Le nouveau confinement du à la « crise sanitaire », autrement dit cette curieuse situation où le gouvernement n’est pas capable d’empêcher les islamistes de passer les frontières, mais veut en ériger entre les individus, est une catastrophe pour les bars et restaurants déjà touches de plein fouet au printemps. Néanmoins, certains réouvrent en vente à emporter
L’on ne devrait donc pas être condamnés aux surgelés, avec quelques tacos, sushis et kebabs pour varier l’ordinaire. A Nantes, quelques restaurants ont décidé de décliner leurs menus en formules à emporter.
Près de la cathédrale, rue St Denis, le restaurant pizzeria le Nota Bene proposait ce midi une soupe au potimarrons et à l’oeuf, un millefeuille de poulet aux légumes et de la panna cotta (ou une soupe aux clémentines en menu), à commander ou préparé sur place et à emporter. Le restaurant vend aussi des produits d’épicerie italienne (pâtes, gressins…).
D’autres établissements rouvrent peu à peu en vente à emporter : les cafés la Fourchette et le café du Matin (7h30-13h) place Talensac, le thaïlandais le Pousse-Pousse en bas de la rue Bellamy… d’autres y pensent, par exemple le Saint Pierre, place de la cathédrale, « peut être en décembre ».
Pendant que selon certains sondages bien en cours, les français seraient « résignés » et « prêts à 71% à se confiner jusqu’à Noël », un autre peuple – que les sondages ignorent ou feignent de méconnaître – est déterminé à continuer à travailler, puisque c’est la seule liberté publique qui demeure. Et tant qu’à travailler, autant résister en mangeant bien, bon et local.
Le Nota Bene, 3 rue Saint Denis, 44000 Nantes
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Une réponse à “Nantes : manger comme au resto pendant le confinement, c’est possible”
Non, manger « comme au resto », ça n’est pas possible. On ne mange « comme au resto » qu’au restaurant ! Pour le fast-food passe encore. Ailleurs, il manque l’ambiance, le rituel, le décor, l’odeur, la gentillesse et/ou la classe du service, les conseils, les explications, la carte des vins… autant de détails qui contribuent à l’agrément d’un repas au restaurant. Et puis, la vente à emporter ne vous propose que des plats à réchauffer. Une déperdition gustative est inévitable par rapport à des mets servis directement de la cuisine.
Je n’ai rien contre la vente à emporter, au contraire. Elle aide des restaurateurs à survivre, à préserver leur motivation et à garder un contact avec le client, elle embellit la vie du gourmet en cette période sinistre. Mais ça n’est pas « comme au resto ».