DEPUIS LA MI-SEPTEMBRE 2020, MEDIAPART DIFFUSE UNE ENQUÊTE À CHARGE VISANT À DÉSTABILISER UNE ONG FRANÇAISE, PARTENAIRE DU MINISTÈRE DE LA DÉFENSE, SOS CHRÉTIENS D’ORIENT. CETTE ASSOCIATION SOUTIENT DEPUIS SEPT ANS LES CHRÉTIENS PERSÉCUTÉS PAR LES ISLAMISTES AU MOYEN-ORIENT, ET A PERMIS À DES FRANÇAIS DE REPRENDRE PIED DANS UNE RÉGION D’OÙ LES ERREURS POLITIQUES MAJEURES DE SES GOUVERNANTS L’AVAIENT TOTALEMENT ÉVINCÉE.
L’OJIM PUBLIE EN TRIBUNE LIBRE UN ARTICLE D’UN DE SES LECTEURS SUR LES DIFFÉRENTS SENS POSSIBLES DE CETTE CAMPAGNE DE DÉSTABILISATION.
EDWY PLENEL, UNE CARRIÈRE
Le fondateur et directeur de la publication de Mediapart est fils d’Alain Plenel, haut fonctionnaire de l’Éducation nationale révoqué en 1965 pour avoir encouragé le séparatisme en Martinique et réhabilité ensuite. Alain Plenel, diplômé de Sciences Po, a poursuivi des études à l’université d’Alger, après l’indépendance de 1962 et les crimes commis contre les pieds-noirs par le FLN à Oran le 5 juillet de cette année.
Le jeune Edwy termine, dans le jus de la propagande du FLN, d’y forger une haine antifrançaise qu’il ne tarde pas à déployer dans ses engagements politiques. Trotskiste de la première heure, il accompagne en effet son engagement au sein de la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR), où il sévit sous le pseudonyme de Joseph Krasny, par l’apprentissage de ce qu’il affirmera plus tard être du journalisme au sein des organes de propagande de ce mouvement : l’hebdomadaire Rouge et Barricades, une publication des Jeunesses communistes révolutionnaires (JCR) dont il est salarié.
Il rejoint plus tard le journal Le Monde où l’appui de certains réseaux trotskistes, qui ont pris en partie le pouvoir dans les médias à l’occasion de l’élection de Mitterrand en 81 et dont il reste proche, lui permet de se hisser progressivement à la tête de cette rédaction. L’ouvrage de Pierre Péan, La Face cachée du Monde, a révélé que, pendant les années où Plenel a dirigé Le Monde, la quasi-totalité des journalistes recrutés par ce journal de premier plan était issue de l’extrême gauche trotskiste. Plenel prouve au cours de ces années sa fidélité à l’extrémisme trotskiste en « balançant » son ancien camarade de combat idéologique Lionel Jospin, accusé par les trotskistes d’avoir cessé de rendre compte à sa hiérarchie politique clandestine et « trahi la cause », après une opération d’entrisme pourtant réussie au sein du parti socialiste, puis du gouvernement.
LA CIA ET LE TROTSKYSME
Le renseignement américain a accompli un effort tout particulier, jusqu’aux années 80 et notamment sous l’impulsion de l’ancien syndicaliste américain Irwing Brown devenu agent de la CIA, pour recruter des agents dans les milieux trotskistes français, afin de lutter contre l’influence du PCF. Après la chute du mur de Berlin, les fidélités acquises et les réseaux constitués ont continué à œuvrer, mais cette fois au seul profit des intérêts américains. Plenel a‑t-il lui-même été un agent de la CIA ? Le président Mitterrand en était suffisamment convaincu pour en avoir fait la confidence à Roland Dumas, et force est de constater que dans l’affaire dite du Rainbow Warrior, où deux agents des services de renseignement français avaient été capturés après un sabotage réalisé dans le port d’Auckland, Edwy Plenel avait multiplié les révélations, dans le journal Le Monde, déstabilisant durablement la branche opération des services de renseignement extérieurs français.
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Photo d’illustration : DR
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