C’est sans doute l’une des plus belles révélations de ce Tour de France 2020. Malheureux à Nice (victoire Alaphilippe) mais surtout à Laruns dimanche où il s’était fait souffler la victoire par Pogacar, Marc Hirschi (Sunweb) a remporté sa première victoire sur le Tour de France en s’imposant, en solitaire, à Sarran jeudi lors de la douzième étape du tour de France 2020.
Le jeune suisse a réalisé un numéro pour se détacher dans la dernière ascension, l’inédit Suc au May (3,7 km à 7,4 %). Il s’impose avec 46 secondes d’avance sur Pierre Rolland (B & B Hôtels-Vital Concept) et son coéquipier Soren Kragh Andersen. Julian Alaphilippe, qui a tenté de revenir dans la dernière partie de course, a couru à l’envers cette fois-ci, trop en retard. Il n’a pas été aidé non plus par ceux qui étaient avec lui parmi les poursuivants, personne ne passant de relais, personne ne voulant s’offrir une possibilité, même limitée, de le battre au sprint. Résultat, tous perdants.
Le maillot jaune Primoz Roglic a terminé à 2’30 » du vainqueur en compagnie des autres favoris. Le Slovène passera un quatrième jour en jaune vendredi sur la route du Puy Mary.
Ce vendredi 11 septembre, les coureurs du Tour de France 2020 s’affronteront sur quelques 191,5 kilomètres, avec un départ à 12h05. Cette 13e étape, disputée entre Châtel-Guyon et Puy Mary se terminera par une arrivée jugée au sommet, à 1589 mètres d’altitude. Au menu, l’ascension du col de Ceyssat (1ère catégorie – 10,2 km à 6,1% de pente moyenne) au kilomètre 26, s’en suivront alors deux nouvelles difficultés à savoir le col de Guéry (3e catégorie – 7,8 kilomètres à 5% de pente moyenne) puis la montée de La Stèle (2e catégorie – 6,8 kilomètres à 5,7% de pente moyenne).
Après 130 kilomètres de cette 13e étape, il restera aux coureurs 4 ascensions dont la montée finale vers Puy-Mary – Pas de Peyrol. En amont, il leur aura fallu arpenter la côte de l’Estiade (3e catégorie – 3,7 kilomètres à 6,9% de pente moyenne), suivie de celle d’Anglards-de-Salers (3e catégorie – 3,5 kilomètres à 6,9% de pente moyenne) et enfin le col de Néronne (2e catégorie – 3,8 kilomètres à 9,1% de pente moyenne). Interviendra enfin le plat de résistance (ou le dessert) avec l’ultime montée : le Puy-Mary (5,4 kilomètres à 8,1% de pente moyenne).
Une étape qui rappellera la chevauchée héroïque du roi Richard Virenque, en 2004 jusque Saint-Flour.
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