À Rezé-lès-Nantes ce 6 septembre vers 1 heure du matin, des passants signalent plusieurs agressions aux abords du cinéma Saint-Paul ; rue Julien Douillard, l’agresseur s’effondre au sol inconscient. Transporté au CHU, il s’avère qu’il a ingurgité un mélange d’alcool, de stupéfiants et de médicaments. Le migrant s’est déclaré mineur – mais ne l’est pas –, est déjà défavorablement connu des forces de l’ordre et a été placé en garde à vue après sa sortie de l’hôpital. Il devrait être jugé en comparution immédiate pour violences volontaires en état d’ivresse et sous l’emprise de produits stupéfiants.
Connu sous le nom de « karkoubi » au Maroc, ce mélange infernal d’alcool, de drogue et de médicaments met ses consommateurs dans un état de « zombie » et provoque une hausse des agressions gratuites et des crimes barbares. Il est fait avec des pilules de clonazépam (ou de Rivotril) vendues entre 18 cents et 8 euros pièce, mélangé à de l’alcool (fort et pas cher, de mauvaise qualité), de la colle et de la résine de cannabis. En 2009, 3 % des Marocains en consommaient – bien plus depuis, et jusqu’à 40 % des jeunes de plus de douze ans dans les bidonvilles de Casablanca, selon un responsable d’une association humanitaire cité par Yabiladi.
Paris Match y consacrait un dossier en 2018, ainsi qu’à ses variantes : « Il y a le touar, venu de Libye, qui fait perdre tout sens de la réalité à celui qui le consomme ; le timssah, une version du Krokodil originaire d’Algérie qui entraîne la mort des consommateurs dans les deux ans, et puis la plus dangereuse de toutes, al katila (« la tueuse »), une version du karkoubi mélangeant psychotropes en gouttes et cannabis et qui entraîne des comportements extrêmement violents chez ceux qui en prennent ».
Problème : les consommateurs de cette drogue du pauvre, très forte et qui agit sur les émotions, entrent dans un état second et très violent. En 2015, dans une tribune du Huffington Post, la militante des droits de l’homme au Maroc Fatiha Daoudi écrivait sans ambages : « Nous assistons, depuis cinq ans, à une recrudescence spectaculaire d’agressions et de crimes barbares. Il ne se passe pas un jour sans que nous entendions parler de jeunes délinquants, souvent mineurs, armés de coutelas, semer la panique sous l’effet de karkoubi ».
Le problème n’est pas que marocain : à la Réunion, les cas de violences à la suite de consommation addictive de mélanges à base de Rivotril ou d’Artane (médicament anti-épileptique), d’alcool et de produits stupéfiants augmentent aussi.
À Nantes, « on trouve régulièrement des Nord-Africains dans des états franchement seconds, limite zombies. Ça les rend plus impulsifs et insensibles à la douleur, jusqu’à qu’ils s’effondrent », commente un policier nantais habitué au terrain. « Faut comprendre qu’on n’a pas des enfants de bonne famille, mais des gens qui viennent du fin fond de la campagne ou des bidonvilles, parfois déjà un peu dingues et ce cocktail avec du mauvais whisky, du cannabis coupé avec n’importe quoi et de Rivotril ne les arrange pas. Pire, ils se font suivre à Saint-Jacques pour obtenir l’AAH et du Rivotril, qu’ils revendent ensuite entre eux. Y en a vraiment beaucoup qui prennent ce cocktail, ça n’a rien de nouveau et ça ne nous facilite pas du tout la tâche ».
Louis Moulin
Crédit photo : DR
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2 réponses à “Le Karkoubi, le mélange infernal alcool-drogue-médicaments prisé des migrants délinquants ?”
Et on s’occupe de ces déchets qui tombent dans la rue alors que les SDF sont laissés pour compte faute de place, mais c’est du délire dans notre pays dévasté !!
Mouais cocktail dangereux mais pas nouveau , avant d’etre un honnete pere de famille j’ai longtemps pris ce genre de cocktail qui mon value par ailleurs de multiples séjours en psy , mais à la différence des jeunes d’aujourd’hui et de surcroit lorsqu’il s’agit de bronzés , j’ai toujours pris mes responsabilités , aujourd’hui c’est toujours de la faute des autres et si c’est pas le cas l’avocat le feras pour eux et de plus j’ai jamais ni poignarder ni tuer qui que ce soit , on ne peux pas se contenter de se faire poignarder et faire comme si de rien n’était et pire si nous blancs ripostons la sentence seras bien plus lourde que pour ces sauvages de brousses !!! Si un de ces sacs à merde devait agresser un de mes enfants j’aurais aucune hésitation à le tuer et pas plus que j’aurais de remord pour ce geste envers une saloperie que j’aurais débarrassé de la société !!!