800 postes de greffiers sont toujours à pourvoir en France actuellement.
Le ministère de la Justice lance, du 13 novembre 2020 au 11 janvier 2021, une campagne d’inscription au concours de greffier sur lajusticerecrute.fr à destination des candidats bac+ 2 ou des fonctionnaires dotés de 4 ans d’expérience. Rigueur, sens du contact, polyvalence sont les qualités requises pour exercer le métier de greffier.
Les greffiers exercent leur fonction au sein des juridictions : tribunaux judiciaires ou de proximité, conseils de prud’hommes, cours d’appel ou Cour de cassation. Ils sont présents à toutes les étapes de la procédure pénale ou civile dont ils sont les garants dans des domaines très divers : affaires familiales, matière correctionnelle et criminelle, contentieux techniques (terrorisme, criminalité organisée, délinquance financière), etc. Collaborateurs indispensables des magistrats, ils accompagnent également les justiciables dans leur démarche.
Une formation rémunérée
Les candidats reçus au concours suivront une formation de 18 mois. Rémunérée, elle est composée d’un volet théorique dispensé par l’École nationale des greffes de Dijon et de stages pratiques effectués en juridiction. Elle a pour objectif de préparer les futurs greffiers aux différents aspects de la fonction dans des conditions optimales.
Des carrières évolutives
Outre la formation tout au long de la vie, une formation continue obligatoire (de 10 jours minimum par an pendant les cinq années suivant leur titularisation) permet aux greffiers d’approfondir leurs connaissances et d’élargir leur champ d’action. Leur carrière évolue dans les fonctions comme dans les responsabilités.
Vous inscrire et plus d’informations sur LaJusticeRecrute.fr
Crédit photo : DR
[cc] BREIZH-INFO.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
Une réponse à “800 postes de greffiers sont toujours à pourvoir”
Voulez-vous 800 greffiers ? Monsieur Patrice GÉLARD, vice-président de la Commission des Lois du Sénat , au sujet des 1850 clercs et clérettes d’avoués , disparus des statistiques au 1er janvier 2012 , employait , dans son rapport du 4 juin 2014 [ https://www.senat.fr/rap/r13-580/r13-5801.pdf ] , le terme de » carnage social » .
Depuis , l’obturation du » trou de Magendie » provoque l’hydrocéphalie de la justice : » Réformes après réformes, les procédures civiles … ont été durcies dans le seul but de faire des économies. Ces divers obstacles procéduraux aboutissent à des situations absurdes : caducité d’appels pour un oubli du mot « infirmer », délais pour conclure raccourcis mais délais d’audiencement démesurés, irrecevabilités de demandes prud’homales faute de lien suffisant avec la requête poussant à multiplier les requêtes…Résultat, en 2018, 14.505 déclarations d’appel ont été déclarées irrecevables ou caduques soit 12,5 % des appels à représentation obligatoire. Ce sont autant de dénis de justice, au détriment des justiciables et des avocats engageant leur responsabilité. Nous nous battrons pour que le CNB revendique la simplification des procédures : suppression des formalités inutiles et des sanctions disproportionnées, généralisation des possibilités de régularisation, refonte du décret Magendie. ” ( 19 novembre 2020 , Maître Aya ASSI , mèl : [email protected] )
En réalité, l’étiage était de 20,4 % en 2017 , et de 26,6 % en 2018 [ http://static-cid.gipco-adns.com/~267336/1ABR_30_AVRIL_2019/m_scb_20190521150729.pdf ] .
Or , que s’est-il passé avec la pandémie de coronavirus ? Tous les assureurs ont résilié , à effet au 1er janvier 2021 , leurs polices en pertes d’exploitation :
https://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/assurance-les-restaurateurs-sallient-a-generali-dans-un-contexte-de-tensions-1268311
Symétriquement, la compagnie d’assurance MMA va bientôt notifier au courtier SCB la résiliation de sa police avec le Conseil National des Barreaux , interdisant l’accès des Cours
d’appels aux 70.000 avocats . Monsieur Jacques ATTALI trouvera certainement une solution .