Cette année tout particulièrement, après plusieurs mois de confinement et le combat des catholiques pour retrouver leurs messes et la liberté de culte – commencé à Nantes justement un certain nombre de diocèses, dont celui de Nantes, mettent le paquet sur les messes de minuit. S’ajoutent à ce recensement celles des catholiques traditionnalistes, en latin.
Nous ne recensons pas les nombreuses messes organisés dans la soirée, de 18 à 21 h. A partir de 22 heures, il y a des messes organisées à Guérande (Saint-Aubin), Nort-sur-Erdre (église Saint-Martin). A 23 heures embraient les églises Saint-Pasquier et Saint-Nicolas à Nantes – cette messe est célébrée par l’évêque Mgr Percerou, Saint-Gilles à Pornic (église), Saint-Cosme et saint Damien à Prinquiau (paroisse de Savenay) et Notre-Dame de Vallet.
Du côté des traditionnalistes, la messe de Minuit a lieu à Saint-Clément à Nantes (FSSP) précédée d’une procession à la crèche (23h45) et d’une crèche vivante à 22h30. La FSSPX organise trois messes de minuit, à Nantes (abbé France), la Placelière (abbé di Sorco) et Pornichet (Notre-Dame des Grèves). Enfin l’abbé Guépin organise lui aussi une messe de minuit en la chapelle du Christ Roi à Nantes, rue d’Allonville.
En revanche, aucune messe en breton n’est signalée dans le diocèse de Nantes (ni dans celui de Rennes), et ce alors qu’après des années de négociations, Nantes – et la Chapelle sur Erdre – ont enfin hissé le drapeau breton sur leurs bâtiments communaux. Des messes en breton sont signalées par Ar Gedour dans d’autres diocèses bretons, dont celui de Vannes, en pointe.
Louis Moulin