« Bienvenue au Paradis » d’Alexis Legayet fait partie, selon Livres Hebdo, des 10 ouvrages attendus de la rentrée. Il faut avouer que ce roman d’anticipation iconoclaste se retrouve à la confluence de Voltaire, Huxley et de « La vie de Brian » des Monty Python. Derrière le roman décapant se cache des interrogations sur l’antispécisme et le transhumanisme.
2145 : La libération animale a eu lieu un siècle plus tôt, et l’humanité s’évertue désormais à éliminer la prédation et le conflit. Un nouveau mouvement éthique et frugivore, le Flower Power, accuse les véganes d’être les prédateurs des plantes innocentes. Le paradis sur Terre est, pour celles-ci, un enfer. Malgré son indifférence à la cause végétale, un étudiant intègre le mouvement pour se rapprocher de l’envoûtante Alice. Parviendra-t-il à se faire aimer d’elle? Sa quête est d’autant plus ardue qu’un autre mouvement, plus radical, visant à délivrer tous les êtres vivants de la mort, s’oppose à ses projets amoureux. Du véganisme au transhumanisme, le réel réussira-t-il enfin à se transformer pour tous en véritable paradis? Dans la lignée de son dernier roman, « Dieu-Denis ou le divin poulet », Alexis Legayet explore la question de l’antispécisme poussé jusqu’à ses ultimes conséquences. Il nous propose ici une fable mordante, loufoque et philosophique, au ton candide et iconoclaste.
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