Douze entreprises bretonnes de production, de distribution ou de vente s’allient au sein d’un consortium breton de défense des fournisseurs des cafés, hôtels, restaurants et discothèques, durement impactés par la crise du Covid-19.
La crise sanitaire actuelle, marquée par une nouvelle fermeture administrative des cafés et des restaurants, a un effet direct sur l’amont de la filière. Tous les fournisseurs du secteur CHR affichent des pertes considérables, mettant clairement en jeu leur avenir.
Partant de ce constat, douze entreprises bretonnes de production, de distribution ou de vente viennent de se fédérer au sein d’un consortium de défense de la filière.
On retrouve Ouest Boissons, Brasserie de Bretagne, Eaux minérales Plancoët, Brasserie Lancelot, Cafés Coïc, Promocash Plérin, Cozigou, Brasserie Coreff. France Boisson Bretagne, Cidrerie Lézergue, Breizh Cola et Baronny’s. Avec le soutien de la FNB, Brasseurs de France et la CGI.
« Alors qu’aucune perspective de reprise n’est annoncée, nous alertons les pouvoirs publics sur les risques majeurs que la crise du Covid-19 fait planer sur l’emploi et la pérennité d’acteurs économiques de proximité, confirme Frédéric Pouliquen, directeur de Ouest Boissons. Les mesures de soutien aux bars, restaurants et discothèques sont insuffisantes et oublient les activités connexes dont nous faisons partie. Par exemple, la majorité d’entre-nous n’est pas éligible au fonds de solidarité. »
Implantés sur 42 sites de production en Finistère, Côtes-d’Armor, Ille-et-Vilaine et Morbihan, les membres du consortium emploient plus de 1 350 salariés, réalisent 374 millions de chiffre d’affaire cumulé et font vivre des centaines de sous-traitants. « En nous fédérant, nous avons mis nos rivalités commerciales de côté, ajoute Mathieu Breton, directeur Brasserie Coreff. Il y va de la survie de nombreuses sociétés familiales et indépendantes qui contribuent, par leur ancrage territorial et leur histoire, à l’attractivité et au dynamisme de la Bretagne. »
Au-delà d’un constat alarmant, le collectif entend peser dans le débat public. « Nous voulons jouer un rôle proactif en proposant des mesures concrètes pour sauvegarder l’emploi, soutenir la trésorerie des entreprises et leur redonner de la compétitivité et des capacités d’investissement, actuellement à l’arrêt, confirme Antoine Cozigou, président du distributeur de boissons Cozigou. Parmi la dizaine de propositions, on peut citer le maintien des exonérations de charges sociales en 2021, l’adaptation du fonds de solidarité aux réalités économiques de chaque société ou la prolongation des échéances de remboursement des PGE pour éviter des faillites liées à l’impossibilité de rembourser ces dettes exceptionnelles. »
Le consortium breton de défense des fournisseurs de la filière CHR appelle d’ailleurs tous les fournisseurs des cafés et des restaurants, quels que soient leur secteur d’activité ou leur taille, à rejoindre le mouvement.
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2 réponses à “Les fournisseurs bretons des cafés et restaurants se fédèrent pour défendre la filière”
Moi même impacter lourdement par l’interdiction de travailler d’une filière qui emplois des milliers de personne, puisque travaillant chez un des principaux grossiste parisien qui lui aussi vois sa trésorerie prendre ce que l’on appel une claque (je ne parle pas des pertes sèches en ce qui concerne les produits qui finiront a l’égout sans remboursement), pour le moment la direction ce veux rassurante en ce qui concerne des licenciements mais les personnels en parle quand même entre eux. Actuellement seul le secteur restauration collective , hôpitaux fonctionne mais la aussi au ralenti .
Certains de mes collègues n’ont pas travailler depuis le premier confinement , on perdu de ce faite des sommes importante les laissant avec des problèmes difficile a régler.
Ce n’est pas l’aumône distribué par l’état qui sauvera les petites structures, beaucoup vont devoir hélas fermer leur brasserie, leur commerce de détail faute d’une trésorerie conséquente et immédiate.
Le secteur CHR va mettre des années a s’en remettre et les réouvertures ou les nouvelles ouvertures ce feront avec la peur au ventre de toute perdre une nouvelle fois devant l’incurie d’un état qui a choisi arbitrairement les boucs émissaires que sont les cafés, restaurants,hôtels,discothèques …..
Il va falloir que tout le secteur relève ses manches sans compté les heures pour repartir de l’avant.
gilets jaunes , bonnets rouges unissez vous contre cette dictature .Faites la plier pour le bien de tous les Bretons , et plus encore .
Donnez l’exemple comme à Marseille