La place Guérin, bastion militant d’extrême gauche à Brest, est confrontée, comme de nombreux quartiers de la ville à une insécurité croissante sur fond d’immigration extra-européenne. « Dieu se rit de ceux qui maudissent les conséquences dont ils chérissent les causes » dit l’adage…
À Brest, le navire de l’immigration au bord du naufrage ?
Avec une insécurité remplissant sans discontinuer ou presque les rubriques « faits divers », la coupe n’est plus très loin d’être pleine à Brest. Si, sur Breizh Info, nous traitons sans filtre depuis de nombreuses années désormais les innombrables actes de violences, vols, agressions et trafics en tout genre qui se déroulent dans la ville, cette actualité anxiogène a longtemps été recouverte d’un voile pudique, tant par la presse locale que par la municipalité socialiste en place.
Mais, depuis quelques mois, entre les voitures brûlées à répétition et les fusillades sur fond de règlement de comptes entre quartiers, médias et responsables politiques sont bien obligés de prendre en compte ces faits. Ainsi le quotidien Le Télégramme a-t-il publié le 9 septembre un article sur une réalité qu’il n’est plus possible de masquer. En l’occurrence, il s’agit de la tension croissante ressentie par les habitants du quartier de la place Guérin.
Un quartier qui, précisons-le d’emblée, connu de longue date pour ses forts penchants à gauche, est aussi le bastion d’un collectif d’habitants baptisé « Avenir », lequel se veut « militant »…
Seulement voilà, le « vivre ensemble » local semble désormais mis à mal par des nouvelles populations visiblement peu sensibles au code de l’autogestion. L’article en question nous précise ainsi qu’il s’agit de « garçons pour la plupart arrivés récemment à Brest, souvent mineurs isolés sans papiers ni repères » et qui, ces derniers temps, auraient « la fâcheuse tendance de faire parler d’eux dans le mauvais sens ». Ce qui expliquerait alors les tensions régulières entre ces individus et des « dealers historiques » mais aussi des membres de bandes rivales en provenance d’autres quartiers de Brest.
Entre violence et racisme, la gauche brestoise sur une ligne de crête
Tandis que ces migrants prétendus mineurs déambulent aux alentours de la place Guérin en occupant leur journée entre agressions, bagarres générales, dégradations en tout genre et rodéos urbains, le tout en consommant à haute dose alcool et stupéfiants, certains habitants de ce bastion d’extrême gauche se désolent de la situation tandis que ces scènes se prolongent généralement « jusqu’à 4 h, 5 h ou 6 h du matin » selon un témoin.
Ce dernier, encensant un quartier ayant « toujours su s’autoréguler » et dans lequel régnait il y a encore quelques temps « une ambiance de village » se veut dorénavant « perplexe » sur la situation de la place Guérin. Non loin de là, le bar « Les Fauvettes », établissement connu à Brest, a fait l’objet d’un cambriolage au début du mois de septembre. Deux hommes d’origine marocaine ont été interpellés et placés en garde à vue.
Conséquence logique de cette insécurité en lien avec l’immigration extra-européenne, d’autres habitants des alentours de la place Guérin déplorent quant à eux « des discours nauséabonds » qui « commencent à se faire entendre » sur fond de « montée du racisme ». D’autres encore évoquant le fait que « certains en sont carrément à envisager de monter une milice… ».
Quant à une éventuelle intervention policière pour mettre fin aux agissements de ces bandes d’immigrés délinquants, c’est ici que la situation devient tout autant intenable que schizophrène pour les militants de gauche locaux : « certains qui ne veulent pas de flics dans le quartier – comme les Antifas de l’Avenir mais ils ne sont pas les seuls – laissent pourrir la situation ».
Du côté de la mairie, les choses pourraient là encore prêter à rire si elles ne risquaient de tourner au tragique. Yohann Nédélec, adjoint au maire de Brest en charge de la tranquillité urbaine, interrogé sur l’insécurité régnant place Guérin après avoir rencontré des habitants du quartier, indique que les services de la ville « travaillent à une construction de projet d’occupation de cet espace public, avec du commerce mais en s’appuyant aussi sur la médiathèque, l’école… Un travail qui répond à une demande forte des habitants ». « Le but étant de rendre à cette place son visage festif et culturel… », ajoute-t-il.
Pour l’heure, c’est surtout son visage multiculturel, avec tout ce que cela implique, que la place Guérin donne à voir. Les libertaires locaux adeptes d’expériences sociales devraient être ravis…
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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Une réponse à “Brest. Entre violences des migrants et recours à la police, le bastion de gauche de la place Guérin va devoir choisir”
« les services de la ville « travaillent à une construction de projet d’occupation de cet espace public, avec du commerce mais en s’appuyant aussi sur la médiathèque, l’école… Un travail qui répond à une demande forte des habitants ». « Le but étant de rendre à cette place son visage festif et culturel… », « …………….Bref, le blablabla habituel des bobos-gauchos-socialos!