« Monsieur, votre masque, il est mal mis ». « Monsieur, il faut mettre du gel à l’entrée de la boutique ». « Monsieur, respectez les distances ». Ce qu’il y a de bien avec la crise du Covid-19, c’est qu’elle révèle la bassesse, la lâcheté, la volonté de soumission de l’être humain, et du Français en particulier.
Dans toutes les administrations, les boutiques, les centres commerciaux, il ne se trouve désormais plus un seul espace public dans lequel agissent des Françaises et des Français qui se sentent investis de la mission devenue quasi religieuse de devoir obéir aux ordres les plus idiots, et surtout, de les faire appliquer aux autres, en utilisant tout le zèle possible.
Ces lâches qui, dans la vie quotidienne, abandonnent au moindre obstacle qui se présente à eux, s’enfilent des tablettes d’anti-dépresseurs à la pelle, baissent la tête lorsqu’ils croisent quelques « chances pour la France » dans la rue, osent à peine aller demander à leurs patrons d’être payés un peu plus que le SMIC, se sentent désormais pousser des ailes lorsqu’il s’agit d’aller faire la police du masque, du gel hydroalcoolique et du respect des consignes sanitaires.
Additionnés à ceux qui, au moindre rassemblement, au moindre début de tapage nocturne, se jettent sur leurs téléphones pour prévenir la police que des trublions ne respectent pas ici le confinement, là le couvre feu, et vous vous trouvez face à une armada de zombies prêts à servir la volonté funeste de ceux qui nous dirigent.
Et que dire de cette foule, le doigt sur la couture du pantalon, qui vous jette un regard hostile, haineux presque, parce que vous, l’horrible colporteur potentiel d’un virus qui n’est pas la Peste noire, avez eu l’audace de ne pas porter votre masque jusqu’au nez ?
Que dire de ces gens qui vont faire leurs courses en s’enfilant des sacs plastiques sur les mains, ou en se rassurant dans les sas de désinfection pour caddies, comme si la mort guettait à tout instant ?
Que dire de ces illuminés qui, à chaque entrée dans un local public, se badigeonnent de gel sans le moindre recul, sans la moindre réflexion sur les conséquences potentielles de cette application cutanée agressive, dont personne ne connait les conséquences à moyen terme, et qui le font comme d’autres communient à la messe, religieusement, pour imiter l’autre, pour obéir, sagement, et pour se rassurer sur le fait, qu’à défaut d’être emporté par le Covid-19, on pourra crever tranquillement de son cancer des poumons, ou de sa dépression chronique ?
Au final, les autorités ont réussi. La majorité de la population, silencieuse, a capitulé devant la terreur sanitaire qui règne. Les sondages en témoignent. Ils veulent encore et toujours plus de mesures drastiques.
Surtout ne pas franchir la ligne rouge. Surtout faire comme le voisin et mettre son gel 10 fois par jour, et puis masquer ses enfants aussi, sans réfléchir aux conséquences psychologiques et à la société qu’ils sont en train de leur laisser.
Une autre fraction elle, collabore activement à faire appliquer des ordres tous aussi abjectes les uns que les autres, et à exercer à son niveau son pouvoir de petit chef, de petit fonctionnaire avide des miettes que sa direction lui laissera, prêt à toutes les bassesses pour les faire appliquer, persuadée d’être dans le camp des Justes alors qu’il y a fort à parier qu’à la moitié du siècle dernier, cette fraction aurait terminé tondue, ou au poteau après un simulacre de procès…
Ces zombies sont prêts à tout, y compris à sacrifier nos libertés fondamentales, pour obtenir la permission d’être déconfinés, d’enfin pouvoir aller s’entasser et consommer en masse dans des galeries marchandes sans âme (mais avec masque et gel !) ou de faire la fête sans aucun autre but que celui de se détruire un peu plus.
Ils me débectent profondément et ne peuvent qu’écoeurer les quelques hommes et femmes qui restent encore libres et debout dans ce pays.
Les monstres qui forment la petite caste peuvent se réjouir. Ils l’ont, leur armée de zombies prêts à servir, à consommer, et surtout à se taire.
Un peu comme ce chien maltraité par son maitre, battu, attaché en permanence, affamé, et qui, un jour de bonté de Monsieur, lui fait quelques léchouilles en guise de reconnaissance parce qu’il lui aura donné un os à ronger après des mois de famine.
Tout ceci est inquiétant, car pour un os à ronger, pour la fausse impression de sauver des vies, les zombies sont prêts à toutes les saloperies, à tous les renoncements, mais aussi, à tous les lynchages. Ils ont le goût du sang.
Les hommes et les femmes libres de ce pays n’ont plus le choix : Pour survivre face à tous ces gens qui, sans le savoir, sont déjà morts, ils doivent se comporter comme des Loups, ne jamais baisser la tête, répondre, et montrer les crocs !
Joyeux Noël aux hommes libres. Et Vae victis !
Julien Dir
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12 réponses à “« Monsieur, votre masque ! ». Lettre aux Zombies de France [L’Agora]”
Je ne peux que souscrire à cette analyse…. Le spectacle de soumission auquel nous assistons en France est pitoyable. Un détail cependant – en toute sympathie – : il faudrait cesser de faire référence aux prétendues Heures Les Plus Sombre etc… Dans beaucoup de cas, les femmes qui « ont fini tondues » l’ont été par ces mêmes lâches que vous fustigez ici, et tous ceux qui « ont fini au poteau » n’ont pas été non plus tous assassinés pour de bonnes raisons…. Quoi que l’on pense des événements de le Seconde guerre mondiale, Il faut cesser d’utiliser la grille de lecture de nos ennemis !
Cordialement,
Alex Rouhet
ahhhh ça me fait un bien fou de lire cet article !!! Merci Julien Dir ! Vous parlez des gens qui vous regardent comme si vous aviez la peste, que dire de ceux qui vous agressent verbalement ? Pendant que nos petits commerces se meurent, les mougeons/moutruches remplissent les caddies et se tiendront à distance le soir où nous avons pour habitude d’être plus chaleureux que les autres soirs de l’année. Ah si ! J’oubliais : nombre d’assos ne pourront pas faire le repas solidaire de réveillon cette année. Attendons-nous à bcp de morts dans l’immédiat : jeunes qui se suicident parce qu’ils n’ont plus de petit boulot, SDF frigorifiés, dépressifs encore plus dépressifs…. Bref. Joyeux Noël…
c’est tellement vrai. A diffuser largement.
C’est tellement vrai! a diffuser largement et méchamment.
Dommage qu’au contraire de Bd Voltaire par ex. Breiz Info ne bénéficie pas d’un outil de commentaires performant entre les abonnés. Ce dialogue entre les commentateurs est non seulement ludique mais enrichissant.
Les commentaires ici sont isolés, censurés et le dialogue quasiment impossible.
Hélas, les interventions aussi saugrenues qu’intempestives d’un site « d’envahis » ont persuadé les administrateurs de B-I de renoncer à Disqus. La possibilité pour ces importuns d’éditer leurs propos hors de tout contrôle, mettait notre communauté en péril.
Oui, c’est sans espoir. Depuis que les commentaires ne sont plus sous disqus, les miens ne passent plus.
Et en même temps…
Un peu d’hygiène, se laver les mains, porter un masque comme tout bon Asiatique, ce n’est pas de la soumission !
Je me souviens, dans les années 1960, d’un homme tuberculeux qui crachait en attendant le bus afin d’être assuré d’y monter le premier ! Le vide se faisait rapidement autour de lui !
Et les parents qui envoient à l’école leurs chérubins fiévreux, la morve coulant au nez ou avec un début de gastro !
Bonjour la contagion dans la classe !
Globalement les Français ne sont pas très rigoureux et certains médecins ignorent la médecine préventive !
De cette façon, on peut défendre toutes les dérives totalitaires. Dans une dictature, il y aura toujours des choses bonnes, un système ubuesque possède parfois tout et son contraire. Jeune, j’ai fréquenté l’école avec les élèves qui reniflaient l’hiver et je n’en suis pas tombé malade ou traumatisé. Je parle de cette école qui apprenait le respect de soi et des autres, qui vous apprenait à lire, compter et réfléchir.
Enfin, parler d’hygiène en parlant du port du masque, endroit ou se multiplie les microbes avec l’exemple de l’Asie me laisse quelque peu songeur. Peut-être n’êtes vous jamais allé dans ce continent ou alors que dans les beaux livres pour oser dire pareille ineptie !
Justement!
On n’a jamais imposé ces mesures alors que la tuberculose est en constante progression en France depuis les années 70 (et désormais résistante aux antibiotiques).
Encore moins pour le sida, pour lequel il fallait au contraire ne pas « discriminer« , « faire comme si. . »
Ni pour la grippe, parfois plus mortelle que le covid jusqu’à présent.
Et en oublie gentiment de relayer les témoignages de médecins en réa, qui évoquent d’autres pathologies pulmonaires, dont celles provoquées par le port du masque, les champignons s’y réfugiant gentiment et autres microbes.
En revanche, il y a toute une communauté de gens à qui on ne reprochera jamais de ne pas porter de masque par dessus leurs sweats à capuche, sous laquelle par connerie, ils portent une casquette.
Le fait de ne déplacer qu’en meutes explique peut-être cela?
Ce texte montre bien ce qui est le plus désespérant. Ce n’est pas de devoir subir les mesures sadiques, c’est de voir que nombre de gens en redemandent.