Le confinement « allégé » ne s’applique certainement pas aux messes dominicales – interdites – ni aux commerces arbitrairement jugés « non essentiels » puisque les librairies sont fermées et les banques ouvertes. En revanche, il semble ne pas pouvoir empêcher les migrants de migrer en zone migratoire, même illégalement.
Hier sur un train TER entre Paris et Orléans avait lieu une opération de contrôle. Sur 300 et quelques passagers, 35 ont été pris sans titre de circulation, dont « 5 à 7 migrants », selon un agent de la SNCF. « Fait nouveau, ils nous tendent maintenant des cartes AME sans photo, et on n’a pas d’autre moyen de prouver leur identité ». En revanche cette proportion de migrants se trouve à peu près sur tous les trains, et n’a guère changé depuis le confinement.
Cerise sur le gâteau, c’est en réalité l’État qui paie les amendes des migrants à la SNCF… via les associations et les structures où ils sont hébergés, et qui finissent par prendre en charge les contraventions, étant solvables, elles, et dotées de comptes en banque.
Et, s’il y a eu en un an près de 1079 expulsions de « lieux de vie informels », autrement dit de bidonvilles et de squats en France d’après les collectifs pro-migrants – nous avions parlé de ce grand nettoyage d’automne à Nantes, Donges, Roybon, Angers et ailleurs – les squats continuent d’exister et de s’installer.
A Calais, où rien n’a été réglé depuis 2016, ce vendredi matin, 70 migrants soudanais qui squattaient près du Fort Nieulay ont été évacués et une centaine d’autres, près de l’hôpital, d’origine iranienne pour la plupart, devraient être « mis à l’abri » aux frais de l’État. La Ville demande quant à elle l’expulsion d’un autre camp illégal, situé près du centre Calypso et qui accueille encore 90 autres migrants.
Quant à la plupart des squats expulsés, leurs occupants (250 demandeurs d’asile à Lyon, plus d’une centaine de déboutés du droit d’asile à Nantes etc.) se sont déjà pour la plupart réinstallés dans d’autres lieux. Les expulsions ne servent guère qu’à installer l’illusion d’une action publique efficace, alors qu’elles dynamitent le suivi social et empêchent le suivi ultérieur de ces populations… quant à l’expulsion des clandestins, qui y pense ? Certainement pas Darmanin, très occupé à essayer d’empêcher les catholiques de manifester et d’aller à la messe.
Louis Moulin
Crédit photo : Breizh-info.com
[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
Une réponse à “Pendant le confinement, l’immigration clandestine continue”
Tant que l’état ne mettra pas les déboutes , clandestins et autres indésirable directement dans un avion a destination de leur pays d’origine des leur condamnation, tout ce qui et fait n’est que coup d’épée dans l’eau encoutant une fortune au contribuable que nous sommes.