Depuis plus d’une trentaine d’années, on assiste à une montée exponentielle des crimes et délits sur le territoire national. De 700 000 faits constatés à la fin des années 80, les services de Police enregistrent annuellement plus de cinq millions de crimes et délits. Bien au delà, de la centaine de quartiers controlés par des bandes « ethnico-délinquantes » composées d’individus édictant leurs propres règles de vie basées sur les profits criminels usant systématiquement la violence et l’intimidation contre les forces de l’ordre considérées comme des bandes rivales, l’ensauvagement des rues ne fait aucun doute.
Non seulement, l’État n’arrive plus à endiguer la violence mais pire encore n’arrive plus à protéger les citoyens qui sont confrontés directement à la délinquance.
Fin connaisseur du sujet de la sécurité, Maurice Signolet, commissaire divisionnaire honoraire, dégagé de ses obligations de réserve, avec ses invités Olivier Damien et Patrick Yvars, tous deux anciens chefs de service dans la Police Nationale, livre un constat, des explications aussi dérangeantes soient-elles sur cette déliquescence sécuritaire et la faillite du régalien.
Avec une police coupée du terrain, privée de renseignements, la sécurité collective des français est sérieusement compromis par une délinquance multiforme et un ensauvagement dans notre société s’amplifiant au fil du temps et générant de nombreuses victimes. L’ensauvagement des rues est une menace de plus en plus inquiétante pour nos concitoyens et appelle des réponses fortes et cohérentes !
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Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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