Les sites e-commerces ne sont pas les seuls concernés par des arnaques en ligne. Le marché des véhicules d’occasion est également touché : 15% des Français, vendeurs comme acheteurs, ont déjà été concernés par une fraude. Voici une liste des arnaques les plus fréquentes.
Les arnaques au paiement
Parmi les arnaques, beaucoup concernent le paiement. Selon l’étude Obvy publiée en 2019, cela représente 28% des fraudes. Elles sont diverses : faux chèques de banque ; demande d’envoi d’argent avant la réception du véhicule ou encore expertise de la voiture par un (faux) expert et demande de financement de la part du vendeur en amont… De plus en plus fréquente, une variante consiste à effectuer un règlement par chèque supérieur au prix du véhicule. L’acheteur-arnaqueur demande alors le remboursement de la somme versée en trop. Le vendeur le rembourse mais a la mauvaise surprise de découvrir quelques jours plus tard que le chèque initial était en bois. Le virement de la différence a, lui, bien été débité.
La solution ? Pour permettre aux Français de vendre et/ou acheter en ligne sereinement, certains sites en ligne proposent une solution de paiement sécurisée pour limiter les risques de déplacement et de remise de documents papiers. L’identité et la fiabilité des clients sont vérifiées lors de l’inscription sur la plateforme pour éviter toutes arnaques. En créant un compte de paiement sur ces sites, les utilisateurs ont l’assurance de réaliser des transactions en toute sécurité. L’argent est gardé sur ce compte jusqu’à la remise des clés du véhicule. Le vendeur est alors immédiatement crédité à la remise des clés pour éviter tout contact et fraude potentielle.
Les arnaques sur le véhicule existant
Outre les véhicules inexistants, de nombreuses arnaques concernent évidemment les véhicules achetés : le véhicule ne correspond pas aux photos, la carrosserie est abîmée, idem pour le moteur… Nombreux sont ceux qui ont eu affaire à des défauts du véhicule qui avaient été bien camouflés ou minimisés. Dans 40% des cas, les véhicules livrés présentent également un compteur trafiqué, un vice caché, ou dans certains cas, sont même des véhicules volés.
Avec près de 600.000 véhicules concernés par la fraude au compteur kilométrique chaque année en France, cette vieille pratique frauduleuse est sans doute la plus répandue. Les fraudes à la finition, à la pièce et autres problèmes techniques cachés sont un fléau pour les acheteurs.
La solution ? Un rapport d’inspection complet du véhicule que propose désormais certains sites (comme Carventura). Avant chaque publication, un professionnel de l’automobile procède à une inspection minutieuse du véhicule à vendre – un grand nombre de caractéristiques ne sont pas visibles à l’œil nu –, dans le lieu choisi par le vendeur, et effectue un test routier pour permettre aux acheteurs une acquisition en toute tranquillité.
Les arnaques administratives
Dans certains cas, un « acheteur » se disant intéressé par la voiture et prétextant se méfier des arnaques, demande des preuves que le véhicule appartient bien au vendeur (carte grise, carnet d’entretien, et autres documents attestant que l’on est propriétaire). Toutefois, une fois ces informations transmises, l’interlocuteur s’évapore et se sert ensuite de ces informations pour créer une fausse annonce dans le but d’escroquer des acheteurs potentiels.
D’autres arnaques administratives existent, notamment lorsque l’acheteur oublie de déclarer le transfert du véhicule à la préfecture : il peut alors conduire son nouveau véhicule tandis que ses infractions seront attribuées directement au vendeur.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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