Les enfants blancs de la classe ouvrière au Royaume-Uni sont les laissés pour compte du système scolaire et sont confrontés à une vie de discrimination économique tout en étant les plus touchés par la crise du coronavirus, révèle une nouvelle étude diffusée par le Daily Mail.
Il s’agit là des résultats de décennies de discriminations vis à vis des autochtones anglais, au profit des minorités, avec pour fond la sempiternelle peur des accusations de racisme, mais également l’illusion d’une société multiculturelle harmonieuse (la même politique qui a conduit à cacher les viols et les trafics de jeunes femmes blanches dans plusieurs villes du Royaume-Uni, pendant des années, par des gangs pakistanais).
Au Royaume-Uni – comme en France qui cible les aides dans les quartiers dits « prioritaires », c’est à dire peuplés d’une forte population immigrée – les aides et les programmes sont souvent destinée à des ghettos ethniques et à des élèves issus de minorités – ce qui défavorise les garçons et les filles blancs et pauvres, selon les universitaires.
Un professeur de l’université d’Oxford a déclaré que la situation critique des enfants blancs de la classe ouvrière était considérée comme “pas à la mode” et “n’en valant pas la peine”. Et il a suggéré que le fait même de soulever la question était “taboue”, en particulier dans les cercles universitaires, car elle était associée à la “pensée politique de la droite dure”.
L’étude, soumise à la Commons Education Select Committee, révèle que les élèves blancs ayant droit à des repas scolaires gratuits ont deux fois moins de chances que leurs camarades issus de minorités ethniques pauvres d’obtenir de bons résultats dans les huit établissements utilisés pour obtenir ce classement des écoles. Ils sont également plus susceptibles de fréquenter une école en échec et de vivre dans des communautés en difficulté dans le Nord et dans les Midlands.
Lee Elliot Major, professeur de mobilité sociale à l’université d’Exeter, a averti les députés que ces élèves souffriront par ailleurs le plus des effets de la pandémie et seront confrontés à une “cicatrice éducative et économique permanente”. Malgré le poids des preuves montrant que ces élèves sont les laissés-pour-compte du système scolaire, les programmes visant à faire face à cette discrimination claire, n’existent tout simplement pas.
En effet, des chercheurs de l’université de Plymouth ont cité un projet témoin de prise en charge des frais de scolarité, soutenu par le gouvernement, et destiné aux établissements de grandes villes ayant en leur sein un certain pourcentage de minorités ethniques. Selon eux, de tels programmes excluent de fait les zones à prédominance blanche, comme les villes côtières défavorisées.
Le professeur Peter Edwards, d’Oxford, a déclaré que l’étude ne laissait “aucun doute” sur le fait que les enfants blancs de la classe ouvrière, et les garçons en particulier, étaient abandonnés. Le choc économique de la crise de la Covid – et potentiellement du Brexit qui se dessine – entraîne un besoin urgent de nouvelles réflexions et de nouvelles actions selon lui.
Il a ajouté que la doxa progressiste selon laquelle le fait d’être blanc confèrerait “un avantage ou un privilège inhérent” (le fameux « white privilège ») avait contribué à ce que les garçons britanniques blancs pauvres se retrouvent au bas de l’échelle de l’éducation. Le professeur Edwards a mis en garde contre “de graves conséquences socio-économiques et sociopolitiques si cette large cohorte de jeunes au Royaume-Uni ne se voit pas offrir le type d’”actions positives” et les avantages évidents que d’autres groupes ont au nom de l’inclusion, de la diversité et de l’égalité”.
Les criminels qui nuisent depuis des années à la population autochtone seront-ils amenés, un jour prochain, à rendre des comptes devant la Justice ? Rien n’est moins sûr. Sur le site du Daily Mail, un internaute s’insurge : « L’expression « privilège blanc » est un faux parapluie, idiot et juste très pratique, pour forcer les blancs à se taire, à s’agenouiller devant la communauté noire ! C’est devenu effrayant récemment, et il faut absolument s’y attaquer de front. Il est temps de prendre position, les amis, avant qu’il ne soit trop tard . Nous sommes nombreux ne l’oubliez pas ! »
Vous avez dit White lives Matter ?
Illustration : DR
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Une réponse à “#Whitelivesmatter. Royaume-Uni. Les enfants blancs pauvres sont de très loin les plus défavorisés à l’école (et les plus discriminés)”
Il serait bien , au lieu de donner dans les acteurs du télétravail, que vous développiez dans un article, les aléas et misères des précaires et intérimaires, laissés pour comptes véritables de cette pandémie ou pas mal de faiseurs de télé traveil sont bienheureux pour certains de grandes entreprises notamment …retour case Pôle emploi ou le seul droit d’aller au feu gagner leur pain en lieu et place de ceux de l’entreprise qui, dotés de CDI, restent chez eux douillettement quand les autres les remplacent pour se voir remercier danger écarté et encore ! Exit les primes, car ils ont travaillé ! L’indécence de s’en rapporter au télé travail toujours, fait oublier les véritables oubliés de la vie ….Pendant que certains font des selfies, des vidéos, les moins nantis sont au feu