La plateforme de location de logements Airbnb veut imposer une charte de non-discrimination aux loueurs. Mais million d’entre eux ont refusé de signer le document…
Des utilisateurs d’Airbnb refusent de louer leur bien à n’importe qui
La propagande cosmopolite s’arrête parfois là où les intérêts particuliers commencent. Et Airbnb en a fait l’expérience. La plateforme en ligne spécialisée dans la réservation et la location touristique de logements entre particuliers a indiqué le 13 novembre qu’1,4 million d’utilisateurs n’avaient pas voulu signer sa déclaration de non-discrimination. Précisons qu’Airbnb recense environ 150 millions d’utilisateurs à travers le monde et 3 millions de logements proposés.
Concernant la déclaration, elle a été initiée en 2016 et elle implique pour le signataire de respecter le genre, le sexe, la race, l’orientation sexuelle, la religion ou encore le handicap.
En cas de refus de l’acceptation des termes, l’utilisateur n’a alors pas la possibilité de créer un compte afin d’effectuer une réservation. Mais aussi (et surtout) de mettre son bien en location.
Airbnb cherche ainsi à imposer le politiquement correct sur sa plateforme tandis que des signalements ont déjà eu lieu par le passé. Parmi ce que la société américaine désigne comme étant des « discriminations », plusieurs cas de loueurs français ayant refusé de voir des Maghrébins occuper leur logement. Des contentieux entre Chinois et Tibétains ont aussi été signalés.
Airbnb, la diversité imposée
Face aux critiques à répétition envers la plateforme, la société a donc redoublé d’intensité dans la propagande « inclusive ». La politique de « non-discrimination » a été renforcée et Airbnb a récemment annoncé la possible mise en place de nouvelles mesures en concertation avec des organisations de défense des droits civiques.
Par ailleurs, cette volonté des loueurs de choisir sur la plateforme le profil des locataires qui leur convient le mieux ne datent pas d’hier puisqu’une étude réalisée en 2015 par l’université d’Harvard était parvenue à la conclusion que « les personnes dont le nom avait une consonance afro-américaine, avaient 16% de chances en moins de voir leur demande de location acceptée ».
Suite à la tempête médiatique bienpensante du printemps 2020 occasionné par la mort de George Floyd, Airbnb est donc repartie en croisade contre les loueurs qu’elle juge coupables de « discriminations ». Mais la société devrait garder en tête qu’elle pourrait bien faire fuir un certain nombre d’entre eux en s’ingérant à outrance dans leur business.
Depuis 2018, Airbnb ne permet déjà plus aux loueurs de voir les photos de profil des membres tant que la location de leurs biens n’est pas enregistrée. Enfin, outrepassant son rôle de plateforme de location de logement, la société américaine aurait aussi endossé le costume de commissaire politique en excluant des membres connus ou suspectés d’appartenir à des groupes politiquement incorrects aux États-Unis.
AK
Crédit photo : Pixabay (Pixabay License/Instagram FOTOGRAFIN) (photo d’illustration)
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2 réponses à “Airbnb. Plus d’un million d’utilisateurs refusent la charte de non-discrimination”
Il y a bien longtemps qu’ils auraient dû réagir, les loueurs car enfin ! c’était bien stipulé sur la charte, obligation de non discrimination claire et à signer tout de suite donc ….certains ont mis deux ans mini à digérer et comprendre au vu des actus et des risques pris à accueillir chez soi des gens dont une carte d’identité ne suffit plus à prouver ce qu’ils sont. Restait à savoir si tout un chacun acceptait d’accueillir moyennant argent et peu importe le reste…Un peu de probité mentale eût suffi à rembarrer
Airbnb qui ne fait qu’en vivre sans aucun risque …tout le monde d’aujourd’hui finalement, un tas de cols blancs derrière des bureaux pour décider du devenir de ceux qui vont au feu CQFD…
1.4 millions opposés à une mesure liberticide sur 150 millions c’est peanuts. Beaucoup de temps encore donc, avant une prise de conscience étendue face aux « bienfaits » du vivre-ensemble ou plus communément « promiscuité »…