède, 96 000 décès pour la fin avril, elle en aura compté 12 fois moins sur l’année entière, sans jamais avoir confiné.
Évoquons aussi, le cas du Brésil, dont le Président Bolsonaro, très critiqué par les politiques et les médias français parce qu’il disait que le confinement était une solution de pays riche et qu’il n’en voulait pas pour son pays. En fin d’année 2020, le Brésil, grand pays latin comme la France, l’Espagne et l’Italie connaît un taux de mortalité inférieur à ceux de ces trois pays, champions du monde du confinement.
Taux de mortalité par million d’habitants, depuis le début de l’épidémie, de 22 pays de plus de dix millions d’habitants (au 2 Janvier 2021 0h00 GMT)
A chacun de se demander si les intégristes du confinement n’ont pas appliqué, en définitive, un remède pire que le mal… pour un résultat manifestement peu probant … partout où cette solution aura été appliquée sans nuance.
Le point sur la situation au Samedi 2 janvier 2021 0h00 GMT
Depuis le début de l’épidémie :
218 pays ou territoires ont été affectés par le virus, pour 84,4 millions de cas déclarés (+ 4,16 millions en 1 semaine).
1,83 million de décès (+76 962en 1 sem ) ; 59,6 millions de guérisons (+ 3,16 millions en 1 semaine). |
22,90 millions de cas « actifs » (+ 920 593 en 1 semaine), dont 106 553 en état critique (+ 752 en 1 semaine)
- 34 pays ont déclaré plus de 7 600 décès depuis le début de l’épidémie et comptent 91% des décès: dans l’ordre des pertes: USA, Brésil, Inde, Mexique, Italie, Royaume Uni, France, Iran, Russie, Espagne, Colombie, Argentine, Pérou, Allemagne, Pologne, Afrique du Sud, Indonésie, Turquie, Belgique, Ukraine, Chili, Roumanie, Canada, Équateur, Irak, Pays Bas, République Tchèque, Pakistan, Bolivie, Philippines, Hongrie, Suède, Suisse, Egypte, Bulgarie.
A l’échelle de la planète, la pandémie plafonne désormais à une moyenne de 10 800 décès/jour.
Ce rebond est important mais n’a pas été brutal. L’aspect saisonnier de cette maladie virale semble vouloir s’inscrire dans la durée, comme il l’est pour la grippe. 76 962 décès «avec» la Covid en 1 semaine, c’est 167 de plus que la semaine dernière.
Ce rebond affecte principalement les USA et l’Europe, plus particulièrement l’Europe de l’Ouest, où les populations âgées et fragiles abondent et sont, chaque année, les premières victimes des rigueurs hivernales. Les cas critiques (106 553) sont stables. Avec près de 4,16 millions de nouveaux cas déclarés cette semaine, le rythme de contamination est en baisse.
L’épidémie reste largement à la portée des états qui disposent d’un appareil de santé quantitativement et qualitativement de bon niveau et dont les gouvernances ne paniquent pas.
La circulation du virus poursuit sa hausse en Europe mais celui ci se révèle beaucoup moins létal qu’en avril dernier: (plus de 1,48 millions de nouveaux cas en une semaine), plus de 13 millions de patients en cours de traitement (si l’on tient compte des pays qui ne les déclarent plus: UK, Espagne, Suède et Pays Bas); 27 122 cas critiques (+ 500 en 1 sem) pour 31 312 décès en 1 sem (nombre stable par rapport au bilan de la semaine précédente).
L’épidémie recule en Asie de l’Ouest (Inde, Bangladesh, Pakistan, Arabie Saoudite, Irak, Iran). Elle repart très légèrement en Afrique (Afrique du Sud, Égypte). Au rythme actuel d’évolution de l’épidémie les caps des 100 millions de cas et des 2 millions de décès devraient être franchis en dernière semaine de janvier.
*
L’évolution des pertes déclarées des semaines écoulées se résume en un tableau :
A sa lecture, on réalise à quel point la mortalité reste très faible et recule en Océanie et en Asie, reste faible en Afrique, se stabilise en Amérique latine, et plafonne à un niveau plus élevé en Europe et aux États-Unis. Les nouveaux épicentres de l’épidémie ont indiscutablement re-basculé vers l’Europe (plus particulièrement vers l’UE de l’Ouest) et vers les USA. Si la situation semble désormais s’améliorer en Europe, elle se détériore encore davantage aux USA.
Au cours de la semaine écoulée, les USA ont déclaré quatre fois plus de décès que le Brésil, que le Mexique et que l’Allemagne. Les épicentres de l’épidémie sont désormais l’Europe de l’Ouest et l’Amérique septentrionale. Sur les 76 962 décès de la semaine écoulée, 31 312 sont européens, 18 953 sont US ou Canadiens, 13 523 sont latino-américains, et seulement 8 995 sont asiatiques.
Bilan actuel du nombre de cas et de décès par grande région du monde
Les bilans les plus lourds de la journée d’hier ont été ceux des USA, du Mexique et du Royaume Uni. Ces trois pays ont déclaré hier, à eux seuls: 41,6% des nouveaux cas, 38,6% des nouveaux décès et 33% des cas critiques de la planète.
L’Océanie, l’Afrique et l’Asie enregistrent des taux de mortalité encore très faibles et une part des pertes mondiales de 22% alors qu’elles regroupent 77% de la population. L’Europe et le continent américain (Nord et Sud) enregistrent 78% des pertes pour moins de 23% de la population mondiale. Les parts de l’Europe et de l’Amérique Septentrionale vont désormais augmenter, celle de l’Afrique, de l’Amérique latine, et de l’Asie (de l’Ouest) vont donc se réduire.
Pour relativiser encore et toujours les bilans humains de cette pandémie 2020, il convient de rappeler qu’il y a déjà eu, durant l’année 2020, 140 millions de naissances, 42,7 millions d’avortements et 59 millions de décès dans le monde dont :
– 17 millions de décès liés aux pathologies cardio-vasculaires
– 11,2 millions de décès liés à la malnutrition
– 8,25 millions de décès liés au cancer
– 5 millions de décès liés au tabagisme
– 3,8 millions de maladies respiratoires non transmissibles (MNT)
– 2,5 million de décès liés à l’alcool,
– 2 million de décès du diabète
– 1,83 million décès « avec » le Covid-19
– 1,7 million de décès de la tuberculose
– 1,36 million de décès d’accident de la circulation
– 1,1 million de suicides
Ces données sont des estimations tirées des statistiques annuelles de l’OMS des années précédentes.
On pourrait y rajouter les décès liés à d’autres maladies infectieuses (hors Covid) qui se comptent par millions et les décès liés directement et indirectement aux ingérences militaires ou aux sanctions économiques de pays occidentaux dans les zones du Proche et Moyen- Orient ou en Amérique Latine.
Toujours pour relativiser, voici la comparaison avec les autres grandes épidémies mondiale du siècle dernier :
Enfin, la France enregistre, en moyenne d’octobre et novembre, 12 200 décès par semaine, toutes causes confondues. La semaine dernière, 2 338 personnes, la plupart très âgées, sont décédées « avec » la Covid-19 ce qui représente, à peu près, 19% des décès de la semaine…)
S’agissant des décès Covid, il convient de rappeler que les nombres déclarés sont très incertains. Les exemples du Royaume-Uni qui soustrait 5 303 décès à son total le 12 août ou de l’Espagne qui a fait de même en juin dernier, de la Colombie, de la Bolivie, de l’Argentine et du Mexique qui rajoutent quelques milliers de décès à leur bilan depuis début septembre, sont là pour le prouver. Certains pays en développement n’ont pas les moyens de collecter des informations fiables. D’autres sous estiment le nombre de décès en oubliant, par exemple, volontairement ou non, de comptabiliser les décès à domicile, d’autres surestiment fortement ce nombre en attribuant à la seule Covid, les décès de très nombreux patients souffrant de multiples pathologies (dont « le grand âge »). Plusieurs de ces pathologies, autres que la Covid ont souvent été la cause première du décès.
Situation par continent, sous continent, et pays les plus affectés
1 – L’Amérique latine
Avec près de 508 824 décès déclarées l’Amérique latine n’est plus la partie du monde la plus affectée par l’épidémie pour le nombre total de décès. Elle est désormais devancée par l’Europe. Elle est aujourd’hui la deuxième pour le taux de mortalité par million d’h, derrière les USA mais pourrait être bientôt devancée par l’Europe.
En Amérique latine, les pertes humaines se concentrent dans onze états qui déclarent près de 98 % des décès «latinos» et plus de 2 420 décès chacun. Les autres pays des Caraïbes et d’Amérique du Sud restent encore relativement épargnés par l’épidémie.
La situation du Brésil se stabilise. Le nombre des décès quotidiens reste derrière celui des USA et proche de 700.
Au Mexique, le nombre de décès de la semaine passée a été de 4 635. Il est stable.
2 – L’Asie
L’Asie de l’Est et du Sud-Est (Chine, Japon, Vietnam, les deux Corées, Taïwan, Philippines, Indonésie, Laos, Cambodge, Malaisie, Birmanie …) est très peu touchée par la pandémie. La Chine continue de bien se porter. Avec moins de 100 nouveaux cas déclarés en 1 semaine, 370 patients encore sous traitement dont 9 cas sérieux, aucun nouveau décès déclaré depuis avril, elle a quasiment éradiqué l’épidémie sur son sol. Depuis le début de l’épidémie, l’Indonésie, pays le plus touché d’Asie de l’Est enregistre un taux de mortalité dérisoire de 81 décès par million d’habitants. Taïwan, pays le moins touché et qui n’a jamais adopté de confinement national, déclare un taux de mortalité de 0,3 par million d’habitants (7 décès de la Covid pour 24 millions d’habitants). Le Japon, quant à lui, déclare 3 460 décès pour 126 millions d’habitants soit 27 décès /million d’ habitants.
C’est donc l’Asie de l’Ouest (Inde, Iran et pays voisins du Moyen-Orient) qui enregistre l’essentiel des pertes en Asie. A noter que l’Iran est toujours un pays sous sanctions économiques « maximales » de la part des USA (au profit d’Israël) et enregistre le 2ème taux de mortalité le plus élevé d’Asie, derrière l’Arménie qui a cumulé la guerre et la Covid, à 655 décès/million d’habitants. Ce taux reste toutefois très inférieur aux taux des continents américains et de l’Europe de l’Ouest.
Tableau présentant la situation et les pertes des dix pays d’Asie ayant dépassé les 4 000 décès (88% des pertes en Asie)
3 – L’Amérique septentrionale
Les USA déclarent encore 30% des nouveaux cas Covid de la planète. Ils ont aussi déclaré 19,4% de la totalité des pertes de l’épidémie (Chine 0,25%).
Le nombre des décès hebdomadaires s’inscrit en hausse de 3% par rapport à la semaine précédente à 18 066. Le nombre de patients en cours de traitement excède les 8 millions et continue d’augmenter (+ 473 000 en 1 sem ). Celui des cas critiques à 29 405 augmente lui aussi. L’épidémie reste très agressive aux USA. Ils resteront à la première place mondiale pour le nombre des décès. Celui ci devrait dépasser les 400 000 décès en dernière semaine de janvier (plus de 85 fois les pertes déclarées par la Chine).
Au Canada, l’épidémie a repris de la vigueur avec 887 décès pour toute la semaine écoulée. Son taux de mortalité depuis le début de l’épidémie reste 2,5 fois moindre que celui des USA. Le nombre de cas critiques déclarés est de 711. Il est stable, mais ces nombres restent très faibles.
4 – L’Afrique
La mortalité liée au Covid y a été dérisoire. A l’exception de l’Afrique du Sud, la chloroquine y a été massivement employée pour traiter les patients. C’est d’ailleurs, sans surprise, l’Afrique du Sud qui a payé le prix le plus fort avec 38,3% des cas et 43,6% des décès du continent…
Avec l’Égypte, le Maroc, la Tunisie, l’Algérie, l’Éthiopie et le Kenya seuls autres pays d’Afrique à dépasser les 1 500 décès déclarés, elle regroupe plus de 83 % des décès africains déclarés.
5 – L‘Europe
Une amélioration plus lente qu’en mai dernier de la situation épidémique peut y être constatée. 21 930 des 31 312 décès européens déclarés cette semaine le sont dans une poignée de pays avec, dans l’ordre : l’Allemagne 4 420, le Royaume Uni 3 930, la Russie 3 903, l’Italie 3 262, la France 2 338, la Pologne 1 964, l’Ukraine 1 099, l’Espagne 1 013. Pour les 39 autres pays ou territoires européens, la hausse du nombre des décès est beaucoup moins sensible. Ces nombres restent plus faibles que ceux du pic épidémique d’avril dernier pour une majorité de pays à l’exception notable des pays du pacte de Visegrad et des pays du Sud Est de l’Europe.
La situation du Royaume Uni se détériore très sensiblement. Le nombre des cas critiques est en hausse à 1 847, mais il reste inférieur à celui de la France. Le niveau des pertes hebdomadaires est en forte hausse depuis le 12 décembre (+ 30%) à 3 930 décès déclarés en 1 sem, Le bilan total des pertes est, désormais le 2ème plus élevé d’Europe derrière l’Italie. Il a passé les 74 000 mais pourrait dépasser les 100 000 décès à la mi-février (plus de vingt fois le bilan de la Chine), si la tendance ne s’inverse pas rapidement. Il devrait reprendre la première place à l’Italie.
La situation de l’Italie s’améliore : très légère baisse des cas critiques à 2553 (- 31 en 1 semaine). Le nombre des nouveaux cas hebdomadaire (+ 100 000 en 1 sem) est important mais stable; celui des patients sous traitement diminue légèrement (- 5 000 en une semaine). Le nombre des décès baisse pour la 5ème semaine consécutive et s’établit à 3 262.
La situation de la France est stable. Son nombre de patients sous traitement a placé la France en 2ème position mondiale derrière les USA pour cet indicateur avec près de 2,38 millions de cas actifs. Mais les deux indicateurs les plus pertinents sont le nombre de cas critiques qui est en légère baisse (- 76 en une semaine) et le nombre de décès hebdomadaire qui est en très légère hausse par rapport à la semaine dernière.
Pour le nombre des décès, la France a atteint les 64 765 décès. Elle pourrait franchir celui des 70 000 avant fin janvier 2021.
L’analyse des 2 courbes qui suivent montre que nous avions très peu de cas et beaucoup de décès en première semaine avril (pic épidémique) et que nous avons maintenant plus de cas et moins de décès. Il y a donc bien eu une deuxième vague de « cas » beaucoup plus haute que la première (parce que nous testons enfin beaucoup). Mais la 2ème vague de décès est plus progressive, moins haute et a déjà bien amorcé sa décrue.
Voici la courbe des décès quotidiens (en barre grise) et la moyenne quotidienne sur 7 jours (en orange) depuis le 1er jour de l’épidémie. On peut distinguer l’ampleur d’un rebond plus progressif qu’en avril.
Le taux de mortalité Covid est, à ce jour, de 991 décès par million d’habitants (hors décès à domicile), pour une moyenne mondiale de 235,3. Pour le nombre des décès, la France reste à la troisième place européenne (sur 48 pays ou territoires) derrière l’Italie et le Royaume Uni.
S’agissant de la « létalité » Covid (Nb de décès /Nb de cas confirmés), la France affiche un taux de 2,45%, grâce aux campagnes massives de tests qui dépistent de nombreux porteurs sains. (Pour mémoire: létalité Covid européenne: 2,29% et mondiale: 2,18%).
A l’IHU de Marseille, la létalité observée sur plus de 9 000 patients traités précocement est de 0,52%.
54,2% des français ont été testés, pour la majorité d’entre eux depuis le premier déconfinement. Les Portugais ont testé 55,5% de leur population, les Russes 62,4%, les États-uniens 76,7%, les Danois 185% (nombreux sont les danois qui ont déjà été testés deux fois ou plus) en appliquant les tests dès le début d’épidémie. Grâce à l’effort bien tardif consenti depuis 4 mois, la France est désormais à la 31 ème place mondiale pour le nombre de tests par million d’habitants.
La France est aussi, de très loin, le pays d’Europe qui déclare le plus de cas actif (plus de 2,38 millions). Ce nombre est toujours en augmentation (+ 82 000 en une semaine). Pour cet indicateur, la France reste deuxième au monde derrière les USA et devant le Brésil, la Belgique et l’Italie. Elle a, depuis longtemps, dépassé la Russie qui ne compte plus que 549 000 cas actifs). Mais les cas sont bénins dans leur grande majorité et ne nécessitent pas tous une hospitalisation.
La France est encore à la traîne en matière de guérisons déclarées (7,4% des cas confirmés). Mais elle ne déclare probablement pas les guérisons des cas bénins qui se soignent à domicile, et donc n’en fait pas le suivi … Elle fait moins bien que la Russie qui en a guéri 81%, que le Sénégal qui en a guéri 89,7%, que le Maroc qui en a guéri 93%, (à noter que ces 3 pays ont utilisé, avec plus de cinquante autres pays, des protocoles de traitement inspirés de celui de l’IHU de Marseille).
Le taux mondial de guérison des cas confirmés est aujourd’hui de 71%, alors même qu’une majorité de pays sont entrés bien après la France dans l’épidémie. Le taux de guérison africain est de 83,1%, le taux asiatique est de 92,7%, le taux de guérison de l’Amérique septentrionale est de 59,8% Le taux européen n’est que de 49,2%: il devrait être bien meilleur à ce stade de l’épidémie….. La France est donc, avec la Belgique, le pays qui tire le plus cet indicateur européen vers le bas. La non déclaration des guérisons par l’UK, les Pays Bas, la Suède et l’Espagne fausse considérablement le résultat de cet indicateur pour l’Europe. Le taux réel de guérison européen est très probablement supérieur à 80 %.
La situation de l’Espagne continue de s’améliorer très légèrement. Elle déclare 67 108 nouveaux cas (en baisse), 1 013 décès (en baisse), et une stabilisation des cas critiques sur la semaine écoulée. Tous ces indicateurs marquent une amélioration même si l’Espagne reste, après l’Allemagne, la France, l’Italie, et la Russie, le pays qui compte encore le plus de cas critiques en Europe (2 018).
La situation de l’Allemagne se détériore sévèrement : Le nombre de cas actifs diminue de 25 000 en une semaine, mais celui des cas critiques augmente encore de 295 et place l’Allemagne en première position pour cet indicateur en Europe. Le nombre des décès hebdomadaires augmente sensiblement pour s’établir à 4 420). C’est la pire semaine qu’a connu le pays depuis le début de l’épidémie. L’Allemagne compte, aujourd’hui, près de 6 fois moins de patients en cours de traitement, mais 3 000 cas critiques de plus que la France. Pour autant, elle enregistre encore un taux de mortalité par million d’habitants de 2,4 fois inférieur à celui de la France sur toute l’épidémie. Il faut s’attendre à une ou deux semaines encore très dures pour l’Allemagne
Avec un taux de mortalité de 1 681 décès par million d’habitant, la Belgique est et restera le leader mondial pour cet indicateur (hors micro-États). Le nombre de nouveaux cas y est élevé pour un pays de 11 millions d’habitants (+ 11 592 en une semaine). Le rythme de contamination diminue légèrement. Le nombre de patients sous traitement continue d’augmenter (582 406 aujourd’hui soit + 10 289 en une semaine). Il est, lui aussi, très élevé au regard de la population puisqu’il est supérieur à celui de la Russie, pays de 146 millions d’habitants et qu’il représente 5% de toute la population belge. Le nombre de cas critiques est en très légère baisse (- 20 en 1 sem). Le taux de guérison belge reste le plus faible au monde et ne s’améliore pas ? (6,9 % seulement des cas déclarés à ce jour, ce qui signifie probablement qu’elle ne suit pas les cas non hospitalisés qui guérissent seuls, chez eux).
La Belgique reste donc, avec l’Espagne, la France et l’Italie le foyer le plus actif de l’épidémie en Europe de l’Ouest. A noter que les Belges déclarent les décès Covid à domicile, ce que ne font pas certains de ses voisins.
En Russie, un rebond sensible de l’épidémie a pu être observé depuis le 15 Octobre : 62,4% des habitants ont été testés, ce qui représente le 3 ème taux de dépistage pour les pays de plus de 10 millions d’habitants, d’où un nombre encore élevé de nouveaux cas déclarés (193 502 en 1 semaine). Avec 548 000 patients sous traitement, la Russie se place en 6 ème position derrière les USA, la France, le Brésil, la Belgique et l’Italie. Ce nombre s’inscrit encore en légère hausse sur les deux dernières semaines.
Le nombre des décès quotidiens russes a culminé à 635 décès le 24 décembre. Le taux de mortalité russe par million d’habitants a atteint les 394 mais il reste encore 2,5 fois inférieur à celui de la France (991).
Parce qu’elle détecte vite, isole et traite sans attendre, et parce qu’elle applique une stratégie et un protocole inspirés de ceux de l’IHU de Marseille, la Russie a déjà guéri près de 81% de ses cas confirmés soit près de 2,58 millions de patients. Elle est pourtant entrée dans la ronde épidémique un mois après la France qui ne déclare guéris que 7,4% de ses cas confirmés soit 194 221 patients (plus de treize fois moins).
La Russie n’a donc pas trop mal géré la crise de la Covid-19 jusqu’à présent.
6 – L’Océanie
L’épidémie y est quasiment terminée. Ce continent a été et reste encore très largement épargné. Sur 42 millions d’habitants, il a déclaré, à ce jour, 48 410 cas dont 33 447 ont déjà été guéris. Il reste 13 904 cas «actifs» (dont 11 970 en Polynésie française ….) et 24 cas sérieux ou critique (tous en Polynésie Française). Le continent océanien a déclaré 7 décès cette semaine. Son taux de mortalité Covid est de 25,2 décès par million d’habitants (France: 991).
Les taux de mortalité COVID par million d’h, présentés ci après, des 34 pays ayant dépassé les 7 650 décès de la Covid-19 en 2020, (20 décès/jour) donnent une idée des zones géographiques et/ou pays les plus touchés.
Un tableau présente ci après les bilans du 2 janvier 2021 0h00 GMT des 34 pays ayant déclaré plus de 7 650 décès (90,6% des pertes)
Tableau de données concernant l’Europe (et l’UE) face à l’épidémie le 2 Janvier 2021 0h00 GMT
Rappel : taux de mortalité Covid mondial: 235,3 décès / Millions d’habitants et européen 733 décès/Millions d’habitants
Général (2s) Dominique Delawarde
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2021, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
5 réponses à “Covid-19. Derrière les discours, la réalité des chiffres”
« Si le taux de contamination mondial déclaré a été de 1,06% de la population »
Beaucoup plus d’après l’OMS :
https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/le-covid-19-aurait-deja-infecte-10-de-la-population-mondiale-selon-loms-1251900
1,83 million de décès sur un peu moins de 800 millions de contaminés, cela fait une mortalité de plus ou moins 0,23%.
Si vous rapportez les décès au nombre de contaminés, il s’agit du taux de létalité. Le taux de mortalité enregistre les décès relativement à l’ensemble de la population, contaminée ou pas.
[…] Source : Covid-19. Derrière les discours, la réalité des chiffres (breizh-info.com) […]
Remarquable travail de compilation éclairante. Depuis le début de cette pandémie, les chiffres se baladent, et nous aussi. Je me permets d’y ajouter ma petite touche, tirée essentiellement de l’Insee.
Au 2 janvier, l’Insee affiche 537 146 décès entre le 1er mars et le 21 décembre. Il faut y ajouter 50 400 pour janvier et 56 300 pour février. Donc, 643 846 morts au 21.
Je crois qu’on peut arrondir à 655 000 pour l’année; donc, en reprenant les 613 000 morts de 2019, nous aurions 42 000 morts de plus…à relier aux 65 000 morts officiellement attribuées à la Covid…et au différentiel de 34 000 morts entre 2014(560 000 ) et 2015(594 000).
Pour finasser, je ferai remarquer qu’au vu des années précédentes, on pouvait s’attendre à une mortalité « normale’ de 620 000 décès pour 2020.Et pour ceux qui voudraient, avec raison, jouer de la calculette, je m’empresse de signaler que , pour simplifier les recherches, les chiffres de l’Ined et ceux de l’Insee ne se correspondent pas du tout.
Je soumets donc ces réflexions à la sagacité des lecteurs de cet excellent site breton.
Ou est la vérité.