Avec le nouveau confinement – à partir du 30 octobre au 1er décembre, à minima – nombre de commerces jugés « non essentiels » sont à nouveau fermés, ce qui pose divers problèmes au quotidien. Si dans leur ensemble les commerces alimentaires sont ouverts, et que certains restaurants maintiennent la vente à emporter, d’autres produits du quotidien sont plus difficiles à trouver.
En soi, les commerces de réparation d’ordinateurs, les opticiens, les jardineries, les réparateurs (auto, moto, agricoles, d’ordinateurs…), les magasins de presse, les blanchisseries et laveries, les tabacs et même les assurances ou les banques resteront ouverts, ainsi que les services publics, les postes, les transports, les marchés alimentaires, de fleurs et de semences… Voici une liste de produits qu’on peut trouver ainsi dans des commerces ouverts.
Piles (principalement AA, AAA, plus rarement CR2032) : tabacs, supérettes, épiceries des gares
Lampes, outils de bricolage, rallonges, pièces détachées de voiture, peinture, serrurerie (loquets, pentures, crochets…), vis et clous, taquets d’étagère : rayon bricolage des grandes surfaces et supérettes
Pièces détachées pour vélos, feux, freins, sonnettes, câbles : rayon bricolage des grandes surfaces et supérettes
Téléphones : réparateurs de téléphonie, certaines épiceries ethniques (chercher sur la devanture la banderole Lebara), la Poste
Chargeurs de portable, écouteurs sans fil, powerbanks : magasins de presse dans les gares (Relays), certaines supérettes, certains réparateurs d’ordinateurs
Pièces détachées d’ordinateur, souris, batteries etc : réparateurs d’ordinateurs et de portables ou de téléphones
Clés USB : supérettes
Cigarettes électroniques : dans les magasins habituels, ils restent ouverts
Livres : certains kiosques de presse, Relays dans les gares, certains tabacs
Café : certains tabacs font du café à emporter, les Relays sont équipés de machine à café, certaines supérettes aussi, et de plus en plus
On notera cependant une fois de plus que le gouvernement a jugé non essentiel librairies – alors que les français se sont rués sur les livres pendant et depuis le confinement – et coiffeurs, dont 10 à 20.000 pourraient disparaître sur les 76.000 boutiques en France. Sans doute, pour acclamer le Dieu Macron, on peut être hirsute devant sa télé… et porter le masque, bien sûr.
Louis Moulin
Illustration : DR
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