Le discours politique français carillonne presque sans discontinuer les louanges de la laïcité. De quelque bord que soient les protagonistes de ce charivari idéologique, ils s’accordent sur un point : la France doit être laïque et ne doit être que cela ; laïcité va de pair avec droits de l’homme, il n’est pas question de sortir de ce raisonnement.
Symbole vide pour symbole vide, monde des idées pures pour monde des idées pures : on se croirait dans du mauvais Platon. Foin de la réalité, foin des hommes de chair et de sang, seules les idées, les images vides qui n’engagent à rien comptent.
Toute assertion sérieuse exige au préalable que l’on s’entende sur les mots. Qu’est-ce donc que la laïcité ? Un principe au nom duquel société civile et société religieuse ne sont ni antagonistes ni imperméables l’une à l’autre mais séparées, en cela qu’aucune n’exerce de pouvoir sur l’autre. Nous parlons ici de pouvoir et non d’influence. Ces deux types de société peuvent – à vrai dire doivent – s’écouter, s’entendre. L’État, en revanche, n’exerce en aucune manière sur la religion son pouvoir, de même que les Églises n’exercent aucune forme de pouvoir politique. Héritiers de la monarchie qui a fait la France, toutefois, le religieux et le politique ont le devoir d’entretenir une relation symbiotique, d’autant plus forte qu’elle repose sur une très longue mémoire historique.
Or, qu’en est-il actuellement de la laïcité en France ? En digne héritière des coupeurs de tête de la Révolution, elle hait tout ce qui confine de près ou de loin au religieux et à l’historique. Sa haine est dirigée en particulier contre le christianisme. C’est dire que les plus fanatiques – la gauche, l’extrême-gauche, les Verts ; mais également la partie de la droite proprement libertaire, technocratique, tous étant idiots utiles et/ou complices du capitalisme prédateur maçonnique – sont prêts à s’allier avec quelque autre religion que ce soit, même antinomique de l’esprit de notre civilisation, pourvu qu’elle aide à faire tomber la Catin chrétienne et l’Hydre mémorielle.
On doit alors s’interroger. Pourquoi une telle détestation de la seule religion chrétienne, alors même qu’elle participe essentiellement du tissu historique, culturel, intellectuel, philosophique de la France en particulier et de l’Europe en général, sur le socle de l’héritage grec, romain, germanique, celtique, slave ? Précisément, à cause de tout cela. La quasi-totalité des partis politiques, des intellectuels, des vecteurs médiatiques, des cénacles économiques s’acharnent à effacer notre héritage commun, communient dans le culte révolutionnaire de la table rase, dans un commun désir de changer l’humanité.
Pour en faire quoi ?
Les réformes menées par les différents gouvernements depuis une vingtaine d’années fournissent une réponse claire et sans ambiguïté : il s’agit de détruire la famille traditionnelle – gage, dans toutes les sociétés civilisées, de continuité, de dignité, de force morale, de responsabilité, d’équilibre affectif, – d’abraser les mémoires nationales, de pervertir la jeunesse, de favoriser l’indifférenciation et l’interchangeabilité des hommes par la promotion des invertis, de dissoudre les races européennes par le métissage généralisé (cf. les projets officiels de l’ONU depuis une vingtaine d’années), en un mot de faire de la masse humaine un troupeau, dans la perspective d’un gouvernement mondial au service d’une nébuleuse 2 oligarchique cosmopolite, véritable diabolus ex machina, démiurge satanique, déterminée à tout diriger, tout obtenir : richesses mobilières et immobilières, matières premières, patrimoines culturel, social, financier, intellectuel, et même droit de vie et de mort sur le reste des humains, c’est-à-dire, dans sa vision, le troupeau, le cheptel. Celui-ci devra se contenter d’une condition servile qui lui vaudra, selon les circonstances, une existence faite de corvées, de petits boulots ingrats, d’une alimentation purement industrielle, médiocre, à la limite de la suffisance et, lorsque sera atteint le stade de l’inutilité – due à l’âge, à l’incompétence, au chômage, à la maladie, – d’une mise à mort euthanasique, du genre déjà pratiqué, avec près de dix millions d’avortements en France depuis la loi Veil, sur les fœtus, en attendant qu’ils le soient sur des êtres humains déjà formés dans le ventre de leur mère. Quelle civilisation, dans l’histoire, a-t-elle déjà fonctionné sur le terreau d’une pareille abjection ?
Le projet Covid, dans cette perspective, prévu de longue date par la nébuleuse oligarchique et répété comme une pièce de théâtre, notamment lors du dernier forum de Davos, aura servi, ainsi que l’explique lumineusement Pierre Hillard, de déclencheur de la prochaine étape de l’agenda 2030 des Mondialistes (cf. Atlas du mondialisme, Culture & Racines ; Chroniques du mondialisme, Culture & Racines). Le but ultime de cet agenda est bel et bien l’avènement définitif du Nouvel Ordre mondial dont les détails se trouvent déjà dans Orwell et Huxley. Bien avant lui, dès le Utopia de Thomas More, le mécanisme en était décrit. Mais le document fondamental reste toutefois, ainsi que je le démontre dans mon dernier ouvrage (Le livre du sang : Sven et l’Ancien Testament, Le retour aux sources, Paris, 2020), l’Ancien Testament, la promesse de Dieu à Abraham d’offrir à ses descendants non seulement la terre de Canaan, après en avoir exterminé tous les habitants, mais le monde entier et les autres peuples, qui leur serviront de valets.
Le déroulement de la crise sanitaire provoquée par la nébuleuse oligarchique, avec son Méphistophélès (Bill Gates) en tapinois, la seringue de son vaccin universel à la main, répond à la description exacte de la stratégie du choc décrite par Naomi Klein. La sidération qui s’empare des populations favorise le glissement vers la dictature, dont les chefs d’État sont les simples exécutants. C’est le monde des technocrates, non pas décideurs mais maires du palais traduisant en actes les ordres venus d’ailleurs. Incultes comme Jean Monnet, le fossoyeur de l’Europe, qui dans ses Mémoires avoue n’avoir jamais lu un livre, ou comme Sarkozy ou encore comme Macron, homme transparent et vide, pure vitrine d’un ordre scélérat installé par la ruse, la communication et de plus en plus par la force brutale, ainsi qu’en témoignent les divers attentats programmés – tel celui de Nice – dont sont victimes de simples passants innocents, sacrifiés sur l’autel du pouvoir oligarchique.
Que nos contemporains observent, après avoir enlevé leurs lunettes d’aveugles, le monde tel qu’on nous l’a confectionné – et ce n’est que le début. Un monde de zombies masqués, se défiant les uns des autres, se regardant en chiens de faïence, chacun voyant en chacun un possible adversaire, un éventuel ennemi. Un monde dans lequel on n’ose plus rien toucher, plus inviter chez soi personne, plus se rendre en un commerce ou un lieu public autrement qu’en catimini, comme pris en faute. Un monde où l’on ne se parle, s’écoute, se consulte que par l’interposition d’un écran, où l’on se rend au restaurant, durant les courtes heures où la permission nous en est accordée, un tissu sur la bouche, tissu que l’on ôte craintivement, le temps d’avaler quelque plat de choix que l’on avait coutume d’aimer avant que l’on nous en gâche le plaisir. Oui, le monde de Macron, le monde des pays soumis à la nébuleuse 3 cosmopolite que constituent, dans l’ombre, des gens, des forces que l’on ne se risque pas à nommer sous peine des sanctions les plus dures, les plus intransigeantes, les plus destructrices, devient progressivement un monde de cauchemar.
Mais, dira-t-on, les populations vont comprendre et se révolter ! Croyez-vous ? Aux dires des récents sondages, 68 % des Français auraient trouvé les salmigondis de leur président, exécuteur des basses œuvres oligarchiques, convaincants ; une majorité d’entre eux sont prêts à lui renouveler leur confiance lors de la présidentielle prochaine ; la plupart des gens en Europe suivent l’assourdissante propagande contre la réélection de Trump, inconscients qu’il s’agit de l’un des rares présidents états-uniens n’ayant pas commencé de guerre et s’étant fixé comme but essentiel d’abattre l’État profond, ce dernier étant une composante éminente de la nébuleuse cosmopolite en train de nous détruire. Si, à titre individuel, les plus courageux, les plus téméraires, imitant le Calaf de Turandot, peuvent s’écrier dans leur for intérieur : « A l’alba, vincerò!”, la masse, le troupeau, le cheptel non seulement s’en gardera bien, mais il y a belle lurette que ce à quoi je fais allusion est sorti de sa mémoire.
Dr Michel Bugnon-Mordant, géopolitologue
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2 réponses à “Laïcité contre laïcité : faire le jeu du mondialisme (L’Agora)”
– Ils nous appellent (à tort) les FACHOS…
Nous renvoyant ainsi aux « heures les plus sombres etc… »
Alors qu’ils ne veulent pas regarder en face le vrai fascisme, qui est islamique.
N’ayons plus peur…
– Appelons les (à raison) les COLLABOS…
Nous les renverront ainsi aux « heures les plus sombres »…
Ce qui ne manquera pas de bien les énerver..
Définition de la laïcité par l’Académie française : « Caractère de neutralité religieuse, d’indépendance à l’égard de toutes Églises et confessions ». Pourquoi faire dire à ce mot plus qu’il ne signifie ?