À quelques encablures d’un scrutin régional en Toscane, l’agression de Matteo Salvini par une femme Congolaise lors d’un déplacement de celui-ci ne risque pas de faciliter la tâche de ses opposants.
Matteo Salvini agressé par une Africaine
La campagne électorale menée en Toscane dans la perspective des prochaines élections régionales (des 20 et 21 septembre) par Matteo Salvini n’est pas de tout repos. Le leader de la Ligue était en déplacement à Pontassieve, non loin de Florence, le 9 septembre lorsqu’une femme sortie de la foule s’est jetée sur lui.
La femme en question, âgée de 29 ans et originaire du Congo, a alors arraché le masque de l’ancien ministre de l’Intérieur italien ainsi qu’un bouton de chemise et le rosaire qu’il portait au cou. Le tout en lui criant un « Je te maudis ! » en italien.
Ringrazio tutti coloro che mi hanno inviato messaggi di solidarietà e affetto.
Non commento, non piango, non cerco vendette. Rispondo col sorriso, con l’impegno e con la forza delle idee. Io vado avanti, più tranquillo di prima. pic.twitter.com/1HoVsS7VtQ— Matteo Salvini (@matteosalvinimi) September 9, 2020
La Congolaise dans un « état psychophysique altéré » ?
Par la suite, la police est rapidement intervenue afin de contenir la femme agressive. Certaines sources indiquant que cette dernière présentait un « état psychophysique altéré ». Cependant, la police locale a déclaré qu’elle avait été mise en garde et n’avait pas été arrêtée car ses actes ne semblaient pas avoir été prémédités puisqu’elle venait de croiser la route de Matteo Salvini alors qu’elle rentrait chez elle après le travail.
En réaction à cet incident, Matteo Salvini a affirmé que « chacun peut avoir des idées politiques, de football ou religieuses différentes mais la violence, non ».
Plus généralement, cette action violente de la part des opposants au leader de la Ligue n’est pas des plus habiles puisqu’elle a déclenché une vague de soutien massive en sa faveur sur les réseaux.
Alla rabbia di pochi rispondiamo col sorriso, il lavoro e la speranza di tanti.
? LIVE ? https://t.co/sbicAGLTOa pic.twitter.com/Hos4C1jb0n
— Matteo Salvini (@matteosalvinimi) September 9, 2020
« Je réponds à cette colère par un sourire et par le travail. Vive l’Italie des femmes et des hommes qui croient en la liberté, la sérénité et le travail », a-t-il également déclaré plus tard.
À l’inverse, cette affaire pourrait bien aider la droite locale à s’emparer de la Toscane lors de ce prochain scrutin régional dans ce fief historique de la gauche italienne.
Enfin, Matteo Salvini doit être jugé le mois prochain pour des accusations de détention illégale de migrants en mer en attendant que d’autres États membres de l’UE acceptent de les accueillir. Des accusations qu’il réfute.
AK
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine