Ils sont littéralement en train d’envahir nos rues, au nez et à la barbe des automobilistes et en dépit des normes strictes qui encadrent leur construction : les dos d’âne.
Le ralentisseur est devenu l’aménagement de voirie privilégié des municipalités pour favoriser le respect des limitations de vitesse. Pour autant, ils ne doivent ni constituer des obstacles dangereux pour l’usager, ni constituer une gêne excessive lorsque ce dernier respecte la vitesse autorisée.
En plus de représenter une potentielle source de danger lorsqu’ils sont hors norme, ces obstacles à la circulation sont une véritable source de nuisances sonores pour les riverains. Mais ce n’est pas tout : les organes de nos véhicules pâtissent de ces ouvrages qui accélèrent leur usure, et ils peuvent s’avérer être un supplice pour les personnes souffrant du dos.
Afin de constituer un socle solide d’automobilistes mobilisés à cette cause, l’équipe de « 40 millions d’automobilistes » souhaite obtenir le soutien de 100.000 personnes minimum afin de déclencher des actions en ce sens.
Pour apporter votre soutien c’est ici
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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3 réponses à “Bientôt une action en justice pour supprimer des dos d’âne sur nos routes ?”
la LOI est normalement la même pour tout le monde, il suffit donc de l’appliquer.
il faut donc non seulement condamner les maires en infraction mais également les constructeurs de ces ouvrages hors normes.
si sur simple constat d’huissier ces personnes étaient passible d’une forte amende, 80 % de ces plateaux et dos d’ânes disparaitraient comme par enchantement.
dans la commune de Péaule, le plateau face à la mairie est une véritable mise en danger de la vie d’autrui.
Si certains automibilistes respectaient, au moins approximativement les limitations de vitesse, ces équipements ne seraient pas nécessaires.
Je suis étonné que cet article ne traite que des « dos d’âne ».
Bien sûr, leur nom qualifie bien ceux qui les mettent en place, mais il y a aussi :
– les chaussées réduites à une voie, les chaussées rétrécies qui rapprochent dangereusement les véhicules qui se croisent. Le Pont du Bonhomme, près de Lorient est un bon exemple. Le vent ne tardera pas à combler le petit vide qui reste, juste au bon moment ;
– les virages artificiels : un peu comme à Monaco : c’est prestigieux, mais nous, on n’est pas sportif ;
– les limitations et sur-limitations de vitesse qui se succèdent tous les quelques mètres. Les petits drapeaux : vous avez oublié !
– les « stop » que vous découvrez soudain au milieu des routes principales ;
– les rond-points coupés, injustifiés (sauf sur le plan financier), les chaussées réservées, avec beaucoup d’autres stops pour le confort des concessionnaires de transport. Pas très démocratiques, ils ne sont d’ailleurs pas très respectés…
– la multi-signalisation sur les chaussées, non conforme au Code de la Route ;
– les chaussées multicolores, où l’on croit avoir, par erreur, emprunté un couloir de bus ;
– les espaces à plusieurs voies, conçus pour rouler, réduits à une seule pour attendre derrière le bus, au mépris de ceux qui travaillent : Centre Alpha à Lanester, pont d’Oradour à Lorient : bardé de bricolages ; jusqu’à présent, pour s’y tuer, il a fallu être alcoolisé.
– les possibilités de stationnement supprimées, jusque dans nos petites communes désertes où on ne sait plus comment faire le jour de Toussaint. Les transporteurs ont déjà délaissé le petit restaurant qui ne tardera plus à fermer.
Cet été je suis allé de Lorient à (et venu de) Sochaux-Montbéliard par les nationales. C’est très fatiguant, mais ça on n’y avait pas pensé ; on ne peut pas penser à tout, même si à Montbéliard on ne se fatigue plus trop à construire des auto !
Fini le charme des routes nationale ;
Vive Vinci,
la « circulation apaisée », a dit M. Métairie.
P.S. : j’oubliais les radars mais, quitte à me répéter, on ne peut pas penser à tout !