Il a « une image particulièrement dégradante de la femme », selon l’expert psychiatrique. Et pour cause, il traitait la sienne de « salope » à tout bout de champ, tout en la battant, la piquant avec un couteau ou en lui cassant le nez pour un oui ou pour un non, de 2013 à 2016, pendant qu’elle lui donnait deux enfants. Une relation couronnée par un viol conjugal, en février 2016.
Puis, après la rupture, il s’est mis à la harceler. Le prévenu, qui ne parle toujours pas français, minimise ou nie les faits reprochés. Par exemple, pourquoi employait-il à tout bout de champ le terme de « salope » ? « Parce que je le connais bien ». Déchu de son autorité parentale, il prend quatre ans ferme (au lieu de cinq requis) et doit verser 5000 € de provision sur intérêts civils, en attendant l’audience pour les dommages et intérêts à verser à son ex-femme.
A propos de délinquance, on nous signale une hausse des tensions sur le réseau TAN, principalement autour des questions du port du masque. Des clients, voire des agents de la TAN qui auraient interpellé des clients seraient de plus en plus souvent renvoyés sèchement dans leurs buts. Des agressions ont même eu lieu, principalement sur les lignes de tramway, le C4 (Gréneraie – Sorinières) et le C20 qui relie Chantenay au nord de la ville.
On nous rapporte aussi que les vols roulotte se maintiennent, notamment aux abords de la rue des Hauts Pavés, de la gare nord et de la rue Jean Jaurès. Néanmoins le nombre de vols entre midi et deux dans le nord de l’agglomération nantaise a fléchi après l’arrestation d’un délinquant littéralement spécialisé dans les vols à la roulotte entre midi et deux.
Louis Moulin
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