Nous débutons en cette fin novembre un tour d’horizon des éditeurs, des librairies, des initiatives qui méritent d’être soutenues financièrement alors que la tyrannie sanitaire en place profite aux grands groupes, aux grosses entreprises, et sont en train de détruire les plus modestes entrepreneurs de ce pays.
Vous souhaitez que nous parlions de votre maison d’édition, de votre commerce à l’approche de Noël ? Contactez nous sur [email protected]
Place aujourd’hui aux éditions dissidentes Kontre Kulture, dont voici une sélection de 5 ouvrages.
Jésus-Christ, Sa vie, Sa passion, Son triomphe
Le Révérend Père Augustin Berthe (1830-1907) est né à Merville, dans le diocèse de Cambrai. Ordonné prêtre en 1854, il devient missionnaire et prédicateur de la Congrégation du Plus Saint Rédempteur, à l’intérieur de l’Église catholique. Professeur de rhétorique, recteur de diverses maisons rédemptoristes en France, il est nommé avocat général de la Congrégation à Rome où il finira sa vie. Il a écrit de nombreux articles et ouvrages, traduits en plusieurs langues, en particulier une biographie de Garcia Moreno, président de l’Équateur dont il fut le secrétaire.
Après le scandale provoqué par la publication de la Vie de Jésus d’Ernest Renan en 1863, qui décrivait l’existence d’un homme et d’un homme seulement, le Père Berthe n’a pas cherché à prouver la véracité des Évangiles ni à faire œuvre de théologie. Il a fait bien plus : il a écrit un chant d’amour pour celui auquel il a consacré sa propre vie, avec lequel il a vécu à des siècles de distance, mais qu’il a côtoyé tous les jours au travers des textes sacrés. Amour de celui qui regarde, émerveillé, vivre, parler, se mouvoir celui qui à son tour le fait vivre. Fin connaisseur de l’Histoire, mais aussi des lieux où le Christ a vécu, il nous fait partager son quotidien, nous permettant de découvrir à travers une langue vivante et très imagée certains détails de sa vie, de son caractère, de sa manière d’être qui, plus que n’importe quelle discussion savante, nous font saisir la dimension à la fois humaine et divine de celui qu’on appelle le Fils de l’Homme et qui appelle Dieu, son Père.
Sociologie du hardeur – Pour une résistance à la pornographie
À l’aube de leurs trente ans, deux camarades se revoient autour d’un sujet qui a vampirisé leur vie d’adolescent : la pornographie. Au collège, Cyril était celui qui, ayant accès à la collection de cassettes porno de son père, organisait des séances de cinéma un peu particulières… Entre confessions et interrogations, les deux protagonistes explorent leur relation à la pornographie : rejet, dégoût, attirance, addiction même… et analysent un phénomène qui avec Internet est de plus en plus répandu, et accessible à des consommateurs de plus en plus jeunes.
Représentations biaisées de la femme, « performances » jetées à la face de jeunes qui ont de moins en moins accès à l’amour, pauvre substitut d’une sexualité de plus en plus agressive, mais également substitut du pauvre, dont le pouvoir d’achat et de séduction le réduit à ne pouvoir plus être que le spectateur de la consommation, la pornographie, pourvoyeuse aussi bien du fantasme que de son assouvissement insatisfait, engendre frustration et mal-être dans un cycle sans fin. Il est temps alors pour nos deux amis en cours de guérison de faire le bilan. Humain, social, psychologique, mais aussi dans sa brutalité marchande : qui produit ? où va l’argent ? dans quel but laisse-t-on ainsi la laideur envahir l’imaginaire ? Quel rapport avec le métissage voulu de l’homme occidental ? avec la « société ouverte », le « progrès », le libéralisme ? Cet avilissement de l’homme, en même temps que celui de la femme, est-il un moyen de son asservissement ? Une étape dans sa disparition programmée ?
Lounès Darbois est né en 1982 en région parisienne. Entre études inachevées, petits boulots, débrouille et voyages, il a connu la pauvreté et la solitude. Mais ayant pu côtoyer, dans sa famille, les « derniers feux de la bourgeoisie classique », il était suffisamment armé intellectuellement pour ne pas assister passivement à son propre déclin et entreprendre, non seulement sa rédemption, mais également la mise en perspective de cette arme de destruction massive, ayant pris conscience, avec Soljenitsyne, qu’ « on asservit les peuples plus facilement avec la pornographie qu’avec des miradors ».
Anthologie
Faut-il encore présenter Alain Soral ? Sociologue, pamphlétaire, écrivain, il a séduit par sa verve les téléspectateurs d’Ardisson ou de Taddeï jusqu’à ce qu’en 2004, un « dérapage » – mot ô combien consensuel pour désigner tout ce qui pourrait donner prétexte à chasser de la vitrine médiatique tout critique, humoriste, homme politique suffisamment sincère et courageux pour aller au-delà du rôle que la farce démocratique lui aura assigné, et grâce auquel il pourra bien se nourrir et briller – un dérapage, donc, le chasse de tous les médias mainstream pour le cantonner sur Internet où, à la grande fureur de ceux qui voulaient le faire taire, il tient avec le site de son association Égalité et Réconciliation la première place des blogs politiques…
C’est donc en grande partie sur Internet qu’à l’origine les entretiens qui sont rassemblés dans cette Anthologie ont été publiés : Novopress, InfoSyrie, Mécanopolis, l’Organe ou encore Scriptoblog ; mais aussi dans quelques revues et magazines : Paris Graffiti, VSD, Éléments, Technikart, le journal italien Rinascita et même Le Monde, dont la copie tronquée comparée à l’original nous permettra de mesurer l’honnêteté… La variété des questions reflète la variété des supports, et ce sont ainsi des sujets très divers qui sont abordés tout au long de ces entretiens, de la question du foulard islamique à celle des radars routiers, de Marine Le Pen à l’art contemporain, des « printemps arabes » aux différentes « fiertés », légitimes… ou pas. Et bien sûr les sujets centraux autour desquels tourne la pensée de Soral : le féminisme, le communautarisme, le sionisme, le mondialisme et le délitement de notre société.
Complétée par différents textes, allocutions ou préfaces, cette Anthologie rassemble tout ce qui – hormis ses livres – a fait depuis dix ans d’Alain Soral le chef de file d’une résistance qui met aujourd’hui son nom dans la bouche d’un ministre de l’Intérieur ou sur les convocations du Tribunal de la pensée…
L’Odyssée
Cet ouvrage, à la couverture rigide, contient 161 illustrations originales de MM. A.Titeux et A. De Lemud. Il est accompagné d’un marque-page illustré de la carte du voyage d’Ulysse et de la liste des dieux & divinités au recto, et d’un récapitulatif des personnages principaux et des prétendants au verso.
Le seul mot d’Odyssée évoque en nous le voyage, l’aventure aux sensations multiples, aux découvertes étonnantes. Mais les pérégrinations d’Ulysse ne sont pas des vacances, elles sont la punition des dieux pour n’avoir pas sacrifié en leur honneur avant de reprendre la mer, et pour avoir fâché Poséidon, dieu des éléments marins. Heureusement, Athéna, toujours fidèle, veille sur lui ; elle vole à son secours lorsqu’il est au bord de l’abîme, le cache lorsqu’il ne doit pas être vu, lui insuffle le courage qui pourrait lui manquer et lui prodigue ses conseils. Car Ulysse est fort et faible à la fois : bravant les tempêtes, nageant nu dans les flots, affrontant le Cyclope et la terrible Scylla, son âme fond en entendant le chant des sirènes, elle succombe aux charmes de Circé l’enchanteresse, et si la belle Calypso le retient contre son gré, il ne peut pourtant résister à son charme, ni refuser un bon festin de chairs fraîchement grillées et arrosées de vin. Cependant, il n’oublie jamais tout à fait Pénélope et sa chère Ithaque, ni son fils Télémaque qui n’était encore qu’un tout petit enfant lorsqu’il partit défendre l’honneur des Atrides jusque sous les remparts de Troie. Nombre de ses compagnons sont morts, éventrés sur le champ de bataille, engloutis par une mer orageuse, dévorés par des monstres affamés. Mais Ulysse est toujours vivant, pleurant ses amis et le temps perdu, ne désirant plus qu’une seule chose : revoir sa patrie bien aimée et ceux qui lui sont chers, et vieillir doucement auprès d’eux.
Hélas, l’arrivée à Ithaque ne signifie point pour Ulysse la fin de ses tracas, car une foule de prétendants, persuadés de son trépas et projetant celui de son fils Télémaque, ont envahi son palais, dans l’espoir de le remplacer auprès de Pénélope. Mais Pénélope espère encore, et les prétendants s’impatientent, tout en dévorant les plus belles bêtes de ses troupeaux et buvant le vin de ses meilleures vignes. Ainsi, avant de retrouver celle qu’il aime, le rusé Ulysse va-t-il devoir les affronter…
La grande invasion
« Grand remplacement », « tsunami migratoire », « colonisation », les expressions et mises en garde contre l’immigration massive ne manquent pas, depuis plusieurs années déjà, pour contre-balancer la propagande gouvernementale et médiatique en faveur de cette « chance pour la France » que serait la foule des nouveaux venus qui abordent nos plages et empruntent nos routes. Mais qui nous dit comment et par qui cette invasion est programmée, promue, organisée ? Qui sont les acteurs derrière le rideau qui tirent les ficelles pour nous faire accepter et au besoin nous imposer des populations qui, par leur nombre, leurs revendications, leur refus de s’assimiler, leur mépris parfois même pour notre histoire et nos modes de vie, changeront profondément ce que les siècles ont modelé ?
La Grande Invasion répond à ces questions. Les manœuvres délétères d’Angela Merkel face à une Allemagne vieillissante, l’idéologie mondialiste de George Soros et ses réseaux, le rôle des ONG et des associations en Méditerranée, mais aussi à Calais ou ailleurs, le chaos généré au Moyen-Orient par Sarkozy, BHL et leurs avatars, la complicité des médias et des institutions, nationales, internationales ou communautaires travaillant main dans la main, sont passés au crible d’une analyse sans concession, couronnée par un entretien avec Alain Soral.
Une lueur cependant se dessine. Après des lustres d’aveuglement et de paralysie, quelques États disent non, refusent de se soumettre à la doxa bruxelloise et bienpensante, et mettent en place des contre-offensives pour préserver leur intégrité. En Europe de l’Est, mais aussi plus récemment dans l’Italie de Salvini et les États-Unis de Trump, soutenus par une population qui a enfin compris les enjeux en cours, ou présente plus simplement des réactions épidermiques à ces cohabitations forcées, on tente de fermer les frontières et on cesse de penser que notre devoir d’homme blanc, et sa punition, est de s’effacer.
Alimuddin Usmani est un journaliste indépendant suisse d’origine tchécopakistanaise. Il est l’auteur du livre d’entretien avec Gilad Atzmon Du tribalisme à l’universel.
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
Une réponse à “Les éditions Kontre Kulture. Notre sélection de 5 livres à offrir pour Noël”
no comment !