Résumé de la situation
Au niveau planétaire, la contamination poursuit sa progression principalement en Europe et en Amérique du Nord. Elle semble toutefois plafonner. Cette contamination étendue n’est pas qu’une mauvaise nouvelle puisqu’elle favorise la montée en puissance rapide d’une immunité de groupe. La courbe générale des décès a légèrement dépassé celle du premier pic épidémique au niveau mondial parce que, Asie de l’Est exceptée, tous les pays de l’hémisphère nord sont simultanément affectés, à divers degré bien sûr. Par ailleurs, la situation se stabilise, voire s’améliore dans l’hémisphère sud. Un facteur saisonnier semble donc se confirmer dans l’évolution de cette épidémie avec laquelle nous allons devoir vivre encore de longs mois, voire plusieurs années. Les nouveaux épicentres de l’épidémie sont désormais clairement européen et US, l’UE de l’ouest étant, de très loin, la plus affectée en ce mois de novembre 2020.
Comme pour l’épisode de mars – avril, lorsqu’ une bonne organisation du pays et les moyens hospitaliers sont là, lorsqu’une gouvernance clairvoyante dirige dans la sérénité et sait mériter la confiance et l’adhésion de sa population, en décentralisant l’action, en déléguant et en communiquant dans la franchise sans chercher à instiller la peur, lorsque les médias n’en rajoutent pas «une louche» pour hystériser les politiques et le petit peuple, la gestion de l’épidémie se passe bien et les pertes sont limitées, voire très limitée (Pays nordiques, Allemagne, Grèce…). Les choses se passent moins bien lorsque l’un ou plusieurs de ces facteurs ne sont pas au rendez-vous. C’est particulièrement le cas en UE de l’Ouest, et surtout en France, où les taux de mortalité sont désormais beaucoup plus élevés qu’ailleurs…
A ce stade de l’épidémie, il convient de rappeler quelques données importantes :
1 – Si la pandémie est planétaire par définition, 93% des décès se concentrent sur 34 pays ou territoires ce qui veut dire que les 183 autres pays ou territoires affectés par l’épidémie ont des pertes humaines extrêmement limitées au point qu’elles passeront quasiment inaperçues dans leur bilan annuel.Notons que la Chine ne fait plus partie du cercle de ces 34 pays comptant le plus de décès et que la Suède devrait en sortir dans une quinzaine de jours…
2 – À 5 semaines de la fin de l’année 2020, au rythme actuel de l’évolution de l’épidémie, on peut déjà confirmer la prédiction, sans risque de se tromper, que le nombre de décès se situera entre 1,6 et 1,7 millions au 31 décembre, soit 2,7% du nombre des décès d’une année normale sur la planète. Ce nombre ne s’ajoutera pas à celui des décès habituels car une part importante de ces décès étiquetés Covid (de l’ordre de 75%) sont des décès qui seraient survenus, peu de mois plus tard, du fait d’un autre facteur de comorbidité. Ces décès classés «Covid» viendront donc souvent se «substituer» aux décès attribués à d’autres pathologies.
Exemple : une personne très âgée, atteinte d’un cancer et décédée « avec » le Covid, ne décèdera pas trois fois. Si elle est étiquetée « Covid », son décès viendra en déduction des décès habituels liés au cancer ou à la vieillesse. On notera avec intérêt que les 3 700 décès pour l’année 2020 attribués aujourd’hui à la grippe saisonnière, en France, auront été en très forte réduction par rapport à la moyenne des dix années précédentes (9 000) ou par rapport au lourd bilan de l’année 2017.
Il faudra beaucoup de temps à l’INSEE en début d’année 2021 pour remettre de l’ordre dans l’étude sur la surmortalité 2020 par cause. Il lui faudra distinguer la part qui revient directement à la Covid et celle qui revient aux effets collatéraux du confinement (augmentation des suicides liés aux faillites d’entreprises ou au stress par exemple, violences conjugales…). En clair, et quoiqu’en disent nos médias mainstream et les membres de l’exécutif dans leur manière biaisée de présenter les choses, cette épidémie aura été peu meurtrière sur la planète en 2020.
L’espèce humaine ne risque pas encore l’extinction puisque le nombre d’habitants aura encore augmenté sur notre Terre, en 2020, de plus de 80 millions… malgré l’épidémie : Pas de quoi jouer les autruches et se cacher la tête dans le sable (confinement du pays et destruction de son économie) à chaque épisode épidémique. Ces épisodes risquent, en effet, de se reproduire dans les années à venir, avec des virus mutants, difficiles à combattre et aucun pays ne peut s’offrir le luxe de confinements à répétition.
Avant propos
Dans mes deux derniers points de situation, j’ai évoqué le cas suédois et me suis interrogé sur la pertinence de la stratégie de « non confinement ».
Il se confirme, jour après jour, que cette stratégie était la bonne, car l’immunité de groupe recherchée semble bien avoir été obtenue, dans une large mesure. La Suède est aujourd’hui le seul pays d’Europe dont on peut dire qu’il n’est pas touché par une hausse importante des décès. Son taux de mortalité depuis le début de l’épidémie (0,633 pour mille habitants) est aujourd’hui moitié moindre que celui de la Belgique (1,309 pour mille habitants) et inférieur à celui de la France (0,739 pour 1000 habitants) qui aura confiné sa population 55 + 30 jours = 85 jours + ? en 2020. Cherchons l’erreur…
La comparaison France-Suède va encore s’aggraver lourdement au détriment de la France dans les semaines qui viennent car la Suède ne compte que 182 cas critiques, alors que la France en compte près de 4 582.
Taux de mortalité par million d’habitants, depuis le début de l’épidémie, de 20 pays de plus de dix millions d’habitants (21 novembre 0h00 GMT)
Il est vrai que ceux qui ont dirigé les camps des « perdants » de l’UE de l’ouest ont toujours tendance à se chercher des excuses. (C’est la faute de l’arbitre, du terrain, de la météo, des supporters, à la malchance…), ou à se comparer à ceux qui ont fait pire et qui, hélas, se font de plus en plus rares.
S’agissant du deuxième épisode épidémique français, un bon croquis vaut mieux qu’un long discours.
Nombre de décès hebdomadaires en France attribués au Covid 19 de la Semaine 12 (S12) à la semaine 47 (S47)donc de fin mars 2020 au 21 novembre 0h00 GMT)
Pour décrypter correctement le tableau ci dessus, il faut garder à l’esprit que le nombre moyen de décès quotidien, en France est saisonnier. L’INSEE nous apprend qu’en moyenne, il décède 1 500 personnes/ jour en été en France et 1 800 en hiver, toutes causes confondues. Il nous apprend aussi que la moyenne hivernale du nombre de décès peut monter jusqu’à 2200 par jour comme en Janvier 2017. Il nous apprend, enfin, que le nombre de décès, en France, augmente d’année en année parce qu’arrivent au grand âge – celui de la santé fragile – les générations du baby-boom et parce que la population augmente.
Il y a donc bien « une vague de sur-mortalité » chaque hiver en France qui apparaît sur les courbes ci-dessous.
Pour relativiser l’importance des 2 épisodes épidémiques 2020 en France, il faut se souvenir qu’au mois de Janvier 2017, pic épidémique de la grippe saisonnière de cette année là, le nombre de décès en France, toutes causes confondues, a été, selon l’INSEE, de 66 990. Ce nombre de décès était supérieur à celui d’avril 2020, pic épidémique de la crise Covid-19: 66 392 décès. Nos médias et nos hommes politiques n’en avaient pas fait tout un fromage, nos structures hospitalières avaient tenu, et la France n’avait pas eu recours au confinement général du pays, solution moyenâgeuse, pour limiter la contagion et la létalité d’un virus grippal 2017 particulièrement meurtrier.
Pour remettre la mortalité mensuelle, en France en perspective, il faut rappeler que celle ci a varié, entre 2017 et 2020, entre un plus bas estival de 43 400 et un plus haut hivernal à 67 000 constatés en juillet et janvier 2017. Aucun des mois de l’année 2020 n’est sorti de ces limites, jusqu’à présent. Il est d’ailleurs peu probable que ces limites soient franchies en novembre ou en décembre 2020, alors même que le nombre de personnes âgées ne cesse de croître en France. Pour le mois d’Octobre, le nombre cumulé et provisoire de décès enregistré par l’INSEE n’ est que de 56 751 (dernier nombre publié).
Tableau de la mortalité mensuelle de Janvier 2017 à Octobre 2020.
Pour terminer, deux autres questions méritent d’être posées :
1 – La stratégie du confinement sauve-t-elle vraiment des vies et combien?
Toutes les projections apocalyptiques faites par les «scientifiques» (?) (ceux qui tiennent le haut du pavé et qui sont à l’origine des mesures de confinement général prises par certains gouvernements) se sont avérées fausses, et pas qu’un peu. Ceux ci prévoyaient, pour la Suède, 96 000 décès pour la fin mai en cas de non confinement. La Suède a fait le choix de ne pas confiner. Elle compte 6 406 décès le 21 novembre, et son taux de mortalité (0,633 pour mille habitants) est de moitié inférieur à celui de la Belgique (1,3 pour mille haabitants) et inférieur à celui de la France (0,739 pour mille habitants). France et Belgique sont pourtant les deux championnes du monde du confinement, tant pour la durée que pour les modalités…
La Biélorussie à laquelle la France tentait de prodiguer ses conseils « condescendants » sur la gestion de l’épidémie et sur l’intérêt du confinement, en avril – mai, n’a pas confiné non plus. Elle n’a déclaré que 1 060 décès à ce jour et un taux de mortalité de 6 fois inférieur à celui de la France et de 10 fois inférieur à celui de la Belgique.
L’Allemagne qui a beaucoup moins confiné que la France, tant dans les durées de confinement que dans les modalités ciblées beaucoup plus souples et « décentralisées » de sa conduite, a un taux de mortalité plus de 4 fois inférieur à celui de la France. Le quotidien germanique Die Zeit se moque d’ailleurs désormais, à juste titre, de la gestion de la crise sanitaire dans notre pays en qualifiant celui ci d’ « Absurdistan ».
Ce qui a tué en France, c’est sûrement moins le virus que des structures de santé qui ne sont plus à la hauteur après quarante ans d’un démantèlement programmé pour faire des économies. 40 000 lits d’hôpitaux ont été supprimés entre 1980 et 2020.
Ce qui a tué en France, c’est aussi un système de santé soviétisé et centralisé, avec une administration aux effectifs pléthoriques et trop peu d’actifs pour aller tous les jours « au charbon ». Ce sont aussi l’incompétence et les conflits d’intérêt, voire la corruption par Big Pharma, qui affectent les gouvernances des grands organismes « administratifs » de santé français (ANSM et Conseil de l’Ordre des médecins en particulier) et celle de l’exécutif « santé » jusqu’au plus haut niveau
2 – Le ministre de la santé, l’ANSM et le Conseil de l’Ordre des médecins continuent leur harcèlement stupide contre l’IHU de Marseille, son équipe encadrante et son protocole de traitement à base de chloroquine. Ils ont acheté avec leurs complices de l’UE pour 1 milliard d’euros de Remdesivir pour complaire à Big Pharma (Gilead). Et l’ANSM a accordé très vite une autorisation de mise sur le marché de ce médicament dangereux comme elle l’avait fait dans le scandale du Mediator. L’ANSM a également pris soin d’éliminer la concurrence de la chloroquine en refusant l’autorisation temporaire d’utilisation demandée par l’IHU. Hélas, l’OMS recommande aujourd’hui de ne pas utiliser ce Remdesivir pour le traitement des malades Covid. Que va-t-on faire des stocks ? Est-il bien raisonnable d’avoir garni les poches de Gilead d’un milliards d’euros pour rien. Etait-ce vraiment « innocent »? Ou tout simplement stupide ?
Bien sûr, cette épidémie va finir par s’apaiser comme toutes celles qui l’ont précédée. Nous entendrons alors BFMTV et France Info, suivis par « la meute » des médias subventionnés par nos impôts, nous expliquer que seule l’action déterminée de l’exécutif et ses confinements à répétition ont permis de sauver des « centaines de milliers de vies »…. Chacun est libre de croire, ou non, à ces foutaises. Elles se fondent sur des prévisions apocalyptiques qui ne se sont vérifiées nulle part dans le monde dans les nombreux pays qui n’ont pas ou peu confiné (Suède, Biélorussie, Taïwan, Corée du Sud…).
A l’heure où nos politiques ne cessent d’essayer de capter l’héritage gaulliste, il est intéressant de voir comment le général a géré « La grippe de Hong Kong » en 1968, pandémie plus meurtrière que celle de la Covid 19.
2 – Les populations accepteront-elles encore longtemps les confinements à répétition, la ruine de l’économie et leurs victimes collatérales. Accepteront-elles le caractère obligatoire d’une vaccination ?
Un peu partout en Europe, une part croissante des populations commence à gronder. Un important déficit de confiance envers ceux qui gèrent la crise sanitaire et envers les médias mainstream semble bien se creuser, jour après jour. Nombreux sont ceux qui commencent à penser, même parmi les journalistes les plus serviles, que les remèdes appliqués par leur gouvernement sont aujourd’hui pires que le mal.
Le confinement entraîne la ruine de plusieurs secteurs de l’économie et la paupérisation/ précarisation d’un grand nombre de familles pour des résultats attendus qui ne sont « qu’estimés mais très loin d’être prouvés ». Le stress, les problèmes psychologiques, les violences, les suicides viennent s’ajouter au bilan global qui apparaîtra inéluctablement dans quelques mois.
Depuis 3 semaines, des manifestations d’une ampleur croissante se sont multipliées dans plusieurs grandes villes européennes. Elles ont parfois dégénéré en émeutes. En Italie à Florence et à Rome, à Milan et à Turin, en Espagne à Barcelone, en Allemagne, à Berlin, Munich, Leipzig en France à Paris et dans plusieurs villes de province des foules se sont rassemblées pour dénoncer ce qui est perçu comme une dictature sanitaire. Les mesures prises sont considérées comme disproportionnées, parfois incohérentes. Elles ne sont ni comprises, ni librement acceptées par une part croissante de la population. https://www.youtube.com/watch?v=NyD3kYC7N74 et https://www.youtube.com/watch?v=wILsjMX-xKw
S’agissant du vaccin, deux nouvelles intéressantes :
1- Selon un sondage Elabe pour BFMTV diffusé ce dernier mercredi, seuls 4 Français interrogés sur 10 envisageraient actuellement de se faire vacciner contre le Covid-19, une proportion en baisse de 5 points en 3 semaines. Si Elabe/BFMTV admettent 4 sur 10, c’est peut être seulement 2 sur 10… Allez savoir…
2 – Au Danemark, pays peu touché par l’épidémie, à la population disciplinée qui manifeste très peu, 9 jours de manifestations de rue ont contraint le gouvernement à repousser et à remettre à plus tard l’étude son projet de loi visant à octroyer à l’exécutif une large gamme de pouvoirs, y compris la capacité d’isoler, de traiter de force et de vacciner de force des groupes de population si cela vise à enrayer une maladie contagieuse. Rappelons qu’au Danemark la vaccination n’est pas obligatoire pour être admis en collectivité (crèche, garderie, école maternelle et élémentaire, colonies de vacances) !
Notons aussi que ce pays à un taux de mortalité Covid par millier d’habitants 10 fois plus faible que la Belgique et 5 fois plus faible que la France. Peut être le système immunitaire des danois, moins «assisté» que le notre depuis la naissance par une multitude de vaccins, est-il plus résistant ?
Pour conclure : une vidéo de notre Panoramix national qui obtient son succès habituel avec 600 000 vues en 48 heures sur le site de l’IHU de Marseille. https://www.youtube.com/watch?v=hxrMT6NhlpQ
Notons que son interview sur Cnews qui disait à peu près la même chose semble bien avoir été censurée rapidement… C’est l’exception française de « la liberté d’expression à deux vitesses »: Oui aux caricatures « stupides, insultantes, provocatrices et contre-productives pour l’économie d’un pays en faillite », non à toute critique, même très mesurée, de l’action gouvernementale…*
Le point de situation au samedi 21 Novembre 2020 0h00 GMT
Depuis le début de l’épidémie :
216 pays ou territoires ont été affectés par le virus, pour 57,884 millions de cas déclarés (+4,15 millions en 1 semaine).
1,377 million de décès (+68 139 en 1 semaine ) ; 40,083 millions de guérisons (+ 2,583 millions en 1 semaine).
16,424 millions de cas « actifs » (+ 1,514 million en 1 semaine), dont 102 197 en état critique (- 7176 en 1 semaine.)
- 34 pays ont déclaré plus de 5 200 décès depuis le début de l’épidémie et comptent 93% des décès: dans l’ordre des pertes: (USA, Brésil, Inde, Mexique, Royaume Uni, Italie, France, Iran, Espagne, Argentine, Pérou, Russie, Colombie, Afrique du Sud, Indonésie, Belgique, Chili, Allemagne, Équateur, Pologne, Turquie, Irak, Canada, Ukraine, Roumanie, Bolivie, Pays Bas, Philippines, Pakistan, République Tchèque, Égypte, Suède, Bangladesh, Arabie Saoudite.
A l’échelle de la planète, la pandémie amplifie son rebond. Ce rebond est important mais n’est pas brutal. Le nombre des décès a commencé à croître depuis début octobre dans l’hémisphère nord qui marche vers l’hiver. L’aspect saisonnier de cette maladie virale semble donc vouloir s’inscrire dans la durée, comme il l’est pour la grippe. 68 139 décès «avec» la Covid en 1 semaine, c’est 15 % de plus que la semaine dernière.
Ce rebond affecte principalement les USA et l’Europe, plus particulièrement l’Europe de l’Ouest, où les populations âgées et fragiles abondent et sont, chaque année, les premières victimes des rigueurs hivernales. Les cas critiques (102 197 ) sont en baisse (- 7% en 1 sem). Avec près de 4,15 millions de nouveaux cas déclarés cette semaine, le rythme de contamination est en très légère hausse.
Pour autant, l’évolution reste lente, les courbes exponentielles brandies par ceux qui sèment la peur ne pointent toujours pas le bout de leur nez. L’épidémie reste largement à la portée des états qui disposent d’un appareil de santé quantitativement et qualitativement de bon niveau et dont les gouvernances ne paniquent pas.
La circulation du virus poursuit sa hausse en Europe mais celui ci se révèle beaucoup moins létal qu’en avril dernier: (plus de 1,74 millions de nouveaux cas en une semaine), près de 10 millions de patients en cours de traitement (si l’on tient compte des pays qui ne les déclarent plus: UK, Espagne, Suède et Pays Bas); 30 131 cas critiques (+ 1 145 en 1 semaine) pour 32 340 décès en 1 semaine (+ 4 000 par rapport au bilan de la semaine précédente).
L’épidémie s’est stabilisée en Asie de l’Ouest (Inde, Bangladesh, Pakistan, Arabie Saoudite, Irak, Iran). Elle marque le pas en Afrique (Afrique du Sud, Égypte). Au rythme actuel d’évolution de l’épidémie les caps des 80 millions de cas et des 1,6 million de décès devrait être atteint le 31 décembre 2020, ce qui représentera, à très peu près, 2,7% des décès de l’année 2020 sur la planète.*
L’évolution des pertes déclarées des semaines écoulées se résume en un tableau :
A sa lecture, on réalise à quel point la mortalité reste très faible et recule en Océanie, se stabilise en Afrique, en Asie de l’Ouest et en Amérique latine, et rebondit en Europe et aux États-Unis. Les nouveaux épicentres de l’épidémie ont indiscutablement re-basculé vers l’Europe (plus particulièrement vers l’UE de l’Ouest) et vers les USA.
Au cours de la semaine écoulée, les USA ont déclaré plus de décès que l’Italie et que la France. Les épicentres de l’épidémie re-basculent clairement de l’Amérique latine et de l’Asie de l’Ouest vers l’Europe et l’Amérique septentrionale. Sur les 68 139 de la semaine écoulée, 32 340 sont européens, 11 543 sont d’Asie de l’Ouest, 11 213 sont latino-américains, et 10 742 sont US ou Canadiens.
La situation semble s’être stabilisée en Asie de l’Ouest. Les pays de la région ne comptent désormais plus que 11% des nouveaux cas de la planète (72 000 nouveaux cas/jour).
Bilan actuel du nombre de cas et de décès par grande région du monde
Les bilans les plus lourds de la journée d’hier ont été ceux des USA, de l’Italie, de la France, et de la Pologne. Ces quatre pays ont déclaré hier, à eux seuls: 42% des nouveaux cas, 35% des nouveaux décès et 32,5% des cas critiques de la planète.
L’Océanie, l’Afrique et l’Asie enregistrent des taux de mortalité encore très faibles et une part des pertes mondiales de 23,6% alors qu’elles regroupent 77% de la population. L’Europe et le continent américain (Nord et Sud) enregistrent 76,4% des pertes pour moins de 23% de la population mondiale. Les parts de l’Europe et de l’Amérique Septentrionale vont désormais augmenter, celle de l’Afrique, de l’Amérique latine, et de l’Asie (de l’Ouest) vont donc se réduire.
Pour relativiser encore et toujours les bilans humains de cette pandémie 2020, il convient de rappeler qu’il y a déjà eu, depuis le début de l’année 2020, en dix mois et trois semaines, 125 millions de naissances, 38 millions d’avortements et 52,5 millions de décès dans le monde dont :
– 14,5 millions de décès liés aux pathologies cardio-vasculaires
– 10,5 millions de décès liés à la malnutrition
– 7,4 millions de décès liés au cancer
– 4,5 millions de décès liés au tabagisme
– 2,56 millions d’infections respiratoires basses
– 2,25 million de décès liés à l’alcool,
– 1,5 million de décès du Sida
– 1,55 million de décès du diabète
– 1,43 million de décès de la tuberculose
– 1,38 million décès «avec» le Covid-19
– 1,31 million de décès par malaria et grippe saisonnière
– 1,2 million de décès d’accident de la circulation
– 960 000 suicides
Ces données sont des estimations tirées des statistiques annuelles de l’OMS et rapportées à la période considérée (10 mois et 21 jours).
On pourrait y rajouter les décès liés à d’autres maladies infectieuses (hors Covid) qui se comptent par millions et les décès liés directement et indirectement aux ingérences militaires ou aux sanctions économiques de pays occidentaux dans les zones du Proche et Moyen- Orient ou en Amérique Latine.
Toujours pour relativiser, voici la comparaison avec les autres grandes épidémies mondiale du siècle dernier :
Enfin, la France enregistre, en moyenne d’octobre et novembre, 12 200 décès par semaine, toutes causes confondues. La semaine dernière, 4 373 personnes, la plupart très âgées, sont décédées « avec » la Covid-19 ce qui représente, à peu près, 35% des décès de la semaine…).
S’agissant des décès Covid, il convient de rappeler que les nombres déclarés sont très incertains. Les exemples du Royaume Uni qui soustrait 5 303 décès à son total le 12 août ou de l’Espagne qui a fait de même en Juin dernier, de la Colombie, de la Bolivie, de l’Argentine et du Mexique qui rajoutent quelques milliers de décès à leur bilan depuis début septembre, sont là pour le prouver. Certains pays en développement n’ont pas les moyens de collecter des informations fiables. D’autres sous estiment le nombre de décès en oubliant, par exemple, volontairement ou non, de comptabiliser les décès à domicile, d’autres surestiment fortement ce nombre en attribuant à la seule Covid, les décès de très nombreux patients souffrant de multiples pathologies (dont «le grand âge»). Plusieurs de ces pathologies, autres que la Covid ont souvent été la cause première du décès.
Situation par continent, sous continent, et pays les plus affectés :
1 – L’Amérique latine :
Avec plus de 432 000 décès déclarées l’Amérique latine est, de loin, la partie du monde la plus affectée par l’épidémie pour le nombre total de décès et la deuxième pour le taux de mortalité par million d’h.
En Amérique latine, les pertes humaines se concentrent dans onze états qui déclarent près de 98 % des décès «latinos» et plus de 2 300 décès chacun. Les autres pays des Caraïbes et d’Amérique du Sud restent encore relativement épargnés par l’épidémie.
La situation du Brésil commence à s’améliorer. Le nombre des nouveaux cas est en baisse (4 ème au monde derrière les USA, l’Inde, et l’Italie avec moins de 6% des nouveaux cas de la planète) et le nombre des cas critiques (3 ème derrière les USA et l’Inde à 8 318) reste élevé. Le nombre des décès quotidiens est passé loin derrière celui des USA, de l’Inde et de la France. Le Brésil a passé le pic épidémique depuis fin juillet. Des nombres de décès inférieurs à 600/jour devraient désormais être la norme dans les jours à venir.
Au Mexique, le nombre de décès a été de 3 048 en une semaine. Il est stable.
2 – L’Asie :
L’Asie de l’Est et du Sud-Est (Chine, Japon, Vietnam, les deux Corées, Taïwan, Philippines, Indonésie, Laos, Cambodge, Malaisie, Birmanie …) est très peu touchée par la pandémie. La Chine continue de bien se porter. Avec 211 nouveaux cas déclarés en 1 semaine, 311 patients encore sous traitement dont 1 cas sérieux, aucun nouveau décès déclaré depuis avril, elle a quasiment éradiqué l’épidémie sur son sol. Depuis le début de l’épidémie, l’Indonésie, pays le plus touché d’Asie de l’Est enregistre un taux de mortalité dérisoire de 57 décès par million d’habitants. Taïwan, pays le moins touché et qui n’a jamais confiné, déclare un taux de mortalité de 0,3 par million d’h (7 décès de la Covid pour 24 millions d’h). Le Japon, quant à lui, déclare 1 943 décès pour 126 millions d’h soit 15 décès /million d’ h.
C’est donc l’Asie de l’Ouest (Inde, Iran et pays voisins du Moyen-Orient) qui enregistre l’essentiel des pertes en Asie. A noter que l’Iran est toujours un pays sous sanctions économiques « maximales » de la part des USA (au profit d’Israël) et enregistre le taux de mortalité le plus élevé d’Asie à 520 décès/million d’habitants. Ce taux reste toutefois très inférieur aux taux des continents américains et de l’Europe de l’Ouest.
Tableau présentant la situation et les pertes des onze pays d’Asie ayant dépassé les 2 200 décès.
3 – L’Amérique septentrionale :
Les USA déclarent encore 26,3% des nouveaux cas Covid de la planète. Ils ont aussi déclaré 18,9% de la totalité des pertes de l’épidémie (Chine 0,34%).
Le nombre des décès hebdomadaires s’inscrit en hausse de 27% par rapport à la semaine précédente à 10 257. Le nombre de patients en cours de traitement approche les 4,694 millions et continue d’augmenter (+669 000 en 1 sem ). Celui des cas critiques à 22 768 est en baisse très sensible. L’épidémie semble donc repartir aux USA qui resteront à la première place mondiale pour le nombre des décès. Celui ci devrait dépasser les 310 000 en fin d’année 2020 (67 fois les pertes déclarées par la Chine…). Au Canada, l’épidémie a repris de la vigueur avec 485 décès pour toute la semaine écoulée. Son taux de mortalité depuis le début de l’épidémie reste 2,5 fois moindre que celui des USA. Le nombre de cas critiques déclarés est de 444, mais ces nombres restent très faibles.
4 – L’Afrique :
La mortalité liée au Covid y a été dérisoire. A l’exception de l’Afrique du Sud, la chloroquine y a été massivement employée pour traiter les patients. C’est d’ailleurs l’Afrique du Sud qui a payé le prix le plus fort avec 37% des cas et 42,5% des décès du continent …..
Avec l’Égypte, le Maroc, la Tunisie, l’Algérie, et l’Éthiopie, seuls autres pays d’Afrique à dépasser les 1 350 décès déclarés , elle regroupe près de 80 % des décès africains déclarés.
5 – L’Europe.
Une détérioration forte, mais plus progressive qu’en avril, de la situation épidémique peut y être constatée. 23 734 des 32 339 décès européens déclarés cette semaine le sont dans une poignée de pays avec, dans l’ordre: l’Italie 4 430, la France 4 373, la Pologne 3 247, le Royaume Uni 2 982, la Russie 2 868, l’Espagne 1 850, La Roumanie 1 398, La Belgique 1 305, l’Ukraine 1 281. Pour les 39 autres pays ou territoires européens, la hausse du nombre des décès est beaucoup moins sensible. Ces nombres restent plus faibles que ceux du pic épidémique d’avril dernier.
La situation du Royaume Uni s’est détériorée. le nombre des cas critiques «serait» en hausse sensible à 1 426 (mais près de 3 fois inférieur à celui de la France). Le niveau des pertes hebdomadaires s’établit en légère hausse à 2 982 décès déclarés en 1 sem, ce qui reste faible par rapport au pic épidémique d’avril. Le bilan total des pertes est, et devrait rester, le plus élevé d’Europe. Il pourrait approcher les 70 000 décès en fin d’épidémie (quinze fois le bilan de la Chine).
La situation de l’Italie s’est sensiblement détériorée : forte augmentation des cas critiques à 3748 (+ 518 en 1 semaine). Le nombre des nouveaux cas (+ 238 464 en 1 sem) est important; celui des patients sous traitement augmente aussi (+ 113 250 en une semaine). Le nombre des décès augmente fortement (+ 4 430 en une semaine).
La situation de la France s’est détériorée très fortement au cours de la quinzaine écoulée. Son nombre de cas actifs a explosé et placé la France en 2ème position mondiale derrière les USA pour cet indicateur avec plus de 1,91 millions de cas actifs. Mais les deux indicateurs les plus pertinents sont le nombre de cas critiques qui est en baisse (- 321 en une semaine) et le nombre de décès qui est encore en hausse mais devrait baisser dès la semaine prochaîne: + 4 373 en une semaine.
L’analyse des 2 courbes qui suivent montre que nous avions très peu de cas et beaucoup de décès en première semaine avril (pic épidémique) et que nous avons maintenant huit fois plus de cas et 2 fois moins de décès ….. Il y a donc bien une deuxième vague de «cas» beaucoup plus haute que la première (parce que nous testons enfin beaucoup). Mais la 2 ème vague de décès est plus progressive, moins haute et a déjà amorcé sa décrue.
Le taux de mortalité Covid est, à ce jour, de 739 décès par million d’habitants (hors décès à domicile), pour une moyenne mondiale de 176,6. Pour le nombre des décès, la France reste à la troisième place européenne (sur 48 pays ou territoires) derrière le Royaume Uni et l’Italie.
Voici la courbe des décès quotidiens (en barre grise) et la moyenne quotidienne sur 7 jours (en orange) depuis le 1er jour de l’épidémie. On peut distinguer l’ampleur d’un rebond plus progressif qu’en avril. Faut-il vraiment garder le pays sous cloche et poursuivre la casse de son économie ?
S’agissant de la « létalité » Covid (Nb de décès /Nb de cas confirmés), la France améliore nettement son «score» avec un taux actuel de 2,29%, grâce aux campagnes massives de tests qui dépistent de nombreux porteurs sains . (Pour mémoire: létalité Covid européenne: 2,29% et mondiale: 2,38%) .
Pour tous les hôpitaux publics de Marseille (IHU et HP-HM) sur 18 799 cas confirmés et traités depuis le début de l’épidémie, la létalité est de 344 décès soit 1,83%, tous traitements confondus. Ce doit être la Bonne mère..(données du 16/11).
A l’IHU de Marseille, sur les 7 458 patients traités à l’hydroxychloroquine en début de maladie, 39 sont décédés (létalité de 0,52%). Patrick Pelloux, président des médecins urgentistes a fait passer un message intéressant de 27 secondes à ce sujet.
Dans la phase aiguë de l’épidémie, en avril, à part quelques exceptions locales (Marseille et Garches notamment), la France a trop peu testé pendant trop longtemps, pris en charge trop tard de trop nombreux patients, et trop compté sur le Doliprane et la «guérison spontanée» pour pouvoir espérer sauver un maximum de vies.
30% des français ont été testés, pour la majorité d’entre eux depuis le premier déconfinement. Les Allemands ont testé 32% de leur population, les Italiens 33%, les Portugais 40%, les Russes 48,8%, les États-uniens 53,3%, les Danois 114% (certains ont été testés deux fois) en appliquant les tests dès le début d’épidémie. Grâce à l’effort bien tardif consenti depuis 3 mois, la France est remontée à la 41 ème place mondiale pour le nombre de tests par million d’habitants.
La France est désormais, de très loin, le pays d’Europe qui déclare le plus de cas actif (plus de 1,91 million). Ce nombre est en augmentation (+ 316 773 en une semaine). Pour cet indicateur, la France est désormais deuxième au monde derrière les USA et devant l’Italie. Elle a largement dépassé la Russie qui ne compte plus que 454 000 cas actifs). Mais les cas sont bénins dans leur grande majorité et ne nécessitent pas tous une hospitalisation.
La France est encore à la traîne en matière de guérisons déclarées (7,1% des cas confirmés). C’est à croire qu’elle ne déclare pas les guérisons des cas bénins qui se soignent à domicile, et donc, qu’elle n’en fait pas le suivi … Elle fait moins bien que la Russie qui en a guéri 76 %, que le Maroc qui en a guéri 82,9%, que le Sénégal qui en a guéri 97,5% (à noter que ces 3 pays ont utilisé, avec plus de cinquante autres pays, des protocoles de traitement inspirés de celui de l’IHU de Marseille). Le taux mondial de guérison des cas confirmés est aujourd’hui de 69,2%, alors même qu’une majorité de pays sont entrés bien après la France dans l’épidémie. Le taux de guérison africain est de 84,4%, le taux asiatique est de 89,7%, le taux de guérison de l’Amérique septentrionale est de 61,9% Le taux européen n’est que de 38,5%: il devrait être bien meilleur à ce stade de l’épidémie….. La France est donc, avec la Belgique, le pays qui tire le plus cet indicateur européen vers le bas ….
La situation de l’Espagne continue de se détériorer. Elle déclare 96 611 nouveaux cas, 1 850 décès et une réduction de 70 cas critiques en une semaine. Ces deux derniers indicateurs sont encourageants parce que ces indicateurs plafonnent, mais aussi préoccupants car l’Espagne est, après la France, l’Italie et l’Allemagne, le pays qui compte encore le plus de cas critiques en Europe (3 054 ). Ces cas critiques portent en germe une augmentation inéluctable du nombre des décès dans les quinze jours qui viennent.
La situation de l’Allemagne continue de se détériorer : Le nombre de cas actifs augmente de 24 295 en une semaine et celui des cas critiques de 262 mais les rythmes d’augmentation de la contamination se ralentissent sensiblement. Le nombre des décès hebdomadaires augmente légèrement mais reste faible (1487). L’Allemagne a, aujourd’hui, 6 fois moins de patients en cours de traitement, moins de cas critiques (- 1000) et plus de 2 fois moins de décès que la France.
Avec un taux de mortalité de 1 309 décès par million d’habitant, la Belgique est et devrait rester le leader mondial de cet indicateur. Le nombre de nouveaux cas y est très élevé pour un pays de 11 millions d’habitants (+ 29 871 en une semaine), mais le rythme de contamination a considérablement ralenti. Le nombre de patients sous traitement continue d’augmenter (500 276 aujourd’hui soit 25 146 de plus en une semaine). Il est, lui aussi, très élevé au regard de la population puisqu’il est supérieur à celui de la Russie, pays de 146 millions d’habitants. Bonne nouvelle: le nombre de cas critiques est en baisse (- 168 en 1 sem). Le taux de guérison belge reste le plus faible au monde mais s’améliore tout de même légèrement (6,3 % seulement des cas déclarés à ce jour, ce qui signifie probablement qu’elle ne suit pas les cas non hospitalisés qui guérissent seuls, chez eux). La Belgique reste donc, avec l’Espagne, la France et l’Italie le foyer le plus actif de l’épidémie en Europe de l’Ouest. A noter que les Belges déclarent les décès Covid à domicile, ce que ne font pas certains de ses voisins.
En Russie, un rebond sensible de l’épidémie a pu être observé : 48,8% des habitants ont été testés, ce qui représente le 3 ème taux de dépistage pour les pays de plus de 10 millions d’habitants, d’où un nombre encore élevé de nouveaux cas déclarés (159 375 en 1 sem)). Avec 453 000 patients sous traitement, la Russie se place en 5 ème position derrière les USA, la France, l’Italie et la Belgique. Ce nombre s’inscrit en très légère hausse sur les deux dernières semaines.
Le nombre des décès quotidiens russes a culminé à 463 décès/jour le 19 novembre, mais il plafonne depuis plusieurs jours. Le taux de mortalité russe par million d’habitants a atteint les 242 mais il reste encore 3 fois inférieur à celui de la France (739).
Parce qu’elle détecte vite, isole et traite sans attendre, et parce qu’elle applique une stratégie et un protocole inspirés de ceux de l’IHU de Marseille, la Russie a déjà guéri près de 76% de ses cas confirmés soit près de 1,55 million de patients. Elle est pourtant entrée dans la ronde épidémique un mois après la France qui ne déclare guéris que 7,6% de ses cas confirmés soit 149 521 patients (plus de dix fois moins).
La Russie a donc plutôt bien géré la crise de la Covid-19 jusqu’à présent.
6 – L’Océanie :
L’épidémie y est quasiment terminée. Ce continent a été et reste encore très largement épargné. Sur 42 millions d’habitants, il a déclaré, à ce jour, 43 474 cas dont 32 954 ont déjà été guéris. Il reste 9 516 cas «actifs» dont 23 seulement en état sérieux ou critique. Le continent océanien a déclaré 10 décès cette semaine. Son taux de mortalité Covid est de 23,9 décès par million d’habitants (France: 739).
Les taux de mortalité COVID par million d’h des 34 pays ayant dépassé les 5 200 décès, donnent une idée des zones géographiques et/ou pays les plus touchés. Ils sont présentés dans le tableau ci après :
Un tableau présente ci après les bilans du 21 novembre 0h00 GMT des 34 pays ayant déclaré plus de 5 200 décès (92% des pertes)
Tableau de données concernant l’Europe (et l’UE) face à l’épidémie le 21 novembre 0h00 GMT
Rappel: taux de mortalité Covid mondial: 176,6 décès / Millions d’h et européen 466 décès/ d’habitants
Général (2s) Dominique Delawarde
Crédit photo : DR
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