Les véhicules à motorisation diesel et essence sont condamnés à disparaître en Europe d’ici quelques années. C’est en tous cas la volonté formulée par les dirigeants des 27 États membres de l’Union européenne…
L’interdiction des moteurs thermiques au programme du Conseil européen
Après la chasse aux consommateurs de viande, la chasse aux conducteurs de véhicules à moteurs thermiques : les temps changent, et ils changent vite. Le sujet a ainsi été abordé lors du dernier Conseil européen de l’année, qui s’est tenu à Bruxelles les 10 et 11 décembre 2020. Le rendez-vous regroupait les 27 chefs d’États des pays membres de l’Union européenne et a bien entendu porté, entre autres, sur la question du changement climatique.
Concernant ce dernier point, les responsables politiques européens ont pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55 % d’ici 2030 par rapport au niveau de 1990, contre 40 % précédemment. Mais ils se sont aussi accordés autour de la proposition d’interdire la vente de véhicules à moteurs thermiques dans toute l’UE d’ici 2035.
Diesel : un calendrier accéléré, des Britanniques en avance
Dans moins de 15 ans, sera-t-il donc impossible d’acquérir un véhicule propulsé au diesel ou à l’essence ? Ce qui n’est pour l’heure qu’un projet sera discuté en juin 2021 et pourrait devenir, en cas d’adoption, une directive obligatoire dans tous les pays de l’UE.
Avec une telle interdiction, l’ensemble des véhicules commercialisés seraient alors électriques en 2035. Et les véhicules hybrides seraient logés à la même enseigne que les 100 % thermiques. Si la date butoir de 2035 était validée, cela accélèrerait le calendrier français de cinq ans : le pays avait acté en 2017 que la vente de véhicules thermiques neufs devait prendre fin en 2040.
En la matière, le Royaume-Uni a déjà pris les devants puisque le Premier ministre Boris Johnson annoncé au mois de novembre dernier que la vente de véhicules neufs à moteur essence et diesel serait interdite sur son territoire à partir de 2030. Une interdiction qui frapperait aussi les voitures hybrides en 2035.
La voiture électrique imposée par la propagande ?
Pour assurer le développement du parc automobile électrique, le Royaume-Uni va injecter quatre milliards de livres sterling dans ses infrastructures de recharge et la production de batteries. En parallèle, une campagne de communication dont le coût estimé dépasse les 500 millions de livres sterling et destinée à convaincre les Britanniques des bienfaits de la propulsion électrique sera aussi mise en place.
Pour rappel, on dénombrait en France, en octobre 2019, plus de 200 000 véhicules électriques en circulation sur les routes de l’Hexagone sur un total d’environ 32 millions de voitures particulières. En outre, en 2020, 8,2 % des véhicules achetés en France étaient électriques, un pourcentage en forte augmentation par rapport à l’année 2019 (1,9 %). Toutefois, plusieurs contraintes techniques dont l’autonomie vont devoir être rapidement résolues si les pays européens veulent parvenir à leurs objectifs. Une fois encore sans avoir consulté les populations concernées au préalable…
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4 réponses à “Union européenne. Les véhicules diesel et essence interdits à la vente d’ici 2035 ?”
Nos gouvernants sont très cons et entourés de personnes recrutées au piston, pardon grâce au réseau, et nulles d’un point de vue scientifique !
Si l’interdiction des véhicules à moteurs thermiques voit le jour, on va pouvoir construire des centrales nucléaires, revoir les réseaux de lignes électriques urbaines et prévoir quelques morts dans les parkings d’immeubles : René devait libérer la prise de recharge de voiture à 21h et il est déjà 21h12 !
Sans oublier que la voiture électrique actuelle est un désastre pour l’environnement et certains agriculteurs chiliens, argentins…
Centrale Nucléaire, vous ni pensez pas ; les écolo ne voient que par l’éolien , le solaire.
Autrement dit nous allons droit a la catastrophe en matière d’énergie; sans parler que l’on parle de moteur thermique tout combustible confondu et non de type de véhicule.
De ce faite même les camions sont a mettre dans la même interdiction ; sachant le poids et le volume des batteries nécessaire pour faire rouler un camions sur de longue
distance , cela diminue d’autant la charge transportable.
Nos gouvernants plus a l’écoutent de cette écologie dogmatique qu’a celle des réalités économique vont nous entrainez dans un bon en arrière sans aucunes mesures ou les restrictions tant en matière d’énergies , de déplacement, de vie , entrainerons une révolte des populations avec ce que l’on sait en terme de destructions, ruines……
retour au XVIII – XIV siècles.
une preuve encore de la connerie de l’UE
pas beaucoup de com sur la fabrication des batteries et leur recyclage….et- le bilan carbone global….
il faudra bien toutefois des dépanneuses au diesel remorquant un groupe electrogène à essence pour recharger les voitures electriques en panne en rase campagne….
on vit chez les fous .
Les fous de l’UE prévoient très certainement de restreindre l’usage du véhicule particulier aux seuls gens fortunés.
Les gueux, le prolétariat, devront se satisfaire des transports en commun de la qualité de la ligne 13 à Paris !
Il est vrai que l’argent prévu pour la rénovation de cette ligne fut confisqué, détourné, au profit de … la seule ville de Neuilly…