Un article du Monde diplomatique du mois d’octobre revient sur l’emballement médiatique qui a cautionné la chute d’Evo Morales, le président légitime de la Bolivie.
Pour résumer : tout est parti des accusations infondées d’une organisation transnationale pro-USA, relayées par les médias de l’establishment US et reprises sans recul par les grands médias mainstream français. Les médias français se sont eux-mêmes intoxiqués, à cause de leur biais idéologique et de leur manque de pluralisme. Ils ont été mal informés par leur unique correspondante sur place, Alice Campaignolle, journaliste Médiapart (l’écurie d’Edwy Plénel), fournissant aussi ses analyses à RFI, France Info et Le Figaro, et d’autres encore.
A noter que Breizh Info avait consacré un article à la question, qui, sans se prononcer sur la réalité des fraudes, soulignait les divisions ethniques, sociales et territoriales de la Bolivie et refusait tout manichéisme.
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Une réponse à “Chute d’Evo Morales en Bolivie : la presse mainstream nous a berné et c’est prouvé”
Connaissant les actions très favorables d’Evo MORALES pour les populations boliviennes nous pouvions trouver, à l’époque, que ces prétendues irrégularités auraient pu être inventées.