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À quelque chose malheur peut être bon [L’Agora]

Par le général (2S) Henri ROURE

Cette période, contrôlée par un État masquant ses rédhibitoires faiblesses en imposant une chape d’absurdes contraintes aux citoyens disciplinés et endoctrinés, se montre propice à l’observation et à l’analyse, n’en déplaise aux concepteurs de cette pandémie paperassière et tatillonne et à leurs mandants.

Du haut de ma tour d’ivoire, sans masque, allant d’un créneau à l’autre, je regarde le détail des choses comme le grand dessein de quelques-uns. Le panorama que jadis j’admirais et que nos pères ont soigné, devient un paysage sans âme ni beauté. À vrai dire l’hiver approchant a sans doute apporté sa touche de sombre et de noir. Mais il est partie essentielle de la nature et prépare le renouveau du printemps. Il est dans le rythme des saisons et porte en lui les germinations.

J’aimerais donc que le reste de mon constat soit du même ordre et que les effondrements qui se produisent, devant moi, sous l’effet d’une étrange complaisance de ceux qui en sont responsables, soient le prélude nécessaire à une renaissance.

J’ai été accusé de complotisme. Le suffixe isme signifierait, si je ne me trompe, que je milite selon l’idéologie du complot et que je m’inscris dans un courant de pensée philosophique ou politique. Pour le simple citoyen que je suis, cherchant à s’informer et à défendre les valeurs dans lesquelles il a été éduqué, faire des constats et mettre des faits en correspondance, n’est que du réalisme. Je crois être, sur ce point, en accord avec Aristote et Saint Thomas d’Aquin. J’ajouterai qu’il s’agit aussi de prudence.

Voir la France et son arrière-cour telles qu’elles sont et telles que certains voudraient les faire évoluer, est un devoir d’honnêteté et le premier pas vers l’organisation d’une réplique ou d’une réaction. Notre pays a subi, tout au long de son histoire, des tentatives de destruction, d’asservissement ou de domination. À son tour il a subjugué des peuples, imposé son autorité et conquis des terres. Il s’est voulu le phare de l’humanité. Dans tous ces chapitres, grands et moins éclatants, nous y relevons deux constantes: la Résistance et la Grandeur.

Or ce que je vois et pressent, du sommet de ma tour, m’inquiète car je n’y trouve ni Résistance, ni Grandeur. La France est dans le monde ; c’est une évidence. Mais elle n’a pas à le subir. Elle doit agir, comme elle a toujours eu coutume de le faire, quand celui-ci, par une de ses composantes, devient menaçant. Permettez-moi de prendre quelques exemples qui, je l’espère, pourront éclairer ce que d’aucuns appellent mon complotisme.

Je m’étonne que le système démocratique qui se veut le gouvernement du peuple par le peuple ait été transformé, concrètement, en gouvernement des consommateurs par les financiers.

Les grandes orientations économiques et philosophiques ne sont plus prises à la suite d’une maturation dans les salles de cafés, dans les associations, les partis et les familles, mais dans des forums économiques, des clubs de puissants, ou par les maîtres de dispositifs de communication. Vous connaissez le nom de ces personnages et leur arrogance.

Ces grandes entreprises – est-ce un hasard ? – sont dans leur quasi totalité des firmes étasuniennes: Les GAFAM regroupant Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft auxquelles peuvent s’ajouter Netflix, Airbnb, Tesla et Uber. Elles dominent la parole et l’information de masse. Elles sont alliées, c’est inévitable, aux fonds de pension états-uniens, aux banques transnationales et au gouvernement des États-Unis dont elles relaient la volonté de domination. Quand on sait que l’UE n’est rien d’autre que la continuité politique, philosophique et économique de cette puissance, il est particulièrement désagréable de porter son regard sur la situation de la France.

Ces firmes disposent d’une telle force qu’elles imposent leurs règles. C’est d’autant plus facile qu’elles s’inscrivent dans un étroit maillage les unissant à des concepteurs, des argentiers, des groupes de pression catégoriels, ethniques ou idéologiques. L’intérêt de ce système passe par l’uniformisation, la massification, l’abaissement des consciences, l’instauration de modes «universelles» et, par conséquent la disparition des nations au profit du modèle états-unien.

Bien sûr les choix géopolitiques de Washington sont ceux de ces sociétés géantes. Elles contribuent à imposer une volonté étrangère à notre pays par toutes sortes de pressions dont le chantage et le viol de conscience ne sont pas les moindres. C’est ce que les communicants du dispositif nomment la « mondialisation ».

Il s’agit, par exemple, d’abaisser les secteurs industriels de pointe pour permettre aux États-Unis d’effacer une concurrence gênante ou de leur permettre d’y substituer leur propre vision du domaine. À qui profite la contestation de l’énergie nucléaire et la mise en place d’énergies de substitution dont les vecteurs n’ont rien de français? À qui profite le dénigrement de nos avions de combat et le chantage à la sécurité auprès des pays européens participant à l’UE ?

Ne nous étonnons donc pas qu’en France, pays ouvert aux autres, nous subissions toutes sortes d’assauts, convergeant vers un même but. Un pouvoir politique, détourné par une caste, à bien des égards complice de cet ensemble et l’utilisant pour se maintenir en lui fournissant des gages, ne peut plus défendre véritablement les intérêts français. Elle ne peut que faire des discours trompeurs et subir ce qui s’organise en dehors d’elle.

  • Une Union Européenne, dictatoriale, propagatrice de ce transnationalisme, imposant ses directives et sa technocratie.
  • Une politique internationale définissant les bons et les mauvais de manière à servir une géopolitique de domination. La Russie n’est pourtant pas notre ennemie!
  • Une émigration que nous ne pouvons surtout pas interdire ni même contrôler. À terme, si aucune action majeure indépendante n’est entreprise, elle amènera une dévalorisation du peuple français et le rendra encore plus malléable au plus grand profit de la volonté de ce gouvernement souterrain.
  • Une invasion concomitante de l’islam dont on connaît l’aspect collectif et peu propice au développement de la pensée individuelle. Il facilitera la soumission au transnationalisme qui se moque éperdument de la faillite du catholicisme et même y trouve un intérêt dans la mesure où elle implique l’écrasement de la hiérarchie ecclésiale, seule apte à défendre l’individu dans sa nature divine.
  • Un endoctrinement par médias grand-public interposés, propriété des financiers apatrides, ou plutôt américanisés, complétant l’action des firmes précitées et rendant tributaires les dirigeants du pays pour leur maintien au pouvoir.
  • Un laminage culturel passant par le détournement des principes de l’éducation nationale. Dans le contexte de déliquescence ainsi créé, elle ne cherche plus à donner une culture de base à tous, une éducation, et à promouvoir une élite utile à la direction future du pays, mais à satisfaire des groupes de pression égalitaristes, mensongers et amoraux, et bien sûr encouragés, voire téléguidés.
  • Des tentatives de démoralisation des forces de sécurité et en parallèle l’intrusion dans la vie politique d’une justice manipulée et orientée.
  • Le développement du communautarisme propice à l’effacement de la nation.

Ce système cherchant à dénaturer les États, tentant d’uniformiser les peuples en malaxant les intelligences, et rapprochant entre elles les pseudo-élites, nécessite des moyens concrets pour établir son hégémonie. Il imagine ainsi la disparition de la monnaie fiduciaire qui permettrait la connaissance et l’orientation des dépenses de chacun; la multiplication des applications informatiques ludiques ou de contrôle indirect de la personne; voire un revenu universel ridiculisant l’initiative individuelle et incitant à la paresse et à l’obéissance.

Le traçage sous toutes ses formes… et une langue basique, portée et diffusée par le système, destinée à imposer une sous-culture commune à tous, simplifiant la diffusion d’un modèle sociétal unique et soumis.

Sur ce dernier point, ne nous étonnons donc plus que l’on nous impose « halloween », que nos radios et télévisions aient retransmis avec abondance les circonvolutions des élections présidentielles états-uniennes, que l’on impose à nos commerces un « Black Friday », le « click and collect », l’info sur le « Thanksgiving » presque fêté, le « drive », une covid19 avec ses « clusters », des séries télévisuelles et des films d’outre-atlantique aux titres non traduits, des publicités aux slogans toujours incompréhensibles pour le Français moyen, des chansons en anglo-saxon pour effacer lentement notre patrimoine populaire, et bientôt un vaccin germano-états-unien, une UE anglo-saxonnisée et surtout la promesse d’un « great reset » et d’une « open society ». Ces dernières expressions me dédouanant personnellement de tout complotisme.

Je pourrais poursuivre cette énumération de faits. C’est inutile, ils sont paraît-il têtus.

Alors que faire si nous voulons renouer avec tout ce qui a fait la France? Que faire pour que son avenir soit en harmonie avec son passé ?

La renaissance passe par une prise de conscience. Le peuple français n’aime pas ce que l’étranger veut lui imposer. En revanche il peut prendre à l’étranger ce qui lui paraît utile et suffisamment noble pour alimenter sa propre civilisation. C’est dans sa nature profonde. La prise de conscience a débuté, mais il faut continuer à dire haut et fort ce que certains voudraient nous imposer par la ruse, la désinformation, l’hypocrisie, le chantage ou la force et à démontrer ainsi que la France est attaquée dans sa nature si particulière. Elle subit des manipulations, des actions insidieuses et des agressions. Il s’agit de les dénoncer, quitte à être accusé de « complotisme ».

Observer et critiquer n’est pas conspirer. Tout faire ensuite pour que le peuple français, une fois informé du risque, montre son unité au delà de ses divisions politiques naturelles et agisse contre ces menaces. Je ne doute pas que les Français, avertis, seront convaincus de l’impérieuse nécessité de se défendre et trouveront en eux-mêmes les ressources indispensables pour gagner la guerre sournoise qui leur a été déclarée. Ils se rassembleront pour défendre leur Patrie.

Rappelons nous que l’homme est libre et que pour les croyants il porte en lui une étincelle divine. On ne met pas Dieu en cage.

Henri ROURE

Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.

Illustration : DR
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2 réponses à “À quelque chose malheur peut être bon [L’Agora]”

  1. Claude GRANDJEAN dit :

    Mon Général je partage pleinement votre vision de la France qui n’est plus ce que nous avons connu, je ne la reconnais plus !

  2. emile 2 dit :

    merci de mener ce combat
    diffuser le plus possible votre message partout et tout le temps
    le système politico/médiatique commence à être en panique ; la preuve , les tentatives de censure n’ont jamais été si nombreuses
    mais avec le délitement de l’état , il faut faire attention à la mouvance ultragauchiste qui est comme partout dans le monde très organisée et qui pourrait profiter de la situation pour installer sa dictature à l’aide de ses idiots utiles recrutés dans les » minorités racialisées »

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