Ce dimanche 20 et lundi 21 septembre 2020, les électeurs de sept régions italiennes ont été appelés à élire les membres de l’assemblée régionale, ainsi que dans six d’entre-elles le président de la région – au Val d’Aoste, celui-ci est élu par les conseillers régionaux
Le Parti Démocrate, de centre-gauche, conserve trois régions sur quatre qu’il détenait : la Toscane, les Pouilles et la Campanie. Les Marches passent, par contre, au centre-droit, le M5S, mouvement antisystème qui prend part au gouvernement national avec le Parti Démocrate, n’ayant pas désiré y conclure une alliance électorale avec ce dernier.
Le M5S décroche de très mauvais résultats. Il peut cependant se réjouir de ceux du référendum constitutionnel sur la réduction du nombre de députés qu’il a fortement voulu et qui a été approuvé par 4/5 des votants.
Au sein du centre-droit, la modification des rapports de force se poursuit. Les deux partis patriotiques, la Ligue et Frères d’Italie (Lega et Fratelli d’Italia), confirment leur position quasi hégémonique sur celui-ci, alors que le parti conservateur-libéral Forza Italia de Silvio Berlusconi subit une déroute. Frères d’Italie, conduit par Giorgia Meloni, augmente ses scores et confirme sa montée en puissance, depuis des mois, au sein des sondages nationaux, au détriment de l’autre parti patriotique, la Ligue dirigée par Matteo Salvini. Ce dernier déclare, afin de refroidir les ambitions de Meloni : « Je n’ai pas de rivaux au sein de la coalition, ce sont les citoyens qui décident. Et puis la Ligue est le premier parti de droite dans toutes les régions intéressées par le vote. »
En Vénétie, le gouverneur léguiste sortant Luca Zaia obtient, avec les 3/4 des voix, un résultat exceptionnel. Le centre-droit gagne également en Ligurie. En Toscane, la Ligue ne l’emporte pas mais obtient un bon score.
Dans le Corriere della Sera, M. Cremonesi écrit « La Ligue recule et freine au Sud » : « Les scores importants en Vénétie et la brillante épreuve, même perdante, en Toscane n’arrivent pas à maintenir le moral au sein de la Ligue. Dans le Sud, le projet de parti national est stoppé brusquement : 5% en Campanie, 9% dans les Pouilles. Le vice-secrétaire de la Ligue, Lorenzo Fontana, reconnaît que ‘’les attentes étaient différentes, je m’attendais à quelque chose de mieux’’. »
Dans la région à statut spécial du Val d’Aoste, la Ligue arrive première avec 1/4 des voix.
Les résultats de ces élections régionales confirment les évolutions constatées depuis plusieurs mois, mais ne permettent à aucune des forces politiques en présence de changer fondamentalement la donne et, en cas d’élections législatives anticipées, le centre-droit devrait emporter le scrutin alors que les deux partis patriotiques pèsent en son sein 80 % des voix.
Les partis du gouvernement alliant le centre-gauche et le M5S, antisystème, tenteront cependant de se maintenir au pouvoir à tout prix jusqu’en 2023 avec le soutien de l’oligarchie mondialiste afin de repousser et de tenter d’empêcher l’avènement d’un gouvernement largement dominé par les nationalistes.
Lionel Baland (voir plus de précisions sur les scores sur son blog)
Illustration : DR
[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine –
5 réponses à “Elections régionales en Italie. La donne politique ne change pas”
[…] http://www.breizh-info.com/2020/09/23/150948/elections-r… […]
[…] Dieser Beitrag erschien in französischer Sprache bei Breizh-Info. […]
enfoiré
[Posté depuis Bergamo, Italie du nord (je suis un italien du nord)]
Décidément vos ‘’merdias’’ sont aussi pourris et menteurs que les nôtres … mais arrivent toujours à vous désinformer !
Les traîtres XXXL du M5S se sont littéralement effondrés en chutant de 33% à 9% (bien fait !), leurs alliés du PD, immigrationnistes de gauche, viennent de perdre une onzième région en cinq ans (les Marches) et ont vu cette année leurs bastions rouges d’Emilie-Romagne et de Toscanes contestés à + de 40% par la Ligue et FI (du jamais vu !).
Le nombre des élus régionaux de la Lega est passé de 46 à 74 !
Fratelli d’Italia explose ses scores au sud et jubile !
Zaia (Vénétie) et Totti (Ligurie) sont réélus et plébiscités !
La Lega devient le premier parti en Val d’Aoste (à 24% … du jamais vu la bas !).
Mais malgré tout cela la presse de gauche crie victoire car quand la gauche perd moins que prévu : elle considère cela comme une victoire !
https://www.facebook.com/legasalvinipremier/photos/a.597100443666219/3656127717763461/
Le problème (en plus du fait que l’Italie du sud est vraiment trop différente …) c’est qu’il nous fallait absolument gagner la Toscane et accessoirement les Pouilles (pour la Campanie -Naples- ce n’était même pas envisageable car totalement sous contrôle de la Camorra et incurablement de gauche … bon dans les Pouilles aussi avec la Sacra Corona Unita … mais moins).
Là cela aurait été un vrai tremblement de terre et nous aurait permis de demander des élections anticipées.
Déjà pour l’Emilie et la Romagne ce fût une vraie désillusion … ces **** de boomeurs bobos de gauches sont notre malédiction ici comme en Bretagne !
[Posté depuis Bergamo, Italie du nord (je suis un italien du nord)]
Décidément vos ‘’merdias’’ sont aussi pourris et menteurs que les nôtres … mais arrivent toujours à vous désinformer !
Les traîtres XXXL du M5S se sont littéralement effondrés en chutant de 33% à 9% (bien fait !), leurs alliés du PD, immigrationnistes de gauche, viennent de perdre une onzième région en cinq ans (les Marches) et ont vu cette année leurs bastions rouges d’Emilie-Romagne et de Toscanes contestés à + de 40% par la Ligue et FI (du jamais vu !).
Le nombre des élus régionaux de la Lega est passé de 46 à 74 !
Fratelli d’Italia explose ses scores au sud et jubile !
Zaia (Vénétie) et Totti (Ligurie) sont réélus et plébiscités !
La Lega devient le premier parti en Val d’Aoste (à 24% … du jamais vu la bas !).
Mais malgré tout cela la presse de gauche crie victoire car quand la gauche perd moins que prévu : elle considère cela comme une victoire !
https://www.facebook.com/legasalvinipremier/photos/a.597100443666219/3656127717763461/
Le problème (en plus du fait que l’Italie du sud est vraiment trop différente …) c’est qu’il nous fallait absolument gagner la Toscane et accessoirement les Pouilles (pour la Campanie -Naples- ce n’était même pas envisageable car totalement sous contrôle de la Camorra et incurablement de gauche … bon dans les Pouilles aussi avec la Sacra Corona Unita … mais moins).
Là cela aurait été un vrai tremblement de terre et nous aurait permis de demander des élections anticipées.
Déjà pour l’Emilie et la Romagne ce fût une vraie désillusion … ces **** de boomeurs bobos de gauches sont notre malédiction ici comme en Bretagne !