Dans le cadre de la journée mondiale de la colonne vertébrale du 16 octobre, l’Association Française de Chiropraxie s’est intéressée à l’impact du mal de dos et des douleurs articulaires sur la qualité de vie des Français, notamment sur leur sommeil, leurs tâches quotidiennes et leur vie professionnelle. Une enquête réalisée par Opinionway et menée pour l’AFC a révélé des nouvelles données sur le mal de dos dont souffrent deux tiers des Français.
64 % des Français ont souffert du dos ou de douleurs aux articulations ces douze derniers mois, et ces douleurs ont un impact sur toutes les dimensions de leur vie personnelle et professionnelle comme le révèle Opinionway selon une étude qui s’est déroulée du 6 au 7 mai 2020, sur la connaissance et la perception de la chiropraxie, réalisée auprès d’un échantillon de 1022 Français âgés de 18 ans et plus, représentatifs de la population française au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socio-professionnelle et de région de résidence (source de quotas: INSEE)
Plus d’1 actif sur 2 ayant souffert de mal de dos ou d’épisodes douloureux articulaires au cours des 12 derniers mois déclarent avoir déjà ressenti un impact sur la vie professionnelle, soit 58 % de cette population. Malgré les douleurs, près de 3 personnes sur 10 en moyenne continuent de travailler sans rien changer. Ils sont même 40 % parmi les 35-49 ans ; les 50-64 ans et les CSP-, rejoignant en cela les moyennes européennes de présentéisme. A contrario, 8 % des personnes interrogées, qui ont souffert durant l’année écoulée, se sont vu prescrire un arrêt de travail du fait de ces douleurs. Une proportion plus importante parmi les 35-49 ans et les CSP- pour qui cet indicateur atteint respectivement 15 et 18 %. En outre, 5 % des répondants n’ont pas pu réaliser l’ensemble des missions professionnelles. Au niveau professionnel, on constate donc combien ces douleurs sont préjudiciables à celui qui souffre, en tout premier lieu, mais également à son employeur.
Le mal de dos et les troubles articulaires altèrent la qualité d’autonomie des seniors. 76% des personnes de plus de 65 ans déclarent souffrir du mal de dos et des articulations. Le processus naturel de vieillissement peut participer à une dégénérescence discale, une usure des disques intervertébraux. Passé 60 ans, d’autres modifications physiques sont constatées comme une diminution de la masse musculaire et une augmentation de la masse graisseuse.
Un impact sur l’activité physique et sportive
Le mal de dos a une incidence sur la pratique d’activités physiques et sportives. (note moyenne d’impact de 5,3 sur une échelle de 0 à 10) Juste après la qualité du sommeil et la réalisation des tâches de la vie quotidienne, la pratique physique et sportive est le domaine le plus impacté par le mal de dos et les douleurs articulaires. Pour combattre la sédentarité et se sentir mieux, pratiquer régulièrement une activité physique est essentiel. Renforcer sa musculature peut aussi éviter certaines douleurs dorsales et lombaires. Mais lorsqu’il devient douloureux de faire une activité physique, nous l’arrêtons ou nous réduisons sa fréquence. Poursuivre ou non son activité physique va dépendre de l’intensité de la douleur ressentie.
Caroline Lambert, chiropracteure, explique toutefois : « Le mal de dos ne représente pas une contre-indication à la pratique d’une activité physique et sportive. Comme le précisent souvent l’Assurance-maladie et les chiropracteurs, l’activité physique peut contribuer à diminuer les douleurs liées au mal de dos. Nous la recommandons par exemple chez les patients souffrant de lombalgie. Il convient cependant d’être prudent dans le choix de sa pratique sportive car certains exercices ne sont pas adaptés et peuvent aggraver les douleurs »
Et si vous tentiez la chiropraxie ?
La chiropraxie est très bien connue des sondés pour son action contre les maux de dos (90 %), mais également pour son action sur le sommeil (73%) et les maux de tête (71%).
Elle a pour objet la détection, le traitement et la prévention des dysfonctionnements du squelette et de ses conséquences, notamment au niveau de la colonne vertébrale et des membres. Ces dysfonctionnements se traduisent notamment par des douleurs ou une limitation du mouvement. La chiropraxie se fonde sur une conception globale du fonctionnement de l’organisme et des relations existantes entre la colonne vertébrale, le système nerveux et certains troubles de la santé. Elle prend ainsi en compte les facultés de récupération du corps humain. Elle repose principalement sur les actes de manipulation vertébrale, de manœuvre d’ajustement vertébral et de mobilisation des articulations. La chiropraxie est donc une réponse naturelle, non-médicamenteuse, préventive autant que curative. Elle est l’une des formes de thérapie manuelle la plus utilisée et la plus populaire. Elle est à présent pratiquée partout dans le monde et réglementée par la loi dans plus de 40 pays.
La Sécurité Sociale ne rembourse pas les soins en chiropraxie. En revanche, les mutuelles et les complémentaires de santé sont de plus en plus nombreuses à effectuer un remboursement partiel ou intégral de la séance. Il s’agit d’un montant global par an, ou bien d’un montant par séance.
A noter que les cabinets de chiropraxie se mobilisent la semaine du lundi 12 au samedi 17 octobre pour offrir au public un bilan vertébral. L’objectif est de détecter les troubles neuromusculosquelettiques, identifier leurs causes, mesurer l’impact réel du mal de dos et des douleurs articulaires sur la qualité de vie. Les praticiens pourront délivrer des conseils personnalisés et des exercices, de nature à prévenir et apaiser les douleurs.
La liste des chiropracteurs est en ligne sur www.chiropraxie.com
Illustration : DR
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