Quatre ans après que la France découvrait la jungle de Calais, les migrants restent la problématique majeure de la ville – deux camps d’une centaine de migrants ont encore été expulsés cette semaine. Mais d’autres continuent à affluer, dans l’espoir de passer la Manche sur des embarcations de fortune. De l’autre côté, les anglais commencent à mettre en prison ceux qui ont réussi, en espérant que ça découragera les autres.
Depuis la forte hausse des traversées de la Manche par les migrants ces derniers mois, le ministère britannique de l’Intérieur (Home Office) s’est juré d’empêcher les migrants de franchir la Manche, en les décourageant au maximum. Désormais, les tribunaux emprisonnent les migrants qui ont réussi à passer l’eau, même si l’accusation n’arrive pas à établir la présence d’une association de malfaiteurs (passeurs, mafia… un imam a même été condamné en 2019 pour avoir organisé six passages de la Manche) derrière l’organisation de leur traversée.
Les forces de l’ordre utilisent aussi des drones pour suivre les barques de migrants et identifier avec certitude ceux qui les pilotent. Un de ces passeurs, accusé d’homicide involontaire, est actuellement mis en cause à Dunkerque où il encourt dix ans de prison – le canot de ce passeur kurde iranien, membre d’un groupe organisé, a chaviré dans la Manche le 27 octobre dernier, entraînant la mort de quatre migrants.
Plusieurs milliers d’euros pour effectuer la traversée
Mi-septembre, d’après les autorités françaises, 6 200 migrants au moins avaient tenté la traversée depuis le début de l’année 2020 et 4000 y étaient arrivés ; des migrants paient des passeurs iraniens, mais aussi albanais ou nord-africains plusieurs milliers d’euros pour s’entasser dans un canot – souvent un Zodiac ou une annexe volée ailleurs sur les bords de la Manche – et passer la mer. En septembre, 1951 migrants ont réussi à traverser d’après les anglais, mais seulement 260 dans la première moitié d’octobre, après un renforcement des mesures prises par les autorités des deux pays.
Les autorités britanniques et françaises s’appuient sur la veille menée depuis les autres navires, et sur des survols réguliers du Pas de Calais pour intercepter des flottilles de plus en plus nombreuses – ainsi, le 18 octobre, 170 migrants entassés sur 12 bateaux ont atteint l’Angleterre, tandis que 222 étaient interceptés en route.
De l’autre côté, les Britanniques les filtrent dans deux camps qui ressemblent plus à des chantiers qu’à des centres d’hébergement, selon l’inspection britannique des prisons, Tug Haven et Kent Intake à Douvres. Puis ils les entassent dans des logements provisoires, ou des cités d’urgence de la dernière guerre mondiale, comme à Folkestone pour 400 d’entre eux, avant de les expulser dans l’autre sens. La quasi-totalité des migrants sont des jeunes gens célibataires venus de Syrie, Erythrée, Soudan, Irak.
Louis Moulin
Photo d’illustration: DR
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9 réponses à “Migrants en Manche : maintenant, les Britanniques les mettent en prison”
Mais putain pourquoi ne coulent on pas ces foutus bateaux , en plus il n’y a que des hommes et ça c’est un problème car ces gens dans leurs pays prennent les femmes pour des objets ayant moins de valeurs qu’une biquette et ça ça met en danger nos femmes, nos filles , c’est ajouté des sauvages à un nombres déjà plus qu’imposant de sauvages en France , pourquoi nos frontières sont elles si perméables enfin du moins si t’es un noir ou un arabe car si t’es blancs européen là sans papiers tu te fais contrôler , incroyable mais pourtant bien réel !!!
Les Droits de l’Homme à la sauce européenne nous empêcheraient de faire comme les Anglais.
D’où l’intérêt, une fois de plus, d’envisager le FREXIT !
These prisons that the article refers to, happen to be four star hotels, fully equipped with gym and sauna facilities, cleaning services and three meals per days. On top of that, these Fakeugees are allowed to roam the streets at free will, and are given spending money for clothes, cigarettes ‘phone top ups etc., along with free health care and access to free legal advice and lawyers fighting for their cause. The same applies to the disused army barracks which are being used as overspill facilities because there are so many of these no-good layabout Gimmegrants all looking to Treasure Island for a free ride in life!
Si le gouvernement voudrait mettre les mots de Jupiter en action – malgré les droits de l’homme – il pourrait belle et bien – mais c’est que des mots creux et il suit les ordres du monarque et lui d’Oxfam et Open society?
Mais d’où vient l’argent ?
Les Bretons leur offrent le voyage aller
https://www.ouest-france.fr/bretagne/ille-et-vilaine/ille-et-vilaine-50-000-eu-du-departement-pour-sos-mediterranee-7050828
Plusieurs milliers d’euros pour une traversée de quelques kilomètres, mais où donc prennent-ils tant d’argent ces soit-disants malheureux, faméliques , persécutés etc etc Soro ne serait-il pas là derrière ?
Une fois n’est pas coutume : bravo aux anglais!
Chez nous, les prisons sont pleine donc on les loge dans des hôtels 4 étoiles…
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