Quand le bâtiment va, tout va. C’est ce que pensent les associations musulmanes. D’où la construction de mosquées ici et là. C’est le cas à Nantes. Pourquoi les élus ferment-ils les yeux sur l’origine des fonds qui servent à ces opérations ? Question à poser à Johanna Rolland (PS), une maire bien complaisante …ou aveugle.
Voilà que Marine Le Pen lance un procès concernant la complicité envers l’islamisme de différentes forces de l’échiquier politique, « islamo-gauchistes ou islamo-droitistes ». « Il y a toute une série d’élus, et pas des moindres, qui se sont compromis dans les relations avec le fondamentalisme islamiste pour des raisons purement électoralistes », accuse-t-elle. « Subventionner l’UOIF, accorder aux mosquées salafistes des baux emphytéotiques pour un euro, c’est ce qui a été fait depuis trente ans dans notre pays par des élus de droite comme de gauche », poursuit-elle (Grand jury RTL, dimanche 25 octobre 2020). Avec de pareils propos, on sort à grande vitesse du politiquement correct. Bizarrement, aucun élu de droite ou de gauche n’a répondu à cette attaque en règle. Il est vrai qu’il est plus facile de disserter sur les « valeurs de la République »…
Municipalités de droite…
À droite d’abord. La chambre régionale des comptes d’Ile-de-France a sorti un rapport qui montre les liens forts existant entre la municipalité LR de Mantes-la-Jolie et les « religieux ». Un exemple : la Ville a aidé la Confédération islamique Millî Görüs – un groupe turc ultra-religieux – à édifier une mosquée au cœur du Val Fourré. « Après avoir racheté en 2008 et pour 380 000 euros, l’ancienne antenne de la Sécurité sociale du Val-Fourré, la mairie l’a louée puis revendue, quatre ans plus tard, au prix avantageux de 237 000 euros, payable en dix ans » (Le Canard enchaîné, 28 octobre 2020). La municipalité de Mantes-la –Jolie n’en n’est pas à son premier coup. En 2016, le maire de l’époque, Pierre Bédier (LR), avait favorisé la construction d’une autre mosquée au Val-Fourré, proche, celle-là, des salafistes. « En échange d’une aide municipale à la construction de l’édifice et d’un salaire d’« agent de médiation » versé à l’imam, Bédier avait reçu le soutien de ces religieux. Les jours d’élection, ce brave homme poussait l’obligeance jusqu’à s’installer à la porte des bureaux de vote pour rappeler le bon choix à ses fidèles. » (Le Canard enchaîné, 28 octobre 2020).
Et de gauche
À gauche ensuite. C’est l’écrivain Didier Daenincks qui se charge de secouer le cocotier. « En 2014, à Aubervilliers, ma ville de résidence, la coalition Front de gauche s’est vue adoubée dans les locaux mêmes de la mosquée où un imam dispense des prêches antirépublicains, homophobes et organise la défiance envers l’école laïque. Cette coalition acceptera dans ses rangs trois maires adjoints issus de l’association locale des musulmans. » Daenincks raconte ensuite que l’un de ces adjoints figurait « sur l’une des listes de gauche en mars dernier. Pour faire bonne mesure, on embauchera également, entre autres, un trafiquant de cocaïne à la tête d’une des directions municipales pour service rendu. Il sera arrêté pour menace de mort [en 2016], un mois après son intronisation, alors qu’il arborait les insignes de Daech » (Le Monde, jeudi 29 octobre 2020). L’écrivain ne se contente pas de décrire la situation à Aubervilliers, il s’en prend également aux dirigeants de la gauche qui ont cédé peu à peu sur les principes républicains et notamment sur la laïcité : « Tous ces gens qui ont failli, leaders de partis gazeux, adjoint à la mairie de Paris, députées des quartiers populaires, syndicalistes éminents, chroniqueuses en vogue, devraient avoir la décence de se retirer. Aucun d’eux ne parle en notre nom » (Le Monde, jeudi 29 octobre 2020).
En Bretagne aussi
En Bretagne, à petits pas, on prend la même direction. Le cas de Nantes est significatif. Il y avait déjà quatre mosquées : Malakoff, Nantes nord, Saint-herblain et Chantenay, dite « des Turcs » ; mais il existe aussi trois autres petites salles appelées mosquées. Cela ne devait pas suffire puisque le 7 décembre 2018, le conseil municipal de Nantes a voté, à la majorité, le déclassement d’un terrain de 2 050 m2 et son acte de vente pour 124 000 euros à l’Association cultuelle musulmane de Nantes Est. L’Union de la droite et du centre qui « ne voyait pas de problème de fond sur le dossier » explique Julien Bainvel (LR), s’était abstenue pour des raisons de statut. Les élus de droite souhaitaient en effet que la Ville contractualise avec une association loi de 1905 (séparation de l’Église et de l’État) et non pas avec une association loi 1901 (Presse Océan, jeudi 3 janvier 2019). Cette nouvelle mosquée est donc située à côté du stade de la Beaujoire. Montant estimé de l’opération : 1,5 million d’euros hors terrain pour une mosquée de 450 m2 qui possédera deux salles de prière (260 m2 pour les hommes et 90 m2 pour les femmes). À l’époque adjointe du quartier Nantes Erdre, Catherine Piau semblait très satisfaite : « On connaît bien cette association, on a confiance, ils sont intégrés, ils font parti du paysage déjà et, a priori, ils s’appuient sur des dons des fidèles et non des fonds privés étrangers. » (Ouest-France, Nantes, vendredi 14 décembre 2018).
Sans les fonds étrangers, pas de grandes mosquées
À coup sûr, naïveté et volonté de ne pas savoir habitent cette brave dame. C’est ce qu’on retient en lisant l’ouvrage de Christian Chesnot et Georges Malbrunot Qatar papers (Éditions Michel Lafon). « En France, vingt-deux projets ont reçu de l’argent de Qatar charity. On est le deuxième pays après l’Italie », explique Georges Malbrunot qui poursuit : « Il y a une particularité à Nantes, c’est un mécène privé Abdallah Darwish, qui a, de manière ouverte, octroyé 3 millions d’euros à la mosquée Assalam. C’est l’une des plus belles mosquées liées à l’UOIF (Union des organisations islamiques de France). On est dans un financement privé, qatarien, au vu et su des autorités. » Et il faut voir la vérité en face : « On nous a longtemps servi : ce sont les fidèles qui financent. Comme Georges Marchais qui disait que c’était le muguet du 1er mai qui finançait le Parti communiste ». En partie, oui. « Mais sans les fonds étrangers, il n’y aurait pas de grandes mosquées. » Et les maires ferment un œil, voire les deux (Dimanche Ouest-France, 14 avril 2019).
Rappelons la règle du jeu respectée par les maires de droite et de gauche : pas de vagues, relations amicales avec les dirigeants de la communauté musulmane qui sont des relais électoraux importants, complaisance envers les « projets » initiés par ces derniers.
Bernard Morvan
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8 réponses à “Le Qatar ne finance pas seulement le PSG… mais aussi la nouvelle mosquée de Nantes”
sauf que l’islam est nécessaire à l’édification d’un système, qui permettra de pouvoir encore plus exploiter le peuple occidental , au profit d’une certaine élite « autoproclamée »!! et puis il est fort à croire que le mahométan étranger arrose le « politique »!!!
bravo tres bonne analyse tu vas bien et ta petite famille pascal
Vous avez raison de dire que les dons du public sont comme le muguet du 1er mai pour le PCF, c’est à dire une obole, voire un cache-sexe. L’Association culturelle des musulmans de Nantes Est, à vocation ouvertement religieuse, a lancé une collecte sur HelloAsso. Alors qu’il ne reste que 52 jours à courir, elle n’a récolté que 15 289 euros, soit même pas 1% du coût de la construction, estimé à 1,6 million d’euros, y compris les honoraires de l’architecte Soumeya Babouche. Il y a aussi des collectes sur la voie publique, notamment au marché de la Petite-Hollande, mais l’argent ne semble pas arriver à flots. Il viendra donc d’ailleurs…
Lâcheté, bêtise, clientélisme ?
Les trois à la fois. On voit le résultat !
La preuve est faite depuis bien longtemps de l’invasion perverse de l’islam qui gangrène notre société. Le laxisme et les gouvernements de faux-culs qui se succèdent ont ouvert grand ouvert les portes de postes administratifs à des gens parfois fichés S…
Si nous ne sommes pas radical face à des assassins qui le sont à tous âges, rien ne changera.
Il y a pourtant des solutions simples mais en parler ne vaut que censure.
Commençons par interdire toutes constructions de mosquées et fermons en quatre définitivement dans le rayon d’action de tout acte criminel. Ne délivrons plus aucun titre de nationalité française aux musulmans.
Sans ces mesures, les générations futures seront allah merci ds fous de dieu comme l’étaient nos ancêtres lors de la Grande inquisition…
Après des recherches approfondies et minutieuses, nous avons découvert que le livre a été immédiatement et exclusivement promu par les médias saoudiens, égyptiens et ceux des Emirats arabes unis. Il s’agit de médias connus pour leur partialité quant à ces États ou des médias appartenant à ces États. De plus, ils ont des liens apparents avec les services de renseignements au Moyen-Orient. Ce groupe de médias comprend Al Arabiya TV, Skynews Arabia, Alkhaleej Newspaper, Arab Weekly, Al Bayan Newspapers, Arab News et El Ain, ainsi qu’une douzaine d’autres médias.
Christian Chesnot et Georges Malbrunot sont tous les deux impliqués dans des interactions « rouges » et « inquiétantes » avec des partis controversés qui minent entièrement leur crédibilité. Par exemple, la version anglaise de « Qatar Papers » (2020) a été publiée sous le parrainage de GWA Global Watch Analysis, appartenant à Countries Reports Publishing Ltd. (CRP), une société basée au Royaume-Uni. CRP est également responsable de l’édition et de la traduction du livre. Nous avons constaté que CRP n’est pas une société d’édition, ni de traduction, ni de relecture ou d’édition, mais simplement une société financière holding. Cette société n’a pas de bureaux et est enregistrée dans une maison privée dans les bidonvilles de l’extrême nord de Londres à (191 Waltham Way). La société est dirigée par un financier controversé nommé Thomas Edmund Ashman.
Nous avons découvert que M. Ashman est impliqué dans le scandale connu sous le nom de « Panama Papers » et gère également plus de 25 autres sociétés dont certaines à l’étranger. Ses clients sont cachés, même s’il a des relations commerciales claires et solides au Moyen-Orient.
Les auteurs choisissent de travailler avec le personnel de Global Watch Analysis (GWA), dirigé par un directeur antisémite, Atmane Tazaghart. Il a été suspendu en tant que rédacteur en chef de la section arabe de « France 24 » à la suite de la découverte des commentaires qu’il avait faits lors d’une interview sur une chaîne libanaise pro-Hezbollah Al Mayadeen, financée par l’Iran en 2013. La vidéo de l’interview a été publiée le 22 avril par le journal électronique « All4syria » et l’information a été repérée par « The Jewish Tribune ». La plupart des autres membres du personnel de GWA ont des histoires personnelles et professionnelles analogues.
En 2014, les Emirats ont approché Marine le Pen pour financer sa campagne présidentielle. Mais ces dernières années, leur influence s’étendrait plus largement au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, pour se faire des alliés contre le Qatar.
Rien ne pouvait laisser penser à un rapprochement entre le Qatar et le Front National. Et pourtant Abou Dabi a tenté une première approche plutôt fructueuse. Comme le révélait le site Intelligence Online en février 2016, Marine Le Pen a reçu en 2014, dans sa résidence privée située à Saint-Cloud, un agent des services émiriens. Une entrevue que la femme politique n’a jamais démentie.
L’émissaire émirien souhaitait aider financièrement le Front National
Lors de cette rencontre, l’un des participants, l’ex-conseiller en affaires internationales de la patronne du Front National Aymeric Chauprade, a déclaré que l’émissaire émirien souhaitait « aider le Front National. » « Cela signifie que les Emirats pouvaient apporter de l’argent pour le financement de la campagne présidentielle de 2017 », a-t-il expliqué. Des propos rapportés dans le livre « Marine est au courant de tout… », paru en juillet dernier et documenté par les journalistes Marine Turchi et Mathias Destal. Finalement, la signature d’un accord de prêt sera annulée, à cause de « pressions émanant de l’Etat français », rapporte le livre.
« LA FRANCE DOIT ROMPRE SES RELATIONS AVEC LE QATAR ET L’ARABIE SAOUDITE QUI FINANCENT LES FONDAMENTALISTES ISLAMISTES »
Mais Marine le Pen continuera d’entretenir des relations étroites avec les Emirats, notamment lors de son voyage en Egypte en mai 2015, financé entièrement par des fonds émiriens. Elle y rencontrera grâce à Abou Dabi, des hauts représentants politiques égyptiens. Marine le Pen ne niera pas non plus la provenance des financements de son séjour. Florian Philippot finira même par déclarer que « cela ne serait pas du tout un problème parce que ce n’est pas du tout le même pays (que le Qatar). »
Bouffeurs de cure cajoleurs d imam c est surnom qui va bien aux socialistes les amis du qatar et des saoudiens c est ennemis de la france qui ont la haine des juifs et homos tapez 153 deputes vous 152 pourritiques ils ont votez contre la fermeture des mosquees 9 mois apres le bataclan et 7 jours apres le gentil camion de nice donc pour le salafisme