Le CRGE de Bretagne, Centre de Ressources des Groupements d’Employeurs, organise la 3ème édition de sa Journée de l’Emploi Partagé, le mardi 13 octobre 2020 à Carhaix.
Qu’est-ce que l’emploi partagé ?
Le travail partagé est une solution qui entend permettre aux salariés sur la touche de renouer avec l’emploi. Bon nombre d’entreprises et chercheurs d’emplois l’ont d’ores et déjà adopté : près de 2 000 entreprises en Bretagne bénéficient d’un salarié à temps partagé, ce qui représente aujourd’hui 1 070 salariés partagés. Les entreprises, proposant des emplois partagés, sont regroupées au sein de Groupements d’Employeurs (GE) monosectoriels (métiers de l’agriculture, du sport, de l’associatif, de l’enseignement musical par exemple) ou multisectoriels (industrie, tertiaire, logistique…)
Le Groupement porte un contrat de travail qui emploie une personne en CDI Mise à Disposition de plusieurs entreprises adhérentes. Cela peut concerner tout type d’emploi, d’opérateur de production saisonnier au responsable RH en passant par le comptable ou le responsable marketing, etc. Le salarié partage son temps de travail à la semaine ou de manière saisonnière, répondant à un besoin partiel au sein d’une entreprise.
La Journée de l’Emploi Partagé s’adresse à la fois aux salariés et aux entreprises, pour faire découvrir ce mode de travail et ses avantages, échanger, partager les expériences et in fine trouver un emploi pour les candidats et mettre à disposition des entreprises les compétences dont elles ont besoin. Pour sortir de la crise sanitaire actuelle, ce modèle apparaît comme un levier de taille au service des demandeurs d’emplois comme des entreprises.
De 8h30 à 10h, matinale sur le thème « Webmarketing et communication digitale : compétences clés du développement de votre entreprise » au sein des locaux de Triskell à Carhaix.
Les portes de Triskell seront également ouvertes de 14h à 18h pour les entreprises et candidats intéressés par l’emploi partagé. Les candidats seront reçus en entretien de recrutement sans rendez-vous.
Infos pratiques :
Triskell, 33 avenue Victor Hugo, 29270 Carhaix-Plouguer
Programme complet de la Journée du mardi 13 octobre sur le site du CRGE :
Crédit photo : DR
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Une réponse à “Journée de l’Emploi Partagé, le 13 octobre à Carhaix”
Quand les dits partenaires de l’emploi et les dirigeants de structures, trop souvent associatives, cesseront ils de relayer les actes visant à affamer nos concitoyens dans l’illusion d’un partage du travail et à la famine de nos concitoyens, sachant que refaire ce qui a déjà été tenté, sans vouloir voir les effets évidents et pervers de systèmes; c’est criminel, les dits acteurs, eux, partageraient ils leurs emplois, donc leurs salaires ?
Un rappel !! des associations et groupements d’employeurs sont déjà nés et ont périclité dans les années 90, pour répondre soit disant au malaise de recrutements dans l’agriculture et la restauration …Pour avoir observé ce qu’il en a été, et les résultats, c’est remettre le couvert sur une casserole percée, dont seuls les protagonistes organisateurs tentent de tirer leur épingle du jeu car enfin RESTE A PROUVER QUE TOUS LES CHOUX FLEURS NE FLEURISSENT PAS AU MEME MOMENT, D’OU LA DIFFICULTÉ DE VOULOIR LA MAIN D’OEUVRE TOUS AU MEME MOMENT…Pour la restauration, nous avons vu des partenariats entre ALBERTVILLE, la montagne, et la Bretagne, la mer ! Sauf que !!!! ..Allez dire aux employeurs que ça n’est pas à ces jeunes qui quittent leur montagne ou la mer pour compléter leur temps de travail sur l’année, que ça ,n’est pas à eux de se voir reculer le temps d’emploi une fois arrivés sur place, au motif d’éléments climatiques (nous avons vu des employeurs ramener à 3 mois les contrats prévus à 6 de certains jeunes venant d’Albertville, qui avaient investi dans la location d’un appart, le déplacement etc ….) …LA FAMINE AU BOUT DU CHEMIN. C’est tout le système qui est caduque et l’esprit d’entreprise en déroute, pour ne pas envisager de faire vivre des hommes au lieu de les affameret c’est aussi le système de tout à bas prix et de la diminution de la qualité qui fait le reste, ce qui pleut sur l’un pleuvant sur l’autre par ricochet .. cessons de relayer des infos visant à valoriser des structures de famine pour tous ceux qui n’y participent pas, ce sont nos enfants bon sang !et cessons de croire aujourd’hui ce qui n’a pas marché hier.
Des crédules peuvent encore penser qu’eux réussiront là où des acteurs précédents ont échoué !! C’est croire au père noel en terme d’entreprises et d’esprit qu’ils ne pratiquent pas…Sortez, prenez de la peine, mouillez vous en entreprise, et ….on se revoit après ? En attendant, reste à définir pourquoi les jeunes de France et de Bretagne ne mériteraient pas un salaire aussi fixe et constant que les acteurs de ces actions …Il appartient donc de faire la part des choses et des acteurs, pour ne pas de surcroit mener à la casse totale des salariés actuellement hors circuits et qui ne sont pas prêts véritablement à l’emploi ….Vaste sujet où entre la notion aussi, de santé !!