La répression politique en France vis à vis des dissidents devient féroce.
Pendant que la presse mainstream s’occupe de ce qu’il se passe en Biélorussie, en France, on condamne et on enferme des blogueurs, des youtubeurs, des écrivains et des polémistes pour délit d’opinion, pour de simples écrits ou pour des vidéos.
Après Alain Soral, menacé très récemment, c’est aujourd’hui le cas d’Hervé Ryssen, auteur de livres pamphlets notamment sur le judaïsme, plusieurs fois condamnés à de la prison ferme en raison de ses écrits par la justice française, et qui vient d’être incarcéré afin d’effectuer ses peines de prison.
Ryssen subit ainsi la mise à exécution de trois peines prononcées entre 2017 et 2020, pour un total de 17 mois d’emprisonnement.
Il pourrait ainsi rester en prison un an et demi donc (dans un pays où certains juges n’hésitent pas à autoriser la remise en liberté de violeurs, de délinquants dangereux, qui récidivent une fois sortis et qui mettent en danger la population), devenant de facto un prisonnier politique.
Dans le détail, selon Check News, Hervé Ryssen a été condamné en 2017 et en 2018 par la cour d’appel de Paris des chefs «d’injure, de provocation et de diffamation publique en raison de l’origine, de l’ethnie, la nation, la race ou la religion». En 2017, ce furent pour des messages antisémites postés sur Twitter et sur Facebook. En 2018, pour une vidéo YouTube intitulée : «Les juifs, l’inceste et l’hystérie», où «une voix off exposait les raisons laissant penser que le peuple juif serait un peuple d’incestueux», détaillait le jugement de l’époque.
Plus récemment, en janvier 2020, Hervé Lalin a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris des mêmes chefs d’accusation, ainsi que du chef de «contestation de l’existence de crime contre l’humanité». En cause cette fois-ci : de multiples passages d’un livre publié en 2018, intitulé : «L’antisémitisme sans complexe ni tabou, Plaidoyer pour la liberté d’expression».
Ces trois condamnations ne sont pas les seules inscrites sur le casier judiciaire de l’écrivain : en 2016, il avait également été condamné à cinq mois de prison ferme pour plusieurs passages de son livre «Comprendre le judaïsme – comprendre l’antisémitisme».
A cette heure, une des rares personnalités politiques qui ait pris publiquement sa défense est Bruno Gollnisch, sur Twitter :
M. Hervé Ryssen emprisonné pour délit d’opinion. Il y a donc des prisonniers d’opinion en France aujourd’hui. M. Dupont-Moretti ignore-t-il le vibrant plaidoyer de M. Macron en faveur du « droit au blasphème » ? Ou bien ce droit ne fonctionne-t-il que dans un sens ?…
— Bruno Gollnisch (@brunogollnisch) September 20, 2020
De son côté, Frédéric Haziza, qui s’est déjà félicité que l’on embastille Alain Soral, a récidivé concernant Hervé Ryssen.
L’année 5781 commence bien : le gourou antisémite @HerveRyssen a été incarcéré le 18 septembre suite à trois condamnations à des peines de prison ferme pour propos antisémites ou négationnistes. #Mazeltov. Au tour des 2 amis @AlainSoralOffic et @MbalaDieudo https://t.co/N2W1OmP7yj
— Haziza Frédéric (@frhaz) September 20, 2020
A noter qu’à l’heure actuelle, aucune personnalité politique de premier ordre n’entend abroger, dans son programme politique, les lois (Pleven, Fabius, Gayssot, Taubira…) qui restreignent la liberté d’expression en France et qui permettent d’envoyer en prison des individus pour des écrits, pour des vidéos, pour des paroles.
Crédit photo :DR
[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
9 réponses à “Délit d’opinion. Le dissident politique Hervé Ryssen incarcéré à Fleury-Merogis”
Gollnisch a tout à fait raison : allez donc proclamer le « droit au blasphème », après ça ! Il est surprenant qu’il ne se soit pas encore trouvé un député d’extrême-gauche pour élargir à l’islam les lois anti-liberté d’expression. Cela ne saurait tarder, et il sera difficile de dire non. La liberté ne se partage pas : une fois qu’on a commencé à la grignoter, il n’y a pas de raison de s’arrêter.
Je suis surpris que l’on parle ici « d’extrême-droite » alors que le suprémacisme juif est d’extrême-droite. Ce personnage appartient au contraire à l’extrême-gauche, raciste et antisémite.
L’embastillement de Hervé RYSSEN, après tant d’autres de notre famille de pensée, démontre une fois encore, que les autochtones, les « de souche » ne sont plus les maitres dans leur propre pays. C’est un Européen auquel on fait payer au prix fort sa liberté de parole. Et notre liberté de pensée.
On retiendra donc soigneusement les noms des responsables politiques de la mouvance nationale-républicaine, identitaire ou ethniste qui s’abstiendront d’apporter leur soutien moral ou autre à ce porte-parole des citoyens de seconde zone que nous sommes devenus. Pas une voix, pas une aide ne devront leur être désormais accordés. Car dans la guerre qui nous est déclarée, toute abstention équivaut à une désertion.
big brotherest satisfait !
Et les violeurs de jeunes enfants en liberté, des délinquants braqueurs en attente d’incarcération, toujours pas appelé par le juge d’application des peines…. En effet très beaux pays…..
Antisémite, désignation crée par qui ?? Et, pas de souci, le capital n’épargne personne, ce sera bientôt ton tour, quand tu ne serviras plus….
LIBERTÉ POUR HERVÉ..égalité…fraternité
a vomir cette justice aux ordres.et le delinquant sexuel haziza frederic agent a la destruction de la france qui se rejouit de cette incarceration .la democratie a la francaise .quand le peuple ouvriras enfin les yeux.
Libérez Ryssen